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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Hommage à Viviane Isambert-Jamati

Article de Jean Yves Rochex, Viviane Isambert Jamati

Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 206, janvier-février-mars 2020, pp. 5-134.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Sciences de l'éducation, Enseignement, Échec scolaire, Sociologie, Culture, Intégration, Pédagogie, Recherche sociale

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L’ULIS : un dispositif ouvert à la diversité pour une école inclusive

Article de Laura Garcia

Paru dans la revue Empan, n° 117, mars 2020, pp. 52-58.

Mots clés : Enfant handicapé, ULIS, Scolarisation, Équipe pluridisciplinaire, Enseignant, Témoignage, Intégration, Pédagogie, Inclusion

Dans le cadre des dispositifs ulis (unité localisée pour l’inclusion scolaire) sont accueillis des enfants aux profils très différents, leur dénominateur commun étant leur appartenance à la communauté des élèves de l’école. Notre démarche inclusive demande de se décentrer, de changer le regard sur ces enfants/élèves et sur leur handicap pour ouvrir des voies de passage dans leur devenir élève et leur donner une place en société. Elle demande aussi à l’enseignant spécialisé, aux équipes enseignantes et médico-sociales de mettre en œuvre des accompagnements en lien avec les familles et des pédagogies innovantes pour trouver des réponses singulières aux besoins de tous et de chacun.

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Quand auto-représentants et universitaires construisent ensemble un cours sur la déficience intellectuelle : récit d’un parcours inclusif

Article de Agnès D'Arripe, Dominique Fleurent, Céline Lefebvre, Jean Mylonas

Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 13, année 2020.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, [HANDICAP - DEFICIENCE], Personne handicapée, Recherche, Enseignant, Chercheur, Relation pédagogique, Formation, Intégration, Participation, Handicap mental

Cet article, co-écrit par deux auto-représentants en déficience intellectuelle et deux enseignants-chercheurs, revient sur une expérience de construction en duo d’un cours de sensibilisation au handicap mental. Optant pour une démarche auto-ethnographique, les auteurs questionnent, entre autres, les rapports interindividuels et les enjeux organisationnels présents lors de ce projet. Ils reviennent sur la manière dont cette démarche de construction collective a été mise en œuvre de la définition des objectifs pédagogiques à l’évaluation des étudiants. Ils pointent également la façon dont ce parcours a été vécu par les membres des duos et les limites éventuelles à cette co-construction.

Agnès D’Arripe, Dominique Fleurent, Céline Lefebvre, Jean Mylonas, "Quand auto-représentants et universitaires construisent ensemble un cours sur la déficience intellectuelle : récit d’un parcours inclusif", Sciences et actions sociales [en ligne], N°13 | année 2020, mis en ligne le date 6 juillet 2020

Les infirmières psychiatriques témoins d’un mouvement d’humanisation au cours des premières et deuxièmes vagues de la désinstitutionnalisation au Québec (1960-1990)

Article de Marie Claude Thifault, Laurie Kirouac

Paru dans la revue Recherche en soins infirmiers, n° 139, décembre 2019, pp. 99-108.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Désinstitutionnalisation, Résistance, Intégration

Introduction : cette étude s’intéresse au mouvement d’humanisation qui s’établit à l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu entre les années 1960 et 1990.
Contexte : l’historiographie sur la désinstitutionnalisation psychiatrique au Québec au XXème siècle fait état de manière récurrente d’une critique de l’institution en la définissant comme lieu de contrôle social et avant tout comme lieu d’abandon et de déshumanisation.
Objectif : documenter des traces de déférence qui prenaient place à l’intérieur des murs de l’hôpital psychiatrique (1960-1990).
Méthode : l’approche sociohistorique basée sur le dépouillement de dossiers médicaux et la réalisation d’entretiens avec des infirmières.
Résultats : le dépouillement des dossiers médicaux a permis de mettre en relief les réticences et les résistances des patients à réintégrer la société. Tandis que les entretiens révèlent des traces du mouvement d’humanisation en marche à travers des comportements de déférence comme la proximité, la compassion et l’exclusivité.
Discussion : la parole et la mémoire des témoins du passé enrichissent et nuancent à plusieurs égards l’historiographie existante en plus d’ouvrir de nouvelles pistes d’investigation sur les pratiques infirmières en milieu psychiatrique.
Conclusion : le mouvement de désinstitutionnalisation a également favorisé des politiques de santé mentale qui ont permis de transformer l’hôpital psychiatrique et le nursing psychiatrique.

