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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'atelier familles pour mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 7-8.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Innovation, Atelier, Famille, Aidant familial, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Récit de vie, Partenariat, Échange, Maladie d'Alzheimer, Mutualité française des Côtes d'Armor

La Mutualité française des Côtes d'Armor est à l'origine d'une action innovante au sein de ses EHPAD : elle a mis en place des ateliers familles avec plusieurs thèmes pour intégrer les aidants familiaux dans la vie des établissements et créer un partenariat avec les professionnels, avec toujours comme objectif le bien-être du résident mais aussi celui de sa famille.

Adapter ses pratiques aux besoins spécifiques à domicile comme en institution

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Chervet, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 9-18.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Besoin, Pratique professionnelle, Adaptation, Observation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Formation, Équipe soignante, EHPAD, Écoute

Chaque personne est singulière, a ses habitudes et rythmes de vie... mais aussi ses besoins. Comment apporter des réponses individualisées et se positionner compte tenu des contraintes institutionnelles, que ce soit les plans de soins ou encore les plannings si prenants ?... Si pendant longtemps, la réponse était systématiquement stéréotypée pour être la même pour tous... depuis quelques années, d'autres approches se développent pour justement proposer un accompagnement personnalisé. C'est d'ailleurs un des enjeux du plan de maladies neurodégénératives....
Les pratiques évoluent. Plus question de suivre un plan préétabli mais de l'adapter face aux besoins des personnes : celles qui se couchent tard et se lèvent plus tard, celles qui refuseront la douche ou privilégieront une toilette au lavabo, celles qui choisiront de rester seules ou celles qui préfèreront les activités collectives. Pour y parvenir, à domicile comme en institution, les outils sont toujours les mêmes : l'observation et la connaissance de la personne accompagnée. L'objectif est d'écouter la personne, d'évaluer ses besoins, ses capacités et ses difficultés pour s'adapter à elle. Les professionnels doivent encore et toujours faire preuve d'imagination mais aussi s'appuyer sur une alliance de compétences pour instaurer des stratégies d'accompagnement adaptées à chacun. Le travail d'équipe, la cothérapie ou encore la prise en charge pluridisciplinaire sont autant de pistes qui conduisent à un regard pluriel qui va permettre de décrypter au mieux une personne et de s'adapter à chaque situation, sachant que ses besoins vont évoluer au fil du temps, au fil de sa perte d'autonomie et qu'il faudra alors réévaluer son accompagnement.

Entre Cure et Care, nouvelles approches pour des postures professionnelles adaptées

Article de Frédérique Lucet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 19-20.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Pratique professionnelle, Écoute, Accompagnement, Dépendance, Éthique, Relation soignant-soigné, Relation d'aide, Personne âgée, Soin, Care, Posture professionnelle, Vulnérabilité

De nouvelles approches, émergentes et complémentaires, redessinent nos posture professionnelles dans le sens de relations moins asymétriques, d'une plus grande écoute des personnes accompagnées et de leur point de vue. En portant attention à leur expérience, elles soulignent l'importance et la valeur du travail de Care, complémentaire du Cure, ainsi que l'engagement et les compétences de ceux qui l'exercent : une portée éthique et politique.

Troubles de la mémoire et adaptation à son environnement

Article de Stéfane Hédont Hartmann

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 21-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Personne âgée, Vieillissement, Mémoire, Thérapie

La récupération espacée est une technique de prise en charge des troubles de la mémoire individualisée basée sur la répétition et le rappel d'une information à des délais progressivement de plus en plus longs. Généralement, les personnes présentant des troubles de la mémoire sont capables de rappeler une information à des délais très courts. En augmentant ceux-ci progressivement, il est possible d'améliorer la mémorisation, grâce à l'implication de systèmes de mémoires qui restent préservés. Elle est largement utilisée dans les pays anglo-saxons.

Identifier les besoins pour une meilleure adaptabilité

Article de Cécile Aguesse, Magaly Hilaire

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Besoin, Grille d'analyse, Qualité, Évaluation, Accompagnement, Henderson (Virginia)

Dans le domaine de la prise en soins, l'identification des besoins de la personne est l'essence même de l'adaptabilité, ce, afin de promouvoir un accompagnement de qualité. Afin d'atteindre cet objectif qualitatif, Virginia Henderson a conçu un outil de travail destiné aux professionnels de l'accompagnement, qu'ils exercent au domicile ou bien en institution. Cette grille, constituée de différents items, permet à l'accompagnant de répertorier les besoins non encore satisfaits après les avoir identifiés pour bâtir conjointement un véritable projet d'accompagnement individualisé.

