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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Penser, c’est dire non ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Maxime Rovere, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Autorité, Identité, Conscience de soi, Comportement social, Résistance, Colère, Affirmation de soi, Raisonnement

Pour gagner notre liberté, pour nous affranchir des puissances qui veulent nous guider ou nous asservir, nous devons sans aucun doute faire usage de la négation. Non pas d’une négativité systématique, d’une posture d’opposition constante et stérile, mais tout de même : il convient de savoir s’opposer à bon escient à ce qu’on attend de nous, quand le contexte l’exige. C’est à cet usage du « non » que nous avons voulu réfléchir dans ce dossier.
- Et si dire non n’était pas une simple opposition vaine mais au contraire la promesse de forger son identité et de constituer un collectif ? Telle est la thèse que propose, pour commencer, notre rédacteur en chef Martin Legros.
- De la distance ironique à la désobéissance civile, en passant par l’obéissance outrée qui ridiculise l’arbitraire des autorités, les philosophes classiques ont inventé de nombreux stratagèmes pour dire non, en se plaçant non pas face à l’adversaire mais à côté ou au-dessus de lui.
- Une violoniste qui se rebelle contre un professeur abusif, une irréductible anarchiste, un homme qui s’est éloigné du monde du travail, un enfant de la bourgeoisie devenu artiste, une militante qui pratique l’action de rue : nos cinq témoins, dont les parcours sont éclairés par le philosophe Maxime Rovere, racontent les splendeurs et les galères de la résistance.
- Faudrait-il réhabiliter la colère pour en faire une vertu politique ? C’est la proposition de la philosophe Sophie Galabru.
- Finalement, faire usage de sa pensée est ambigu. L’esprit critique nous permet d’échapper à la servilité et à l’obéissance mécanique… mais ne nous précipite-t-il pas parfois dans le complotisme ou dans des défiances absurdes ? Ce sont les questions dont ont débattu l’anthropologue Dan Sperber et le sociologue Gérald Bronner.

Tempêtes sur les identités

Article de Kenan Malik, Anne Warfield Rawis, Duck Wawerly, et al.

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 59, mai 2022, pp. 7-280.

Mots clés : Identité, Identité culturelle, Identité sociale, Concept, Image de soi, Racisme, Discrimination

Si la question identitaire alimente toujours plus désormais la rhétorique conservatrice, voire la plus réactionnaire, elle traverse aussi le discours progressiste et critique au nom de la défense des « minorités » discriminées.
Comme si elle était désormais la question, avec en arrièreplan l’islam, le genre, la race, la nation, etc. Pourtant, il n’est guère de notion plus confuse. Et ce n’est pas sans raison que les sciences sociales nous invitent à nous méfier de l’essentialisme identitaire et de ses implications politiques douteuses. Néanmoins les identités ont la peau dure.

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L'équipe et ses tabous

Article de Pascal Mullard

Paru dans la revue Le Journal de l'animation, n° 228, avril 2022, pp. 34-39.

Mots clés : Travail social : Établissements, Équipe, Management, Tabou, Sexualité, Argent, Opinion, Politique, Religion, Identité

Dans toute l'équipe, il y a des sujets que l'on n'aborde pas. Nous contournons consciencieusement les thèmes qui mettent mal à l'aise - la sexualité, l'argent, les opinions politiques, l'orientation religieuse -, dessinant ainsi une carte des tabous. Paradoxalement, ces évitements sont nécessaires : ils contribuent à donner à l'équipe une identité qui lui est propre...

Jeunes aidants : Une étiquette qui colle à la peau

Article de Eléonore De Vaumas

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3252, 25 mars 2022, pp. 6-12.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Jeune, Relation d'aide, Identité, Groupe de parole, Soutien psychologique

Ce dossier est composé de 3 articles:

Jeunes aidants / Une étiquette qui colle à la peau
Des moments de répit pour un peu de recul
« La jeune aidance développe une conscience politique »

Mineurs enfermés : « Un travail éducatif sans issue »

Article de Delphine Baloul, Laurent Solini

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3251, 18 mars 2022, pp. 26-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Accompagnement de la personne et identité, Sociologie, Détention, Mineur, Adolescent, Identité, Justice des mineurs, Action éducative, EPM (Etablissement pénitentiaire pour mineurs)

Spécialiste de l’incarcération des jeunes, le sociologue Laurent Solini analyse l’impact des déplacements judiciaires et de la discontinuité éducative d’adolescents en établissements pénitentiaires pour mineurs. Ou comment un système d’enfermement s’appuyant sur leur seul comportement empêche tout suivi éducatif et toute construction de soi.

