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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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« Je maigris, donc je suis ! » L’anorexie à l’adolescence, détour ou impasse 

Article de Jean Pierre Benoit

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 73, janvier-mars 2017, pp. 57-66.

Mots clés : Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Déni, Anorexie, Image du corps

Loin des premières hypothèses qui la considéraient comme une forme d’hystérie, l’anorexie a été théorisée comme une altération de l’image du corps et des relations objectales. À l’adolescence, elle s’apparente à un détour addictif face au processus adolescent. Le déni et la dysmorphophobie permettent à l’anorexique de s’opposer à ses parents et aux équipes soignantes. Les soignants doivent prendre une position tierce pour affronter l’opposition sans la renforcer, au risque de la voir s’aggraver.

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Du terrorisme djihadiste

Article de François Richard, Michèle Bertrand, Julien Guillou

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 119-166.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Justice-Délinquance, Islam, Adolescent, Terrorisme, Intégrisme, Psychologie, Influence sociale, Europe

Dans la partie actualité de ce numéro, trois articles sont consacrés au djiadisme :
- Du terrorisme djihadiste : Cet article prolonge l’ouvrage L’actuel malaise dans la culture : le clivage entre courant civilisé et agressivité contre la culture nourrit un désaveu de la destructivité à l’œuvre dans la psychologie collective et même dans la pensée critique - de sorte que le jugement reste en suspens. Le surmoi est affaibli, puis perverti. L’islamisme radical constitue une forme typique d’un surmoi sadique et paranoïaque bien plus qu’il ne résulte de fragilités identitaires narcissiques.
- Le djihadisme à l’adolescence : Comment des adolescents élevés dans la culture européenne peuvent-ils s’engager dans le djihadisme terroriste ? En montrant le retour du théologico-politique et son effet potentiellement totalitaire, l’auteur montre l’articulation possible entre un mal-être dans la culture, dont il s’agit d’établir les traits spécifiques, et un mal-être personnel qui dérive dans la haine, et la destructivité.
- La fascination pour l’islamisme : Ce texte cherche à discerner les conditions d’intelligibilité de l’émergence du fanatisme islamiste en Europe. La fascination exercée par l’islamisme sur le Vieux Continent désigne ici conjointement l’attraction pour le djihad et la cécité intellectuelle devant le phénomène. Ce symptôme du contemporain fait l’objet d’une interprétation axée sur les effets de "vérité historique" convoqués chez les peuples concernés, tout en interrogeant les enjeux posés au travail de culture des hommes

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Débuts de traitements

Article de Catherine Chabert, Vassilis Kapsambelis, Emmanuelle Chervet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 35, n° 99, janvier-mars 2017, pp. 9-118.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Transfert, Névrose, Identification, Adolescent, Consultation, Psychanalyse, Parole

Les débuts de traitement d’adolescents ou de jeunes adultes confrontent à des éprouvés de transfert d’emblée fortement mobilisés. L’excitation pulsionnelle et l’ambivalence caractérisent la situation analytique et les résistances renforcées par la crainte de trahir les objets d’amour originaires. La cure d’un jeune homme obsessionnel de vingt-trois ans, et sa mise en perspective avec L’Homme aux rats soutiennent cette hypothèse.
Les débuts de soin avec les adolescents doivent tenir compte de leur difficulté à investir une parole adressée au thérapeute, et de l’état de crise permanente qu’ils vivent tant qu’ils ne peuvent s’appuyer sur des représentations corporelles personnelles et qu’une organisation interne conflictuelle n’a pu se réinstaurer. L’histoire clinique en deux temps d’un long suivi en consultations thérapeutiques illustre ce double processus.

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La référence collective : une démarche en mouvement, des interactions dynamiques

Article de Catherine Martin, Bertrand Jeauneau

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 35-50.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeunesse-Adolescence, Éducation spécialisée, Accompagnement, Approche systémique, Groupe, Individu, Adolescent, MECS, Jeune majeur, Attachement, Identification, Relation enfant-parents, Psychologue, Chef de service éducatif, Travail d'équipe, Projet individualisé, Interaction

Deuxième prix des jeunes auteurs - Psychologue et chef de service dans deux structures éducatives distinctes, tant dans leurs projets que dans leurs localisations, mais accueillant toutes deux des adolescents, nous nous sommes retrouvés sur la nécessité d’interroger la pratique de la référence éducative, méthodologie couramment répandue, qui impacte considérablement la vie relationnelle dans nos services. La façon dont cette référence est désignée peut avoir un impact psychique important en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Ce nouveau paradigme que nous avons nommé « référence collective » utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer. La mise en œuvre de la référence collective nous paraît pouvoir constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.

