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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le numérique : une illusion pédagogique ?

Article de Emmanuelle Betton, Jacques Pondaven, Franck Amadieu, et al.

Paru dans la revue Education permanente, vol. 2019-2, n° 219, juin 2019, pp. 1-148.

Mots clés : Travail-Emploi, Technologie numérique, Formation professionnelle, Représentation sociale, Objet de recherche, Outil, Innovation, Enseignement à distance, Entreprise, Approche historique, Équipement informatique, Enseignement supérieur, Projet pédagogique, Acquisition des connaissances, Attention, Émancipation, Utopie, Anthropologie, Formation professionnelle continue, Formateur

Convaincus ou méfiants, les formateurs ont intégré l’usage du numérique dans leurs pratiques. Le marché s’est emparé de ce nouveau créneau et de nombreux organismes se spécialisent dans l’accompagnement à la « transformation digitale », en confondant souvent investissement numérique et innovation pédagogique. En réalité, l’engouement pour les technologies numériques engendre autant d’illusions que de désillusions, et les représentations positives dont elles bénéficient reposent en partie sur des mythes, aucune recherche n’ayant démontré leur efficacité particulière en termes d’apprentissages. Ce dossier d’Éducation Permanente ne se positionne ni pour ni contre l’usage des technologies, il montre comment l’« utopie numérique » et l’injonction à opérer la transformation digitale témoignent d’un certain rapport à la formation et à la pédagogie, qu’il convient d’interroger pour essayer de comprendre ce qui est en jeu.

Les mondes de la passion au travail, par delà « raisons et sentiments ». Le cas de la filière équine

Article de Charlène Lourd, Xavier Philippe

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 41-62.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Passion, Reconversion professionnelle, Motivation

La passion est difficilement saisissable et souvent à la fois synonyme de plaisir mais également de risque. Mais qu’en est-il pour la passion au travail et dans les organisations ? Le concept de passion suscite un intérêt récent et encore peu exploré par la recherche et la question du rôle de celle-ci dans les choix professionnels reste à étudier. Cette recherche propose d’analyser comment l’activité professionnelle peut permettre l’assouvissement d’une passion. Nous proposons ainsi ici d’analyser la passion dans le travail. Pour ce faire, nous avons choisi d’étudier la filière équine. Construite à partir de l’analyse qualitative d’entretiens semi-directifs de 19 candidats à la reconversion, cette recherche permet d’analyser les différentes dimensions de la passion et tenter également de comprendre comment elle se traduit dans des projets professionnels qui peuvent parfois paraître a priori déraisonnables.

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Développer un inventaire des méta-valeurs individuelles

Article de David Christophe Moriez, François Grima

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 117-152.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Valeur sociale, Concept, Définition, Organisation du travail

Dans un contexte marqué par une plus grande réflexivité du travail, l’alignement des valeurs individuelles et organisationnelles est un enjeu fondamental pour la gestion des ressources humaines. Cependant, la définition même du concept « valeur » varie grandement selon les auteurs et les disciplines et de nombreux instruments ont été créés pour mesurer les valeurs. L’objet de ce travail est de parvenir à une clarification du concept « valeur » et de proposer un inventaire des valeurs individuelles qui réduit les biais de fiabilité, d’efficacité et de contrôle généralement constatés dans les différentes échelles. Une méthode en quatre étapes pour créer de meilleures définitions conceptuelles dans les champs du comportement organisationnel et des sciences sociales est utilisée. La définition obtenue est ensuite mobilisée au travers de sept étapes rigoureusement détaillées pour proposer un nouvel inventaire composé de 63 méta-valeurs individuelles réparties en 8 catégories : l’inventaire des méta-valeurs individuelles (IMVI).

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Génération Z et conception du travail : un nouvel enjeu pour la GRH

Article de Michel Dalmas

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale

Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.

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Pour de nouveaux outils de critique sociale de l’entreprise

Article de Adélaïde de Lastic

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 81-96.

Mots clés : Travail-Emploi, Organisation du travail, Management, Analyse critique, Idéologie, Rôle, Valeur sociale, Entreprise

Depuis le début du XXIe siècle, l’entreprise évolue considérablement. Sont impliqués par cette évolution aussi bien les individus qui y travaillent que l’organisation de travail et le contexte socio-économique dans lequel elle évolue. Actuellement, la réalité de l’entreprise semble échapper aux catégories avec lesquelles on la pense. Schématiquement, deux idéologies symétriques se disputent le terrain de l’analyse de l’organisation. L’une, anti-entreprise, présente une vision marxisante de l’entreprise comme grand capital cherchant à dominer les travailleurs. Son pendant pro-entreprise donne à voir l’image d’une entité tournée vers le bonheur des salariés. Dans un cas comme dans l’autre, il est attribué à l’entreprise un rôle qui n’est pas le sien et qui dépasse sa portée effective. Les formes actuelles d’entreprise présentent des améliorations certaines mais elles sont aussi le théâtre de nouvelles formes de mal et la cause de graves dysfonctionnements sociétaux qui appellent une analyse et une critique constructive, capable de donner la base d’une résolution des problèmes effective. Entre valeurs du contemporain et nouvelles formes de mal-être au travail, quels pourraient être les outils d’une critique sociale actuelle de l’entreprise permettant une analyse plus juste et visant à répondre aux maux des organisations de travail contemporaines ?

