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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Cliniques transculturelles 3

Article de Thierry Baubet

Paru dans la revue L'Autre, vol. 18, n° 1, janvier-mars 2017, pp. 9-86.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Altérité, Traumatisme, Trouble du langage, Enfant de migrant, Mariage, Migration, Médecine, Deuil, Inégalité, Tradition, Rite, Autorité, Peinture, Conte, Idéologie, Autisme, Genre, Sri Lanka, Mali, Togo, Sénégal

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Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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Se déplacer à domicile : soutien à la fonction symbolisante dans une consultation thérapeutique familiale

Article de Elisabeth Lévy

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 72, 2016, pp. 114-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Soin, Soins à domicile, Deuil, Histoire familiale

Déplacer le dispositif du soin au domicile ne va pas de soi. Il arrive que les patients nous amènent à agir, à nous déplacer, à créer une nouvelle aire thérapeutique pour penser. La visite à domicile (vad) est alors apparentée à la technique du psychodrame. Lorsque la mort « recouvre » une naissance, ici au décours d’une grossesse gémellaire primipare, l’histoire familiale est mise à mal. Le travail psychique qu’implique la venue d’enfant, au niveau narcissique, au niveau objectal, est mis en difficulté. Nous tenterons de montrer comment nous avons pensé la visite à domicile comme un soin pour la relance représentationnelle, travaillé autour de la fonction symbolisante de l’objet par un « acte parlant ». Ce dispositif part d’un travail sur l’inter-transfert des co-thérapeutes, qui est d’autant plus sollicité dans le cadre de la vad, pour qu’un dialogue intersubjectif reprenne entre deux parents.

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Accompagnement des familles dont un membre présente une situation de handicap

Article de Françoise Peille

Paru dans la revue Empan, n° 104, décembre 2016, pp. 89-96.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Relation équipe éducative-famille, Deuil, Attachement, Handicap, Accompagnement, Soutien à la parentalité, Enfant handicapé

La présence d’un membre en situation de handicap dans une famille pose la délicate question de l’aide à apporter à toute la famille et plus spécialement aux proches accompagnants. Cela met en jeu la problématique de la perte et du deuil, de la relation entre les accompagnants et leur enfant dans leur parentalité et de la réorganisation de chacun dans son économie psychique. Les modalités d’aide aux parents doivent tenir compte de la dynamique psychique mise en branle par l’arrivée de cet enfant porteur d’une différence dans leur histoire personnelle, de leur fragilité narcissique, de la place particulière de cet enfant dans leur investissement, sans oublier la culpabilité inhérente à cette situation.

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Honte et culpabilité chez la femme enceinte suite à une interruption médicale de grossesse

Article de Jessica Schulz, Bérengère Beauquier Maccotta, Marie José Soubieux, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LIX, n° 2, juin-décembre 2016, pp. 361-423.

Mots clés : Enfance-Famille, Interruption médicale de grossesse, Périnatalité, Deuil, Recherche, Honte, Culpabilité, Grossesse, État dépressif, Approche clinique

La perte d’un enfant lors d’une interruption médicale de grossesse (IMG) constitue une forme spécifique de deuil et fait craindre des conséquences sur la grossesse suivante. Cette recherche étudie les vécus de honte et de culpabilité lors de cette grossesse qui suit. Le matériel est issu d’un protocole clinique se référant à la psychanalyse en milieu hospitalier. Le chercheur réalise trois entretiens semi-structurés au cours de la grossesse. La honte et la culpabilité se retrouvent nettement lors d’une grossesse qui suit une IMG. L’intensité et le mode d’expression de ces deux mouvements freinent ou contribuent à l’investissement du bébé décédé et du bébé actuel. La honte et la culpabilité sont à comprendre comme les deux pôles d’un gradient continu. Leur étude dans le contexte d’une grossesse suivant une IMG permet de donner des repères sémiologiques et psychopathologiques pertinents dans le cadre d’une prévention primaire et secondaire des troubles de la parentalité et des dysharmonies relationnelles précoces.

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Le contretransfert au cours des thérapies du couple vieillissant

Article de Marguerite Charazac Brunel

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 93-104.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Contre-transfert, Couple, Personne âgée, Deuil, Psychothérapie, Rêve, Anxiété, Émotion

La psychothérapie du couple âgé suscite des réactions transférentielles et contretransférentielles spécifiques où les mouvements émotionnels doivent être reconnus et contenus dans le cadre du préconscient. Les vécus d’angoisse de mort révèlent un vécu de mort déjà ressenti profondément dans l’inconscient, présent depuis longtemps. Fort heureusement, les personnes âgées restent le plus souvent très désireuses de faire part de leurs angoisses de mort, mais aussi de leurs rêves. Les rêves restent – quel que soit l’âge du sujet – la voie royale vers l’inconscient, mais aussi vers le rétablissement des interactions avec le thérapeute. La psychothérapie du sujet endeuillé, en particulier grâce à l’analyse des rêves, permet une ouverture vers de nouveaux liens. L’article présente ici la création d’un nouveau « jeune couple de partenaires âgés ».