Le conflit relationnel : un phénomène complexe

Article de Dominique Picard, Edmond Marc

Paru dans la revue Santé mentale, n° 266, mars 2022, pp. 26-31.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Émotion, Ambivalence, Conflit, Environnement social, Identité, Interprétation, Pouvoir, Relation, Hiérarchie, Relation interpersonnelle, Subjectivité

Le conte et la construction de soi

Article de Bernard Chouvier

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 21-33.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conte, Traumatisme, Relation familiale, Thérapie de groupe, Intergénérationnel, Imaginaire, Identité, Magie, Symbolique

Le conte permet d’actualiser, de métaphoriser et de dépasser une altération traumatogène des vécus familiaux. Sa structure cyclique, sa narrativité spécifique liée à une mobilisation manifeste de l’imaginaire lui confèrent une capacité élaborative suffisante pour engager le sujet dans une mise à l’épreuve identitaire corrélée à un étayage intersubjectif en mesure de lui offrir une ouverture symbolique adéquate. L’analyse du conte russe L’oiseau de feu met en évidence les différentes manières dont dispose le conte pour symboliser les transformations nécessaires à la progression maturative individuelle, au-delà des conflits familiaux rencontrés. L’auteur présente les trois temps du dispositif du groupe-conte au cours desquels se manifestent, à mesure que se développe une processualisation psychique groupale, la mise en jeu des niveaux inter et transgénérationnels ainsi que la résolution des conflits familiaux.

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Le conte créatif. Méthodologie thérapeutique pour les enfants victimes de traumatisme psychique

Article de Marie Christine Gryson Dejehansart

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 117-136.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Conte, Traumatisme, Identité, Viol, Identification, Résilience, Enfant, Thérapie, Imaginaire, Psychanalyse

La méthodologie exposée dans cet article a été élaborée voici plus de vingt ans pour et avec les enfants victimes de viols, l’ampleur des dégâts psychiques ayant été révélée par l’expertise judiciaire. La démarche théorique s’inspire de la phénoménologie des modes d’expression du sujet qui s’avèrent être à la fois révélateurs et moteurs thérapeutiques du trauma. La démarche pratique renvoie au constat de l’adéquation universelle du conte avec la mentalité infantile, tricotant un espace de fiction transitionnelle, facteur de résilience. L’expérience de création de contes avec les enfants victimes d’agressions psychocorporelles a objectivé les indicateurs de destruction et corrélativement les indicateurs de reconstruction psychique de l’identité. Cette méthode propose dix ancrages thérapeutiques à partir de balises narratives dûment décryptées. La thérapie par le conte créatif est applicable à toute autre problématique traumatique, en collectif ou en individuel.

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Représentations du féminin et processus identificatoires à partir du conte Hansel et Gretel

Article de Valérie Collart, Véronique Lopez Minotti

Paru dans la revue Dialogue, n° 235, mars 2022, pp. 35-50.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Conte, Transmission, Identification, Femme, Identité, Représentation sociale, Approche historique, Stéréotype

Pouvant être lu à différents niveaux, le conte a une valeur universelle, atemporelle et, paradoxalement, il est un vecteur de transmission sociale ancré dans son temps. À travers l’étude du conte Hansel et Gretel, les auteures de cet article y font part de leurs réflexions sur les fonctions et rôles du conte, dans ses différentes dimensions intra, inter et transpsychiques. Les figures féminines négatives qui y sont présentées et le processus d’identification en contre de Gretel rendent compte de sa construction identitaire, mais également des représentations sociale et historique du féminin transmises à travers le temps.

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L’art-thérapie et les adolescents : clinique d’une évidence

Article de Laura Martin Excoffier, Lony Schiltz, Jean Luc Sudres

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 61, n° 1, janvier-mars 2022, pp. 84-92.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Art-thérapie, Adolescent, Devenir, Identité

Puisque la médiation se trouve au cœur de la dynamique adolescente, l’art-thérapie apparaît comme un moyen privilégié de prise en charge de l’adolescent, notamment lors de séances groupales. Des séances de médiation peuvent revêtir la fonction de rites de passage, permettant à la fois le développement social et l’émergence d’une personnalité en train de se construire. Le moratoire identitaire lié à cet âge apparaît souvent comme une période dont il est difficile de sortir sans aide, tout comme il est compliqué d’accéder à la réalisation identitaire. Ainsi, alors que la quête identitaire malmène les psychés de ces jeunes, l’art-thérapie se place dans une position étayante dans les changements biologiques, cognitifs et sociaux. Le thérapeute se doit de comprendre la souffrance lorsqu’elle s’exprime, en particulier dans les créations artistiques, et de permettre l’établissement d’une bonne alliance thérapeutique, en respectant le code mis en œuvre par l’adolescent. C’est pour cela que l’art-thérapie apporte toute sa contribution, en complément du langage, dans sa dimension communicative, dans son aide à l’élaboration psychique, dans son soutien à l’imagination et à l’autonomie. Elle se présente également comme lien entre le monde interne et la réalité extérieure, et offre la possibilité de permettre une écriture de soi, une trace dans le groupe de soin, mais aussi une trace de son passage de l’enfance à l’âge adulte.

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