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L’imaginaire : leurre générateur d’agressivité ou consistance génératrice de dynamiques sociales créatives ? Le cas de Conseils départementaux et d’associations d’aide à domicile

Article de Carine Chemin Bouzir

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 63-80.

Mots clés : Travail-Emploi, Imaginaire, Conseil départemental, Action collective, Management, Agressivité, Association, Aide à domicile, Castoriados (Cornelius)

L’imaginaire au sens de Castoriadis peut promouvoir ou bloquer l’institution d’un faire collectif porteur de sens. Ces dynamiques ont été étudiées par la littérature existante à l’échelle de la société dans son ensemble et à l’échelle de petits groupes de travail. Cet article montre comment les institutions sociales secondaires, intermédiaires entre la société et les groupes de travail ont une influence sur les imaginaires maniés. Un Conseil départemental maniant un imaginaire du « tout quantifiable » figé et imposé de l’extérieur provoque de l’agressivité de la part de directions d’associations. Un Conseil départemental animant une dynamique où l’imaginaire et les règles sont élaborés collectivement provoque une saine régulation de l’engagement affectif des salariés de terrain. Les directions d’association se saisissent de cette dynamique autour d’objets de travail partagés, et les singularités trouvent leur place dans les collectifs de travail.

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L'objectivité sous contrôle : analyse d'une évaluation randomisée de programmes d'accompagnement des demandeurs d'emploi

Article de Claire Vivès

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 71-92.

Mots clés : Travail-Emploi, Évaluation, Dispositif d'insertion, Chômeur, Légitimation, Procédure, Accompagnement, Politique de l'emploi

À partir de l’étude approfondie d’un cas d’évaluation randomisée de deux programmes d’accompagnement renforcé de demandeurs d’emploi, cet article interroge l’objectivité de cette méthodologie d’évaluation et ses effets sur la conduite de l’action publique. Nous étudions les différentes phases de cette évaluation (de son élaboration à l’usage des résultats en passant par leur production) en les analysant au regard des logiques institutionnelles à l’œuvre au moment où les dispositifs évalués se déploient. Parce que ces résultats d’évaluation ne sont pas une mesure mais le produit de conventions et parce qu’en réagissant à l’évaluation les acteurs transforment l’objet observé, ceci conduit à relativiser l’objectivité de la randomisation. L’analyse de l’usage partiel et partial des résultats permet de documenter les ressorts de la légitimation de l’action publique par les chiffres.

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Faire travailler sans contrat dans la fonction publique : gestion quotidienne de l'incertitude et préoccupations morales

Article de Marion Gaboriau

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-1, janvier-mars 2019, pp. 43-69.

Mots clés : Travail-Emploi, Fonction publique, Contrat de travail, Emploi précaire, Ressources humaines, Éthique, Morale, Relation professionnelle

Même si l’on est loin d’en connaitre toutes les formes, le travail temporaire est utilisé par nombre d’organisations privées et publiques. En partant d’une des formes d’emploi qu’il prend dans la fonction publique territoriale, cet article propose de se placer du côté des employées d’un service des ressources humaines en charge de la gestion de travailleuses temporaires exerçant des activités de services faiblement qualifiées. Ces employées, nommées « gestionnaires », responsables de la sélection et du placement quotidien de la main-d’œuvre, sont prises dans de multiples tensions créatrices d’instabilité et de malaise qu’il s’agit de dépasser. Contraintes de mobiliser et fiabiliser des travailleuses sans véritablement les engager, de respecter des règles et en combler l’absence, elles jouent un double rôle d’intermédiaire de l’emploi et du droit. Afin de réduire l’incertitude au quotidien tout en essayant de donner un sens moralement acceptable à leurs pratiques, les gestionnaires mettent en œuvre plusieurs logiques d’action dans leurs interactions avec la main-d’œuvre. Entre engagements et arrangements mutuels, logique de responsabilisation et de mise à distance, elles inventent des règles pour cadrer leur activité et la réaliser.

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Quelle reconnaissance des compétences transversales ?

Article de Paul Santelmann, Sébastien Bauvet, Caroline Letor, et al.

Paru dans la revue Education permanente, n° 218, mars 2019, pp. 1-198.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Travail-Emploi, Compétence, Transversalité, Expérience, Savoir, Enseignement supérieur, Transmission, Formation alternée, Insertion professionnelle, Université, Marché du travail, Compétence sociale, Formation professionnelle, Interculturel, Syndicalisme, Maladie

Ce dossier regroupe des contributions relatives à l'usage et à la portée des compétences transversales dans l'enseignement supérieur et en formation des adultes, ainsi qu'aux différentes définitions mobilisées dans ces registres.

La violence du chômage : le traitement politique et administratif de l’absence d’emploi

Article de Ali Boulayoune

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 129-137.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Stigmatisation, Représentation sociale, Vie politique, Recherche d'emploi, Contrôle, Accompagnement, Politique de l'emploi

De la recherche pionnière sur le chômage de Lazarfeld, Johada et Ziesel (1982) à celles plus récentes, toutes montrent combien l’absence d’emploi génère des violences de toutes sortes, dont celle qui consiste à rendre les chômeurs responsables de leur situation. Notre propos ne portera pas sur toutes les formes de violence que subissent les chômeurs, nous porterons notre regard sur une forme de violence classique qui s’exerce de manière récurrente sur les chômeurs et qui s’est banalisée au fil des réformes successives du risque chômage, la violence politique du chômage, relayée par les institutions qui en ont la charge.

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