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L’attachement blanc dans la relation d’aide

Article de Géraldine Pierron Robinet, Magalie Bonnet, André Mariage

Paru dans la revue Dialogue, n° 212, juin 2016, pp. 117-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Trouble du comportement, Attachement, Deuil, Relation d'aide

L’accompagnement de la maladie d’Alzheimer pose avec insistance aux familles la question de l’élaboration des pertes successives de leur proche. Mais le pré-deuil et ses avatars semblent se décliner selon des modalités spécifiques chez l’aidant familial, nous invitant à clarifier ce concept dans la relation d’aide familiale. À partir des travaux de Green sur les vécus psychiques qualifiés de « blancs », tels que le deuil blanc, l’objet blanc et la psychose blanche, cet article analyse l’effet de résonance inconscient, dans la relation d’aide, d’une perte restée encryptée dans la psyché de l’aidant. Les auteurs s’appuient sur deux vignettes cliniques pour illustrer leur propos. Ainsi la ré-actualisation d’une perte non symbolisée peut avoir des incidences affectives et relationnelles, désorganisantes pour l’aidant familial, en entraînant la formation d’un attachement blanc dans la relation d’aide. Le retour de l’objet blanc incorporé redoublerait alors la douleur morale de l’aidant, paralysant son économie pulsionnelle et la mise en œuvre de son travail de pré-deuil.

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Le deuil périnatal : la question de la reconnaissance sociale et juridique des bébés mort-nés

Article de Mélissa Alexandre, Justine Gaugue

Paru dans la revue Devenir, vol. 28, n° 1, 2016, pp. 5-20.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Mort, Fœtus, Périnatalité, Deuil, Parents, Rite, Législation, Droit, Société, RECONNAISSANCE, FRANCE, BELGIQUE

Peu importe le terme, vivre une perte périnatale implique une grande souffrance. Le manque de reconnaissance que les couples peuvent ressentir est susceptible de compliquer davantage le processus d'élaboration du deuil. Dans ce cadre, les gouvernements successifs tentent, depuis quelques années, en France et en Belgique, de modifier le cadre légal afin de reconnaître les bébés morts-nés plus précocement. Sur la base de la littérature existante, l'article se questionne dès lors sur les possibles évolutions du deuil périnatal à la lumière de ce contexte social et juridique. Bien que la mise en place de rituels et l'accompagnement proposé aux couples puissent les aider, il semble que la dimension sociale et collective, nécessaire à l'élaboration du deuil continue de manquer.

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Deuil traumatique de la mère et expression somatique du bébé

Article de Rose Angélique Belot, Houari Maïdi

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LVIII, n° 2, décembre 2015, pp. 407-436.

Mots clés : Santé-Santé publique, Deuil, Mère, Nourrisson, Maladie psychosomatique, Relation enfant-mère, Interaction

Cet article discute des liens étroits qui existent entre l’expression somatique ultra-précoce du bébé et des conflits intrapsychiques anciens non élaborés chez les parents. Lors d’une naissance, la reviviscence des états antérieurs du moi et la confrontation du parent à une nouvelle configuration psychique peuvent solliciter le deuil et la reviviscence d’affects bruts. Ceux-ci représentent alors une véritable charge traumatique. Les répercussions sur la qualité des interactions précoces engagées entre la mère et son enfant sont rapides, particulièrement lorsque l’environnement ne réussit pas sa fonction d’étayage et de contenance des éprouvés bruts maternels « enkystés ». La présentation d’un cas prototypique de ce type de fonctionnement montre comment s’exprime le débordement de l’appareil psychique de la mère avec échec des fonctions de contenance et de traitement des excitations à l’égard du bébé et de son appareil psychique encore immature. Dans ce cas, l’expression chez le bébé est de type somatique.

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Les théories psychanalytiques du couple et leur évolution

Article de Haydée Popper Gurassa, Jean G. Lemaire

Paru dans la revue Dialogue, n° 210, décembre 2015, pp. 11-83.

Mots clés : Psychanalyse, Thérapie de couple, Inconscient, Groupe d'appartenance, Deuil, EHPAD, Institution, Mort, Soin, Couple, Gériatrie, Rire, Humour, Rêve, Filiation, Identité, Rencontre, Amour, Réseau d'information et de communication, Relation familiale, Thérapie familiale

Dans ce numéro seront abordées les évolutions cliniques et théoriques que traverse le travail psychanalytique en couple et notamment les thérapies de couple : évolution de leurs conditions de réalisation, de leurs motivations, formes nouvelles des relations amoureuses contemporaines, aide à la séparation, à la reprise de relations entre « ex », inhibitions sexuelles, familles « recomposées »... Ces évolutions nécessitent le développement de concepts spécifiques, originairement liés à l’intrapsychique, aux phénomènes groupaux et familiaux et leur extension : pathologie psychotique, processus identitaires inconscients, conflits du Moi et du Nous, ruptures, reprises, phénomènes d’emprise, passages à l’acte. Ce numéro traitera des bouleversements anthropologiques contemporains, souvent liés à une temporalité nouvelle modifiant la notion de durée. Le travail approfondi qui s’impose parfois en cure conjointe permettra de faire saisir les dimensions méthodologiques d’interventions thérapeutiques psychanalytiques, dans le cadre d’un transfert partagé entre les dimensions individuelles ou groupales.

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