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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 323

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Des incubateurs au service de l'emploi local

Article de Eric Larpin

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 32-33/2628-2629, Semaine du 29 août au 4 septembre 2022, pp. 34-36.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Emploi, Création d'emploi, Développement local, Aménagement du territoire

Les incubateurs accompagnent les porteurs de projets de l'économie sociale et solidaire (ESS), aidant ainsi les collectivités à fournir de nouveaux services. Les porteurs de projet collectif ne se retrouvent pas forcément dans les incubateurs classiques et ont besoin d'un autre dispositif, plus adapté à l'ESS. Les incubateurs de l'ESS ont des modèles mixtes de financement, avec plusieurs collectivités et des acteurs de la finance solidaire, comme France Active.

Capital, ressource ou problème ? L’âge de la jeunesse dans les politiques d’emploi au Canada, au Québec et en France

Article de Maria Eugenia Longo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 21-45.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Politique de l'emploi, Âge, Représentation sociale, Jeune, Marché du travail, Référentiel, Canada, France, Québec

Malgré son apparente neutralité chronologique, l’âge reste une construction sociale et étatique. L’usage de l’âge dans l’action publique ne peut pas se réduire à une simple mesure démographique ou budgétaire. En effet, à travers ses mesures et ses classements, l’âge bâtit des représentations sociales dans les catégories de la population et dans les normes liées aux stades de la vie. Cet article compare la manière dont les politiques d’emploi jeunesse menées pendant une quinzaine d’années dans différents contextes font émerger des représentations spécifiques de l’âge de la jeunesse, de son rôle sur le marché du travail ou dans l’économie et de la fonction de l’aide publique à son égard. Les résultats permettent d’identifier différentes logiques de régulation de l’âge de la jeunesse au sein des programmes visant soit à former et à qualifier la jeunesse en tant que capital pour l’économie, soit à activer individuellement la jeunesse en tant que ressource sociale, soit, enfin, à insérer les jeunes pour résoudre leurs difficultés, considérées comme un problème présent pour le marché du travail. Les résultats sont issus d’une analyse documentaire (descriptive et sémantique) de plus de 80 politiques et programmes d’emploi jeunesse au Canada, au Québec et en France. Cette analyse est complétée par l’analyse interprétative d’entretiens semi-directifs avec des coordonnateurs des principales politiques dans chaque contexte. Une approche cognitive est mobilisée pour l’étude des politiques d’emploi jeunesse, souvent analysées uniquement à partir de descriptions de programmes ou de conditions socioéconomiques.

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La catégorie d’âge n’est plus une catégorie pertinente de l’action publique

Article de Anne Marie Guillemard

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 147-163.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Âge, Sociologie, Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Emploi, Parcours professionnel, Réforme, Conditions de travail, Formation professionnelle continue, Espérance de vie, Protection sociale, Solidarité, Intergénérationnel

Anne-Marie Guillemard : "Je suis professeur émérite de sociologie de l’université Paris Cité (anciennement Paris Descartes-Sorbonne), membre du Centre d’étude des mouvements sociaux, de l’Académie européenne des sciences et membre honoraire de l’Institut universitaire de France où j’ai passé dix années de ma vie professionnelle. Enfin, un dernier élément important pour comprendre « d’où je parle », je suis membre qualifiée auprès du Haut Conseil de l’enfance, de la famille et de l’âge (HCFEA), après avoir siégé au Conseil d’orientation des retraites (COR).
En retraçant mentalement mon parcours pour cet entretien, je me suis aperçue que cette question de la catégorisation par l’âge a traversé tous mes travaux et que, depuis mes débuts, je questionne la pertinence de la catégorie d’âge comme catégorie, tant d’analyse que de gouvernement des populations."

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La formation aux marges de l'emploi

Article de Emmanuelle Chabbert, Frédéric Rey, Carole Tuchszirer

Paru dans la revue Education permanente, n° 232, septembre 2022, pp. 5-159.

Mots clés : Travail-Emploi, Formation, Emploi, Décrochage scolaire, Compétence, Chômeur, Formation initiale, Politique de l'emploi, Formation professionnelle

Initialement ancrée dans le Code du travail, la formation professionnelle a longtemps privilégié "les étages nobles" du salariat (les hommes, les cadres, l'industrie, les grandes entreprises, les salariés en CDI et à temps complet), en restant peu sensible aux transformations du marché du travail et à la discontinuité croissante de l'emploi, faite d'emplois plus ou moins stables, de chômage, d'épisodes de précarité, qui maintiennent un nombre considérable de personnes dans les marges d'un salariat en pleine mutation.
Depuis une dizaine d'années, les réformes ont tenté de modifier le système de formation professionnelle pour le redéfinir à partir des catégories sociales les plus marginalisées (demandeurs d'emploi, jeunes, salariés sans qualification, TPE…).
L'attention portée aux marges de l'emploi s'accompagne également d'une volonté de libéraliser le système en l'ouvrant à des acteurs, des espaces, et des modalités également situés aux marges du système productif.
Ce dossier d'Éducation permanente défend l'idée que le système de formation s'est progressivement transformé en un paradigme original, centré sur l'individu, libéralisé, désintermédié pour partie, orienté vers le retour à l'emploi et soucieux de répondre aux besoins des entreprises.

