Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 91

Votre recherche : *

Le harcèlement scolaire, « une haine narcissique »

Article de Claude Monneret

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 139-147.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Groupe, Enfant, Adolescent, Émotion, Violence, Maltraitance, Établissement scolaire, HARCELEMENT

Le harcèlement scolaire est une défense narcissique du sujet vis-à‑vis d’une menace de désorganisation psychique et/ou l’affirmation d’un narcissisme triomphant. Chez les auteurs de harcèlement, on repère des troubles psychiatriques narcissiques alors que les suiveurs et les observateurs peuvent présenter une personnalité névrotique. Le sujet recourt à la haine pour se consolider narcissiquement à travers une relation sadomasochiste qui peut évoluer vers une violence destructrice où entre en jeu la pulsion de mort. L’identification et l’empathie à l’égard d’autrui sont suspendues. La pulsion agressive supplante la pensée et l’échange de paroles entre les protagonistes.

Accès à la version en ligne

Comment travaille-t-on avec les enfants à partir des contes ?

Article de Catherine Vanier, Ophélie Vivier

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 88-95.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Livre, Conte, Imaginaire, Cure analytique, Enfant

Les contes de fées jouent encore aujourd’hui un rôle essentiel pour les enfants. Tout en s’adressant à leur imaginaire, ils viennent leur donner des solutions aux problèmes qu’ils se posent au fil de leur développement. Comment devenir plus grand ? Comment inventer des solutions pour venir à bout de ce qui nous angoisse et nous fait peur ? La participation des parents à la transmission et à la lecture de ces contes est également très importante, elle rassure l’enfant sur la violence qui est en lui et qui peut être reconnue par l’autre et dépassée par les héros du conte auquel il va s’identifier. Différents des livres que nous leur donnons à lire de nos jours, pour la plupart à visée purement éducative, la magie, voire la « folie » de certains contes sont plus proches de leur réalité, et l’approbation par l’adulte qui en fait la lecture est essentielle pour leur construction. C’est ce que nous constatons chaque jour lorsque les enfants nous amènent des contes de fées dans les cures analytiques.

Accès à la version en ligne

« Ce n’est pas en donnant un livre qu’on donne la lecture »

Article de Claude Ponti, Grégory Voix

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 60-68.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lecture, Livre, Enfant

Grégory Voix interroge l’auteur-illustrateur de livres pour enfants Claude Ponti sur la place du livre dans la construction de l’enfant. Apporter la lecture nécessite plus que de simplement donner un livre, et ne saurait se faire sans un accompagnement et un échange entre l’adulte et l’enfant. La mort, la pauvreté ainsi que de nombreux sujets difficiles avec lesquels les enfants sont aux prises peuvent être abordés, car le livre par essence propose différents niveaux de lecture dont l’enfant peut s’emparer à plusieurs âges, pour lui permettre de trouver des réponses à ses questionnements. L’itinéraire de cet entretien, en passant par l’histoire, les livres et les combats menés par l’auteur, permet d’éclairer sous un jour nouveau le temps de l’enfance dans ses rapports à la lecture.

Accès à la version en ligne

Lire à des bébés, est-ce bien sérieux ? L’expérience d’une bibliothécaire

Article de Blandine Aurenche

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 49-59.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Livre, Bibliothèque, Lecture, Nourrisson, Enfant

L’inégalité des enfants devant la lecture et les apprentissages scolaires n’est pas une fatalité. Les travaux de chercheurs ou de praticiens venant d’horizons divers et réunis autour du Pr René Diatkine prouvent que les enfants naissent égaux dans leur goût pour les récits, pour les jeux de langage jusqu’à l’âge de 4-5 ans. Il est étonnant de constater combien le très jeune enfant est prêt à montrer un grand appétit vis-à‑vis des lectures d’albums, de poésie. Mais cette mise en appétit nécessite de la part de l’adulte une façon de lire, d’observer, une disponibilité, un choix de livre exigeant. Transmettre, grâce à ces lectures et dans un contexte rassurant, une langue riche, variée, donnera à l’enfant la capacité de réfléchir, de penser.

Accès à la version en ligne

De l’objet à l’histoire, le livre dans le développement de l’enfant

Article de Marie Paule Thollon Béhar, Sophie Ignacchiti

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 82, juin 2019, pp. 39-48.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Livre, Enfant, Psychologie du développement, Symbolique, Langage

Le livre peut accompagner l’enfant dans son développement dès le plus jeune âge. Dans une première partie, nous en suivrons les principales étapes tout en mettant en lumière les enjeux principaux : découverte de l’objet-livre, accès à l’imaginaire et au langage. Les apports de la recherche insistent dans une deuxième partie sur le rôle de l’adulte dans l’engagement de l’enfant au cours de sa rencontre avec le livre. L’adulte apparaît comme le médiateur essentiel qui, par sa posture, peut initier le plaisir de lire.

