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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La passion de la famille ? Nouvelles perspectives dans les institutions

Article de Gérard Neyrand, Patricia Bessaoud Alonso, Gilles Monceau, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 112, juillet-décembre 2019, pp. 11-169.

Mots clés : Enfance-Famille, Soutien à la parentalité, Parentalité, Relation famille-institution, Famille, Relation équipe éducative-famille, Homoparentalité, Gestation pour autrui, Relation enfant-parents, Interculturel, Approche clinique, Psychanalyse

Dans un environnement multiculturel, les questions et les enjeux relatifs aux nouvelles formes de parentalités sont au cœur des débats politiques depuis un demi-siècle et ont été encore accentuées par les récentes lois régissant l’union civile, la procréation médicalement assistée, les droits de l’enfant et l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, les dispositifs de « soutien à la parentalité » font florès et sont considérés comme une priorité nationale.
Dans ce contexte, il apparaît légitime et nécessaire d’interroger ce que recouvrent les pratiques en direction de la « parentalité » et des familles. Comment les parents existent-ils dans les espaces institutionnels ? Qui sont précisément les enfants dont les parents ont besoin d’être soutenus et accompagnés ? De quelles normes sociales relève cet accompagnement ? De quelle nature sont les rapports que parents et professionnels entretiennent à l’égard des dispositifs à destination des familles ? Que nous apprennent-ils des liens de chacun aux ensembles institutionnels dans lesquels ils sont engagés et de leurs modalités d’investissement réciproques ?

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« C’est pas moi qui l’a tué, c’est elle qui est morte ». L’agir comme blanc de pensée

Article de Elisabeth Castells Mourier

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 96-102.

Mots clés : Justice-Délinquance, Courants de pensée en sciences humaines, Motricité, Haine, Prison, Pulsion, Psychanalyse, Violence, Contre-transfert

« L’objet naît dans la haine », Freud. De la découverte de l’extériorité de l’objet naît une haine qui peut s’enraciner sous la forme d’une haine primaire que qualifie la destructivité, stade ultime de déliaison pulsionnelle, de désintrication morbide.
Deux vignettes cliniques d’intervention dans un centre pénitentiaire témoignent de comment et pourquoi l’Agir, expression d’une décharge brute d’excitation, vient obérer la capacité à penser, au point de la projeter hors temps, hors sujet, hors objet, hors sujet-objet confondus, hors la Loi.

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Pour introduire une fonction parentalité. Présentification, discrétisation et marge

Article de Julio C. Guillen, Dominique Reniers

Paru dans la revue Dialogue, n° 225, septembre 2019, pp. 119-136.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Fonction, Psychanalyse, Famille, Mythe, Complexe d'Œdipe

Dans cet article, les auteurs proposent d’étudier la possible définition d’une « fonction de parentalité » du point de vue de la nécessité logique. La notion de parentalité est, avant tout, liée à la conception de la famille dans une perspective structurelle et dynamique. Aujourd’hui, les changements au niveau social et les avancées scientifiques ont donné lieu à une diffraction de la configuration familiale classique qui présente des multiples formes nouvelles. Or, les fonctions Mère et Père possèdent, dans la théorie psychanalytique, un statut particulier, au-delà des figures capables de les incarner. Par une argumentation basée sur les concepts psychanalytiques, l’article introduit une caractéristique fondamentale de la parentalité, la « coupure » en termes de discrétisation et de marge.

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Le lien-supervision : l’étayage d’une recherche-action

Article de Pierre Benghozi

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 133-150.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Supervision, Recherche-action, Réseau, Radicalisation, Transfert, Contre-transfert, Psychanalyse, Cadre thérapeutique

La notion de supervision est polysémique. C’est plus dans le rapport à la demande qu’elle se différencie de l’analyse des pratiques. À la suite d’expériences plurielles, l’auteur témoigne de sa pratique de superviseur en l’illustrant à partir d’une supervision individuelle d’une pratique institutionnelle et d’une supervision groupale d’un réseau concernant les problématiques de radicalisation islamiste. Le lien-supervision permet de déconstruire les enjeux transféro-conretransférentiels qui peuvent participer à parasiter le professionnel dans sa pratique clinique. Une approche originale de la supervision est envisagée avec la notion de supervision-action-recherche. Elle ouvre un champ intersubjectif créatif. L’auteur définit la notion de métagarance dans la supervision comme la protection d’une contenance suffisamment sécure pour contenir le travail de supervision.

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Supervisions en groupe et/ou analyse de pratique(s) professionnelle(s) ? L’enjeu décisif de la groupalité

Article de Jean Pierre Vidal

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 77-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Inconscient, Supervision, Analyse de la pratique, Épistémologie, Fantasme, Groupe, Approche clinique, Transfert, Contre-transfert

Convoqué pour faire un travail 1) qui n’est pas psychanalytique 2) qui ne s’inscrit ni dans une psychanalyse, ni dans une psychothérapie 3) dont le prétexte professionnel porte essentiellement sur des faits, des événements 4) s’effectue en groupe et 5) dont le dispositif groupal est considéré comme déterminant, comment être et rester psychanalyste ?
Si « c’est la théorie qui décide de ce qu’on observe » (A. Einstein), la clinique des situations plurielles et plurisubjectives oblige le psychanalyste à penser son travail dans la perspective de « l’extension de la psychanalyse » et des conséquences d’une « métapsychologie de troisième type » (R. Kaës). Mais le travail sur le fantasme – objet essentiel du psychanalyste – requiert de changer d’épistémologie et de quitter le paradigme de la psychologie, fondée sur une relecture en amont du concept freudien d’Inconscient. Dans ces situations, que peut être un travail de psychanalyste groupal, qu’est-ce qui le légitime ?

