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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Sauvons les paysans urbains

Article de Stéphane Perraud

Paru dans la revue Village, n° 131, printemps 2017, pp. 20-27.

Mots clés : Territoire-Logement, Agriculture, Milieu urbain

Se voir « avec les yeux des autres » : ou comment de jeunes ouvriers se sont laissés imposer des représentations dominantes d’eux-mêmes

Article de Martin Thibault

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 104-123.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Lien social-Précarité, Jeune travailleur, Ouvrier, Représentation sociale, Classe sociale, RATP

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ». Cette question qui semble banale et qui vient souvent rapidement dans l’économie des rapports sociaux recèle nombre d’interrogations que le chercheur peut se poser sur les relations que les agents entretiennent avec leur condition car elle engage bien souvent à se présenter par son activité professionnelle, comme si l’identité sociale était chevillée à son identité professionnelle. Essayer de comprendre la manière dont on met en mot sa condition sociale invite donc à ne pas euphémiser l’apparence banale de cette question pour mieux mesurer comment elle révèle, notamment lors d’échanges entre personnes de différents milieux sociaux (ce dont les relations avec l’enquêteur peuvent aussi être révélatrices), la présence quotidienne des rapports de classe. À partir de l’étude des représentations de soi d’un groupe ouvrier spécifique dans un atelier de la RATP, nous essaierons de montrer en quoi une partie des jeunes ouvriers a été gagnée par des représentations de sa condition « avec les yeux des autres » quand d’autres groupes s’en tiennent à distance. Dès lors, se pencher sur les manières de dire sa condition invite à réfléchir au sentiment de classe à l’intérieur d’un atelier, ce qui illustre des tensions plus larges au sein des classes populaires contemporaines.

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Les garages à ciel ouvert : configurations sociales et spatiales d’un travail informel

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 80-103.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi précaire, Crise économique, Milieu urbain, Roubaix

Cet article est issu d’une enquête ethnographique collective portant sur l’organisation de la vie quotidienne des classes populaires à Roubaix, ville désindustrialisée qui connaît depuis plusieurs décennies un déclin démographique et urbain ainsi qu’un reflux des anciennes dynamiques de valorisation du capital. Les habitants des quartiers pauvres y effectuent des activités telles que la mécanique automobile, qui concerne principalement les hommes. Source de revenus, de qualification et de travail pour différentes générations, la réparation automobile se déploie dans la rue, sur des parkings, dans des garages « à ciel ouvert », plus ou moins clandestins, révélant la porosité de la frontière entre l’informalité et la formalité du travail. Cette activité se réalise au prix d’une plus grande emprise de la division sexuelle et raciale du travail, régulatrice de la distribution des postes et des statuts. Elle s’inscrit, plus largement, dans un système de travail de subsistance que doivent quotidiennement réaliser les hommes et les femmes des classes populaires aux marges du marché du travail formel. L’inscription spatiale de ces pratiques révèle la centralité populaire de Roubaix alors qu’elle est habituellement perçue comme une ville périphérique et reléguée.

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La fabrique des dispositions urbaines : propriétés sociales des parents et socialisation urbaine des enfants

Article de Clément Rivière

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 64-79.

Mots clés : Enfance-Famille, Socialisation, Enfant, Milieu urbain, Transport, Éducation familiale, Mobilité géographique

S’appuyant sur une approche par entretiens de l’encadrement parental des déplacements et des activités des enfants au sein d’espaces publics urbains, cet article contribue à mettre au jour les ressorts de la différenciation sociale de la socialisation urbaine des enfants. En montrant comment ce processus de socialisation s’encastre dans des logiques éducatives et des ressources contrastées, il s’inscrit dans une réflexion plus large sur la différenciation sociale de l’enfance. La distinction idéal-typique de trois « manières d’encadrer » la mobilité des enfants met en lumière le rôle joué par le volume et la structure des différentes formes de capitaux (économique, culturel, mais aussi social) détenus par les parents. Les contrastes observés invitent à envisager les effets de cette socialisation différenciée en termes d’inégalités, l’encadrement parental s’érigeant en dispositif contribuant à la formation des habitus par le biais de l’incorporation de dispositions sociales et spatiales.

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Gouverner le vote des « pauvres » : champs experts et circulations de normes en Amérique latine (regards croisés Argentine/Mexique)

Article de Hélène Combes, Gabriel Vommaro

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 216-217, mars 2017, pp. 4-23.

Mots clés : Lien social-Précarité, Vote, Démocratie, Pauvreté, Citoyenneté, Politique sociale, Mexique, Argentine

En Amérique latine, le vote des classes populaires est aujourd’hui au cœur de débats et de controverses sur le fonctionnement démocratique. Aux croisements de préoccupations expertes et académiques, s’est imposée l’idée que les allocations versées à des populations ciblées, en fonction de critères socio-économiques, sont massivement « manipulées », monnayées contre des voix en période électorale. Cet article revient sur la genèse de cette association au sein d’organismes internationaux et certains courants dominants de la science politique, notamment américaine. Il montre ensuite comment des milieux experts nationaux se sont saisis de cette préoccupation et l’ont traduite en dispositifs de contrôle et de « protection » du vote des « pauvres ». L’article analyse deux programmes développés à l’échelle locale au Mexique et en Argentine. La spécificité de cet article est donc de tenir ensemble cette configuration reliant des individus, des institutions et des dispositifs d’intervention sur les politiques publiques et sur les pratiques électorales et d’analyser de manière critique la production normative, son élaboration intellectuelle ainsi que son application de terrain. Ce faisant, il montre comment est né « un gouvernement du vote des pauvres ».