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Eduquer au monde : Entrevoir l'éducateur comme un référent culturel

Article de Elsa Gambin

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 19-33.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Adolescent, Socialisation, Culture, Transmission, Relation éducative

Souvent reléguée à une simple « plus-value » institutionnelle, la médiation culturelle devrait pourtant être un élément central de la pratique éducative. Au-delà des discours et des enjeux institutionnels, il s’agit de comprendre en quoi cette transmission culturelle, nécessairement adaptée, constitue un levier pour des adolescents fragiles sur le chemin de la socialisation. Mais peut-être aussi, et surtout, de mieux comprendre qui sont les travailleurs sociaux soucieux d’un partage commun, ces « passeurs de culture », animés, semblent-ils, de convictions et de valeurs communes.

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La patiente anorexique a-t-elle encore une place dans la thérapie familiale ? Etat des lieux et recommandations thérapeutiques

Article de Solange Cook Darzens

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 4, décembre 2016, pp. 327-344.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Anorexie, Adolescent, Thérapie familiale, Modèle, Méthode, Approche systémique, Individu, Fratrie, Père, Fille

Des liens privilégiés se sont tissés dès les années 1970 entre la thérapie familiale et les troubles du comportement alimentaire de l’adolescent. Les formes de thérapie familiale appliquées à ces troubles n’ont cessé d’évoluer, donnant naissance à des modèles très diversifiés, dont certains tendent à rétrécir la place accordée à la patiente (et à sa fratrie), voire à l’exclure du processus thérapeutique. De surcroît, les modalités thérapeutiques perçues comme aidantes par les patients (approches individuelles et thérapie familiale centrée sur les relations familiales) ne concordent pas avec les thérapies reconnues comme étant les plus efficaces (thérapie familiale conjointe et thérapie parentale centrées sur l’amélioration des symptômes), un décalage qui constitue une autre forme d’exclusion pour les patients. De manière synergique, ces deux types d’« exclusion » tendent à affaiblir l’efficacité de modèles de thérapie familiale, certes « probants » mais dont les taux de réussite restent modestes. Dans cet esprit, nous faisons plusieurs recommandations thérapeutiques qui redonnent pleinement sa place à la patiente et mobilisent ses ressources, dans le cadre d’un modèle de thérapie familiale souple, intégratif et modulaire. Des pistes de recherche sont également évoquées.

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Grandir avec un handicap

Article de Lucien Coudrin, Bernard Golse, Sarah Salmona, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 44, octobre 2016, 323 p..

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Jeunesse-Adolescence, Enfant handicapé, Parents, CAMSP, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Autonomie, Scolarisation, Puberté, Adolescent, Identité, Inhibition, Réseau, Relation famille-institution, Période de latence, Handicap mental, Changement, Maladie neuromusculaire

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Créer pour ne plus détruire

Article de Lena Vissler

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 70-73.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Délinquance juvénile, PJJ, École, Adolescent, Échec scolaire, Témoignage

Un texte d’une étudiante qui découvre le monde de la Protection judiciaire de la jeunesse. Un texte pour essayer de comprendre pourquoi la délinquance des mineurs et surtout pourquoi autant de jeunes franchissent les portes de la Protection judiciaire de la jeunesse ; des points communs entre les jeunes rencontrés à la PJJ et de la découverte de leur monde singulier à une possible solution à travers les mains qui créent pour ne plus détruire.

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aiRe d’ados, un dispositif au service des jeunes en situation d’impasse suicidaire et de leurs réseaux

Article de Nathalie Schmid Nichols, Yasmine Cebe, Anne Edan, et al.

Paru dans la revue Empan, n° 103, septembre 2016, pp. 54-60.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Suicide, Prévention, Risque, Réseau, Transversalité, Adolescent

Cet article présente un dispositif transverse genevois développé avec des membres d’institutions de la santé et du social, travaillant auprès de jeunes en situation de risque suicidaire. Notre région possédant de nombreuses ressources d’aides, il nous importait de ne pas créer « une institution de plus » mais de tisser un filet de sécurité autour de l’adolescent suicidant, de penser une aire au service du collectif et de nos liens, souvent mis à l’épreuve dans le suivi des adolescents.

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