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Le cadre institutionnel comme dépôt, quels effets sur les familles ?

Article de Laurence Pornin

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 61-76.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Courants de pensée en sciences humaines, Analyse de la pratique, Cadre thérapeutique, ASE, Supervision, Psychanalyse, Répétition, Approche clinique

Le travail clinique auprès des groupes d’analyse des pratiques en institution révèle la façon dont les équipes accueillent et contiennent les éléments pulsionnels insensés déposés par les jeunes et leurs familles. À partir d’une situation, l’article décrit comment cet espace autorise la transformation des projections diffractées dans les espaces interstitiels. Les éducateurs ont à se déprendre de la fascination des aspects de répétition du télescopage générationnel de la famille, de révélation du secret des origines, mis en scène sous leurs yeux par la jeune accompagnée, pour réamorcer un processus d’élaboration en équipe. Pour l’auteur, psychologue clinicienne, il s’agit de penser le cadre comme dépôt, en élaborant comment les transmissions psychiques vont se faire d’un espace à l’autre, aux zones de croisement, aux frontières de l’institution.

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La place de la famille en supervision d’équipe ou en analyse des pratiques professionnelles

Article de Denis Mellier

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 95-112.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Enfance-Famille, Supervision, Analyse de la pratique, Famille, Équipe, Groupe, Approche clinique, Institution, Psychanalyse, Balint (Michael)

La problématique familiale peut être un risque ou une possibilité de travail en supervision d’équipe ou en analyse de la pratique. L’auteur s’appuie sur sa pratique clinique groupale. Il indique d’abord le risque du « familialisme » qui consiste à réduire l’institution à une famille ou à interpréter sans écart le problème des professionnels selon leur histoire personnelle. Il montre au contraire l’importance de considérer la place des familles des personnes accueillies dans l’institution car elles font partie des alliances et des organisateurs institutionnels. Après avoir indiqué comment ces deux dispositifs d’analyse sont centrés sur la professionnalité à l’instar d’un groupe Balint, il montre comment l’attention et les associations de points de vue des participants permettent de transformer le « négatif » de la problématique familiale des accueillis lors de la « construction de cas ».

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Supervision d’ici et d’ailleurs

Article de Régine Waintrater

Paru dans la revue Dialogue, n° 224, juin 2019, pp. 21-38.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Supervision, Contre-transfert, Relation soignant-soigné, Formation

Dans cet article, l’auteur, psychanalyste et thérapeute de couple et famille, se propose d’examiner les différentes conceptions de la supervision, en se centrant sur la façon dont chacune facilite ou entrave la relation thérapeutique. La prise en compte des aspects inconscients de la relation superviseur/supervisé peut permettre d’instaurer une sécurité de base et de minimiser le potentiel négatif d'une telle relation, notamment en repérant les alliances inconscientes qui œuvrent dans ce sens.

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Un cas clinique inédit de Winnicott : élaboration d'un environnement thérapeutique dans la cure d'une jeune fille anorexique

Article de Florian Houssier, Xanthie Vlachopoulou

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 61-77.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychanalyste, Approche historique, Adolescent, Anorexie, Transfert, Approche clinique, Winnicott (Donald Wood), Freud (Anna)

La question de l’élaboration d’un environnement thérapeutique est au premier plan dans le parcours de Winnicott. Avant de présenter un cas clinique inédit de Winnicott à partir de sa correspondance inconnue avec Anna Freud, nous remettons dans son contexte historique la position de Winnicott vis‑à-vis de la théorie psychanalytique proposée par chacune des deux pionnières de la psychanalyse de l’enfant, Anna Freud et Melanie Klein. Nous présentons le contenu de neuf lettres inédites essentiellement adressées par Winnicott à Anna Freud pour exhumer des éléments importants concernant la cure psychanalytique d’une jeune fille anorexique. Les hypothèses sur le monde inconscient de cette patiente s’articulent avec la façon dont Winnicott s’implique dans la mise en place d’un environnement thérapeutique incluant divers praticiens.

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"Je n'ai pas réussi à le garder". Mouvements transférentiels et contre-transférentiels au coeur de deux thérapies d'enfants adoptés

Article de Camille Guyomard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Thérapie, Filiation, Thérapeute, Transfert, Psychanalyse, Parents, Enfant, Roman familial

Quels sont les enjeux inconscients d’une thérapie d’enfant adopté ? Une histoire d’adoption et les vécus potentiellement traumatiques dont elle a été marquée, autant pour les parents adoptifs que pour l’enfant adopté, constituent‑ils un obstacle à une thérapie d’enfant de type psychanalytique ? Le cadre de la situation analytique et les mouvements régressifs et pulsionnels qu’il convoque constituent‑ils un insupportable tel que le passage à l’acte et l’interruption brutale des séances seraient alors la seule tentative d’élaboration possible ? En illustrant nos propos d’éléments cliniques issus de deux thérapies d’enfants adoptés et en se référant aux outils théoriques psychanalytiques, nous tenterons d’interroger la spécificité de ces traumas liés à des ruptures dans la filiation. Enfin, dans leur questionnement si essentiel sur l’abandon, le roman familial et l’énigme des origines, que nous enseignent ces jeunes patients adoptés sur nos pratiques de thérapeute d’enfant ?

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