Chacun sa route, chacun son chemin...

Article de Florence Braud

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Rythme, Équipe soignante, Relation soignant-soigné, Besoin, Projet individualisé, Soin, Vulnérabilité

En Ehpad, comme dans tous les établissements, l'organisation rythme l'accompagnement des résidents. Mais ces plans de soins sont-ils au service des résidents ? Des soignants ? L'efficience est évidemment recherchée, mais dans la pratique les besoins des personnes vulnérables sont-ils suffisamment pris en compte et entendus ? A l'heure où tous les professionnels parlent de la prise en charge individualisée, est-ce vraiment une réalité sur le terrain ?

Des activités variées et adaptées à domicile ou en institution

Article de Liza Bousquet

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Culture-Loisirs, Animation, Animation sociale, Activité, Adaptation, Jardinage, Danse, Musique, Photographie, Lecture, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Mémoire, Stimulation, Cognition, Besoin

Pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de troubles apparentés, les activités physiques, manuelles et cérébrales sont essentielles et doivent être pratiquées régulièrement pour être efficaces. Valorisants et apaisants, ces rendez-vous leur permettent d'améliorer leurs capacités cognitives et peuvent ralentir l'avancée de la pathologie. Proposées par un intervenant à domicile ou en institution, elles sont un moyen efficace et complémentaire des aides et des soins à apporter. C'est également un levier vers l'autonomie, l'accueil de jour et ses animations collectives... bref, vers l'institutionnalisation.

Le goût... de vivre ?

Article de Cécile Bacchini

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 10-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement, Maladie d'Alzheimer, Cuisine, Atelier, Animation sociale, Stimulation, Mémoire

Dans la terminologie soignante, le repas est dit "thérapeutique" s'il a pour objectifs de répondre aux besoins nutritionnels de la personne, de favoriser son appétit et de mettre en place les conditions humaines, matérielles et techniques optimisant son autonomie. Au sein de l'accueil de jour pour personnes malades d'Alzheimer où j'exerce, le repas met l'accent sur le partage d'un temps entre les personnes accueillies et les soignants se restaurant eux-mêmes tout en accompagnant. L'alimentation s'inscrit ici à la base et aux fondements de tout acte d'accompagnement.

L'alimentation au coeur de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Cécile Bacchini, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Cuisine, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Plaisir, Aidant familial, Équipe soignante, Autonomie, EHPAD, Goût

Aujourd'hui dans les institutions, le plaisir de manger doit être une priorité pour tous. La loi de 2002 mais aussi le Conseil national de l'alimentation rappellent que l'alimentation doit être compatible avec les attentes des personnes qui y vivent, ce qui signifie que le projet de restauration doit comporter deux éléments essentiels : le désir et le plaisir. Ce plaisir de manger, que ce soit à domicile ou en établissement, doit être au cœur de l'accompagnement. C'est d'ailleurs l'enjeu face à des personnes vieillissantes, sujettes aux troubles de déglutition, aux modifications du comportement à table, aux déambulations, à une satiété rapide et durable, à une anorexie ou à des usures qui conduisent à un risque élevé de dénutrition et au syndrome de glissement.
Pour justement redonner l'envie aux personnes âgées, les aidants qu'ils soient professionnels ou familiaux ont un rôle important à jouer. Les repas ne doivent pas se limiter à des aliments, sans goût, ni texture. L'enjeu est de redonner sa place à la personne, son rôle en l'associant et en favorisant son autonomie... C'est aussi pour ces raisons que de plus en plus d'établissements misent sur des ateliers culinaires et sur des repas thérapeutiques avec la volonté de créer une ambiance chaleureuse porteuse d'échanges... Face aux situations multiples, les professionnels doivent toujours observer pour identifier le problème, trouver la solution adaptée et ensuite personnaliser l'accompagnement et donc le repas.

Dénutrition et syndrome de glissement

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 22, juillet-août-septembre 2016, pp. 12-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Repas, Personne âgée, Vieillissement, Accompagnement, Trouble du comportement alimentaire, Fin de vie, Symptôme, Prévention

La prise en soins d'une personne âgée présentant un syndrome de glissement relève autant d'une réflexion éthique que d'une stratégie de lutte contre la dénutrition. La mise en place d'un projet d'accompagnement personnalisé est un outil de prévention de l'apparition de ce syndrome. Il convient néanmoins de pouvoir réfléchir sur la façon dont nous acceptons que les personnes que nous accompagnons s'approprient leur fin de vie. Le refus alimentaire est souvent une façon de nous signifier que la personne souhaite se retirer de ce monde.