Accès à la version en ligne

Le genre et l'aide familiale aux senoirs dépendants

Article de Maks Banens, Julie Thomas, Cécile Boukabza

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2019, pp. 115-131.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aidant familial, Personne âgée, Dépendance, Enquête, Genre, Conjoint, Enfant

L’aide familiale aux personnes âgées dépendantes a été décrite comme genrée – les femmes y prenant la plus grande part et mettant en œuvre des compétences dont les hommes, du moins en France, disposeraient moins souvent. Cet article se base sur l’enquête PEGASE (Poids et effets de genre dans l’aide aux seniors), basée sur des entretiens auprès d’aidants familiaux, associée à l’enquête CARE (Capacités, aides et ressources des seniors, DREES, 2015). L’aide semble toujours s’organiser autour d’un·e aidant·e principal·e beaucoup plus impliqué·e que les autres, le ou la conjoint·e en première ligne. Le caractère genré de l’aide conjugale apparaît alors davantage dans la façon dont elle est vécue que dans sa (mise en) pratique.

Accès à la version en ligne

Cachez ces émotions ! ...

Article de Audrey Minaty

Paru dans la revue Le Cercle psy, n° 31, décembre 2018-février 2019, pp. 84-87.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Adolescent, Adulte, Émotion, Enfant, Psychologie, Vie quotidienne, Relation enfant-parents

"Les injonctions à la "gestion" de nos émotions se multiplient. Au travail notamment, on ne peut pas toutes les montrer... Pourtant, les partager contribue à renforcer nos relations avec les autres."

Plaidoyer pour un nouveau syndrome « Exposition précoce et excessive aux écrans » (epee)

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 142-160.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Trouble du langage, Relation, Hyperactivité

Les auteurs présentent ce qu’ils considèrent comme un nouveau syndrome, « l’epee », Exposition précoce et excessive aux écrans. Précoce car cela concerne les tout-petits (de 5/6 mois à 4/5 ans ; excessive quand le temps passé devant les écrans excède parfois plusieurs heures ; d’apparition récente du fait de leur envahissement dans la vie familiale. Ce « perturbateur environnemental et développemental » majeur, l’écran, est à l’origine des principaux symptômes (troubles de l’attention, retard de langage, difficultés relationnelles avec intérêt exclusif, etc.) du fait d’une sur-stimulation/captation de l’attention perceptive aux dépens de l’attention profonde, une absence de synchronisation interactive entre le tout-petit et ses proches, etc. Installé, ce syndrome exige une privation totale des écrans. Des conseils sont aussi proposés pour réduire cette quasi-épidémie…

Accès à la version en ligne

Au travail avec les parents !

Article de Laurence Croix, Nicolas Rabain, Sandrine Clergeau, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 79, 2018, pp. 6-141.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Courants de pensée en sciences humaines, Parents, Parentalité, Famille, Sexe, Genre, Mère, Père, Gestation pour autrui, Parenté, Filiation, Autorité parentale, Homoparentalité, Adoption, Enfant, Adolescent, Conflit, Partenariat, Droits de l'enfant, Santé mentale, Périnatalité, Relation travailleur social-usager, Juge des enfants, Écoute, ASE, Mineur non accompagné, Mineur isolé étranger, Groupe de parole, Autisme, Thérapie familiale

Quoi de neuf du côté des parents ? Les parents d’aujourd’hui sont-ils différents de ceux d’hier ? Inversement, pourquoi seraient-ils les mêmes ? La parentalité est-elle un invariant anthropologique ou un état sans cesse remodelé et redéfini par les sociétés et les individus ? Dans un contexte de changement rapide de la société, impossible de penser que rien n’a changé de ce côté-là, et tellement vite d’ailleurs que tout le monde s’y perd. Nouvelles configurations familiales, nouveaux modèles théoriques, bienpensance, nous conduisent à des questionnements éthiques inouïs : Comment définir la famille ? Qui fait famille ? Comment travailler avec les parents des enfants et adolescents dont nous nous occupons ? Les nouvelles modalités du faire famille nous conduisent à des réaménagements notables. À qui s’adresser pour cet enfant qui a deux mamans et deux papas ? Ou pour cet adolescent accompagné par son beau-parent ?

Par ailleurs, après avoir traversé l’époque de la responsabilisation des parents, sommes-nous passés à l’ère de la déresponsabilisation ? Le modèle psychogénétique des troubles de l’enfant est-il toujours à l’oeuvre ? Autrement dit, considère-t-on toujours les parents coupables, ou au contraire préfère-t-on les penser acteurs des prises en charge de leurs enfants ? De tout cela vont dépendre nos manières de nous adresser à eux, de les considérer, de les associer, ou de les mettre à l’écart de nos institutions et de leurs enfants : à l’hôpital, dans les lieux de soins, à l’école, dans le milieu judiciaire (pénal ou civil), dans les lieux d’accueil petite enfance, dans le champ du handicap ou celui de la prévention et de la protection de l’enfance. Ce numéro mettra au travail ces questions, par un abord multidisciplinaire, en explorant également ce qui s’expérimente dans d’autres pays.

Accès à la version en ligne