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Accueils collectifs de mineurs : le mémento réglementation 2017

Article de Roselyne Van Eecke

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, hors-série 26, mars 2017, pp. 3-94.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Accueil collectif de mineurs, Pédagogie, Éducation, Activité, Enfant, DDCS, Rythme scolaire, Projet éducatif, Activité périscolaire, Diplôme, Activité physique, Hygiène, Sécurité, Hébergement, Accueil périscolaire, Administration

Au grand jeu de Meccano réglementaire, l'année 2016 a resserré quelques boulons : incapacités pénales accrues pour certaines condamnations, rétablissement de l'autorisation de sortie du territoire pour les mineurs, obligation de port du casque à vélo jusqu'à 12 ans. Elle en a aussi desserré quelques autres : pérennisation des mesures dérogatoires à la suite de l'évaluation de la réforme des rythmes, simplification de l'architecture des Bpjeps...

Comme d'habitude, certains trouveront ces boulons trop serrés, et d'autres pas assez. Rappelons donc quelques évidences à ceux qui s'inquiètent ou s'indignent. L'Etat ne nous décharge pas de notre responsabilité d'organisateur, de directeur ou d'animateur au prétexte que notre Accueil collectif de mineurs est déclaré.

Appliquer les taux d'encadrement réglementaires ne suffit que s'ils nous permettent d'assurer ainsi, dans notre contexte, la sécurité des mineurs que nous accueillons. A cet égard, les organisateurs devraient prêter attention aux difficultés que leur font remonter ceux qui sont au plus près des enfants, sans attendre qu'un accident grave ait lieu.

Respecter à la lettre les fiches d'activités physiques ne nous autorise pas plus à faire n'importe quoi sur le plan éducatif sans tenir compte des besoins des enfants. Laissons donc la réglementation à la place limitée qui est la sienne : une ouverture de possibles, un cadre minimaliste fixé par l'Etat, au nom de sa mission de protection des mineurs, cadre à l'intérieur duquel peuvent et doivent s'exercer notre liberté et notre responsabilité.

Puisse ce nouveau mémento, en rendant plus accessibles des textes parfois difficiles à décoder, contribuer à vous permettre de toujours mieux remplir votre mission éducative : aider les enfants à grandir en vivant collectivement des moments simples et heureux, et veiller sur eux avec l'attention qu'ils méritent.

La neurobiologie, alliée de l'éducation

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 177, mars 2017, pp. 20-31.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Neurobiologie, Éducation, Comportement, Enfant, Adolescent, Pédagogie, Cerveau, Empathie, Affectivité, Psychologie du développement, Émotion, Maturité, Colère

De formidables progrès réalisés en neurobiologie ouvrent de nouvelles perspectives quant à l'interprétation des comportements des enfants et des adolescents. Les modalités d'éducation pourraient s'en trouver profondément modifiées. Le petit d'homme ne fonctionne pas comme un adulte en miniature. Ce que les pédagogies actives ont toujours présupposé est confirmé et démontré par la science du cerveau. Certaines attitudes éducatives fondées sur la discipline, l'exigence et la fermeté apparaissent contre-productives, là où la bienveillance, l'empathie et l'affectivité produisent des effets positifs, non seulement dans l'immédiat de l'enfant, mais tout autant pour son devenir adulte. Ce dossier ne livre aucune recette, ni de solution miracle. Juste un éclairage de ce qui se passe chez nos enfants... et ceux que nous accompagnons dans nos métiers.

4e Table ronde de Lien social - Le management peut-il sauver le travail social ?

Article de Dominique Depenne, Joseph Rouzel, Michel Defrance

Paru dans la revue Lien social, n° 1200, 2 au 15 février 2017, pp. 18-22.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Travailleur social, Établissement social et médicosocial, Évolution, Travail social, Pratique professionnelle, État, Évaluation, Lien social, Direction, Empowerment

Protection de l’enfance - Itinéraire des enfants placés

Article de Jacques Trémintin

Paru dans la revue Lien social, n° 1200, 2 au 15 février 2017, pp. 24-31.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, Reproduction sociale, Répétition, Intergénérationnel, SDF, Témoignage, Fratrie, Recherche, Placement, ASE, Loire Atlantique

Après une prise en charge par la protection de l’enfance, quel est l’avenir des jeunes adultes ? Une idée reçue voudrait qu’il y ait une fatale reproduction intergénérationnelle du placement. Elle est contredite par certaines études.

Comprendre pour mieux agir : pour la conception d'outils adaptés à la gestion des situations de violence

Article de Didier Jaffiol

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, pp. 153-164.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Crise, Établissement social et médicosocial, Usager, Geste, Corps, Attitude, Parole, Méthode, Accompagnement

La prise en charge de personnes difficiles, la gestion de crise de colère et de violence verbale ou physique est une problématique prégnante au sein des équipes de soin et du médico-social. Créée voilà 15 ans, la méthode Gestion des Situations de Violence, GESIVI, tire son originalité par la mise en oeuvre de dialogues, gestes et postures pour apaiser mais aussi pour traiter (=résoudre) la crise de violence.