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Territoires zéro chômeur : "Les élus doivent être attentifs à ne pas prendre le leadership"

Article de Daniel Le Guillou, Rouja Lazarova

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 24/2620, Semaine du 20 au 26 juin 2022, p. 43.

Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Chômage de longue durée, Emploi, Création d'emploi, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Dispositif d'insertion, Territoire, Collectivité territoriale, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Participation

Daniel Le Guillou, auteur du livre "Zéro chômeur. Mobilisez votre territoire pour l'emploi", tire le bilan des cinq ans d'expérimentation, et relève les points qui doivent faire l'objet d'une attention particulière.

Quand fin du monde rime avec fin du mois

Article de Margot Hemmerich, Christian Bellavia

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3265, 24 juin 2022, pp. 18-21.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Éducation, Jeune, Échec scolaire, Crise, Création, Emploi, Écologie, Précarité, Réseau, École, Personne handicapée, Jeune en difficulté, Formation professionnelle, Apprentissage, Mission locale pour l'emploi

Chaque année, en France, près de 100 000 jeunes sortent du système scolaire sans diplôme et en perte de sens ou de repères. En parallèle, l’Agence de la transition écologique (Ademe) estime qu’un million d’emplois devraient être créés dans le secteur de la transition écologique d’ici à 2050. C’est pour répondre au double défi de la crise sociale et de la crise écologique que s’est créé le réseau des écoles Etre.

La rupture du contrat de travail à l’initiative du salarié

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3264, 17 juin 2022, pp. 16-22.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Droit du travail, Parcours professionnel, Contrat, Rupture du contrat de travail, Démission professionnelle, Retraite

Le secteur social et médico-social connaît un turn-over très important. Si les salariés qui décident de mettre fin à leur contrat de travail à durée indéterminée optent souvent pour la démission, d’autres modes de rupture existent. Tour d’horizon des différentes possibilités.

Le recrutement de travailleurs étrangers

Article de Alison Dahan, Clarisse Girard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3263, 10 juin 2022, pp. 16-21.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Recrutement, Travailleur immigré, Manque, Loi, Emploi, Ressources humaines, Titre de séjour, Employeur, Fiscalité, Ukraine

Confronté à une pénurie de personnel, le secteur social et médico-social peut être amené à faire appel à des travailleurs étrangers. Rappel des principales obligations pour le recrutement de ressortissants étrangers non européens, et des dispositions dérogatoires applicables aux réfugiés ukrainiens.

Le contrat d’emploi pénitentiaire

Article de Gautier David

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3262, 03 juin 2022, pp. 14-18.

Mots clés : Travail-Emploi, Emploi, Dispositif d'insertion, Insertion professionnelle, Droit du travail, Administration pénitentiaire

La réforme du travail en milieu carcéral, entrée en vigueur le 1er mai 2022, rapproche le droit du travail pénitentiaire du droit commun, notamment en créant le contrat d’emploi pénitentiaire. Objectif : mieux préparer l’insertion professionnelle des personnes détenues.

L’insertion à deux vitesses : la mise en œuvre du changement territorial au défi des bureaucraties sociales. Le cas de la politique d’insertion par l’emploi de la métropole de Lyon

Article de Hélène Monnet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2022, pp. 19-39.

Mots clés : Travail-Emploi, Action sociale, Insertion professionnelle, Bureaucratie, Territoire, Milieu urbain, Groupe, Politique, Emploi, Prise en charge, Prestation sociale, RSA, Lyon

Cet article s’intéresse à la mise en œuvre d’une politique d’insertion territoriale dans le cadre institutionnel spécifique d’une métropole. En effet, la métropole de Lyon, créée au 1er janvier 2015, regroupe les compétences de l’ancienne communauté urbaine et du conseil départemental sur le territoire lyonnais et 58 communes alentour. Toute l’action sociale a donc été prise en charge par une collectivité nouvelle, aux compétences particulières. Les orientations de la politique d’insertion sont à ce titre plutôt révélatrices des enjeux politiques de l’intervention sociale en contexte métropolitain : il s’est agi de concevoir l’insertion comme un réservoir d’emploi, comme de l’investissement social à disposition des entreprises du territoire dans le cadre d’une politique renommée « insertion par l’emploi ». Cette conception modernisée de l’insertion n’a pas été sans conséquence pour des bureaucraties sociales territoriales aux pratiques de travail relevant de l’habitude et s’inscrivant dans des réseaux d’interconnaissance locaux. Cet article questionne donc les ajustements d’administrations et de partenaires de l’insertion sociale et professionnelle face à des orientations politiques ainsi que leurs conséquences sur les parcours d’allocataires. L’argumentation s’attache à montrer la spécificité lyonnaise dans l’accentuation d’une prise en charge des parcours d’allocataires très segmentée selon l’employabilité directe des bénéficiaires du RSA. Les acteurs bureaucratiques peuvent démontrer des formes de résistance par la non- mobilisation des dispositifs d’insertion par l’emploi, renforçant de facto une hiérarchisation des parcours d’allocataires.

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