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Il ne suffit pas de dire République

Article de Thomas Branthome, Michel Pigenet, Nathalie Coutinet, et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 52, octobre-novembre-décembre 2019, pp. 3-38.

Mots clés : Gouvernement, Concept, Vie politique, Valeur, Solidarité, Milieu rural, Intégration, Étranger, Femme, Laïcité, Jeune, Langue, École, Association

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La mise à l’épreuve des trajectoires et normes parentales : le cas des enfants sans vie

Article de Philippe Charrier, Gaëlle Clavandier

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 191-213.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, Périnatalité, Mort-né, Accouchement, Deuil, Fœtus, Interruption médicale de grossesse, Mère, Identification, Intégration, Famille

L’évolution de la prise en charge des décès périnataux en milieu hospitalier depuis les années 1990 a eu pour effet de redéfinir les dispositifs d’accompagnement à l’égard des parturientes confrontées à une fausse couche tardive, une IMG ou une mort fœtale à partir de 15 SA. Ces femmes ont en commun d’avoir accouché, de pouvoir déclarer un « enfant sans vie » à l’état civil, le prénommer et organiser ses obsèques. Ces dispositifs médicaux et administratifs sont fréquemment présentés comme des supports au deuil périnatal. Or, il s’avère qu’ils génèrent de nouvelles normes pouvant amener la femme qui accouche et son éventuel partenaire à se présenter comme « parent » d’un « enfant décédé ». Cet article, fondé sur une étude par entretiens, montre qu’outre la nécessité de se positionner face à une série de choix qui préexistent à la situation en question, une partie de ces femmes s’inscrivent dans une démarche parentale. Dès lors, ce n’est plus simplement en termes de deuil que s’élaborent ces trajectoires, mais en termes d’entrée en parentalité. L’étude de la manière de se nommer et de nommer le fœtus (né vivant mais non viable) ou le mort-né est significative des déplacements actuels, d’où des ajustements et incompréhensions, notamment quand il s’agit d’intégrer cet « enfant » à la famille élargie.

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Devenir parent en sortant de l’Aide sociale à l’enfance. L’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte

Article de Claire Ganne, Pascale Dietrich Ragon, Isabelle Frechon

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2019, pp. 147-168.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentalité, ASE, Intégration, Insertion professionnelle, Famille, Parentalité précoce, Précarité, Accompagnement social, Classe sociale

À partir de l’enquête ELAP (Étude longitudinale sur l’accès à l’autonomie après le placement) et d’entretiens qualitatifs menés avec des jeunes adultes, cet article analyse les trajectoires menant à la parentalité chez les jeunes sortants de l’Aide sociale à l’enfance. Comment cette transition s’inscrit-elle dans l’enchaînement des étapes du passage à l’âge adulte ? L’analyse du discours des jeunes montre que l’insertion sur le marché du travail et la construction d’une famille peuvent être considérées comme deux normes d’intégration différemment accessibles et hiérarchisées. Certain·e·s considèrent que l’intégration professionnelle doit être première alors que d’autres construisent une famille rapidement, cette dernière étant parfois perçue comme un point de départ dans la vie adulte. Ces différentes trajectoires sont à relier aux histoires personnelles mais aussi aux propriétés sociales et démographiques des enquêté·e·s. Ainsi, les filles sont plus nombreuses à connaître des transitions précoces à la parentalité. Cela a des effets déterminants sur les parcours : les jeunes suivant des formations pour s’insérer rapidement professionnellement sont davantage épaulé·e·s par les institutions, alors que celles et ceux qui deviennent parents perdent plus vite cet appui. L’entrée précoce en parentalité peut alors constituer un facteur de précarité quand l’insertion professionnelle n’est pas réalisée et qu’aucune solution de logement autonome n’a été trouvée.

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La vie en commun et la question du faire société

Article de Danilo Martuccelli

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 28, automne 2019, pp. 73-84.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche systémique, Communauté, Coordination, Insertion sociale, Intégration, Lien social, Mixité sociale, Ordre social, Sociabilité, Socialisation, Sociologie

En partant du constat de la montée de l’hétérogénéité structurelle dans les sociétés actuelles, l’article aborde deux grandes problématiques du faire société. En tout premier lieu, il analyse comment les anciens débats sur l’intégration sociale ou systémique ont été restructurés par la consolidation d’un continuum sociotechnique qui permet une nouvelle forme de coordination entre les actions. Dans un second moment, et à partir de cette réalité, l’article explore les grandes craintes culturelles à propos de la fragmentation de la société et esquisse, en s’inspirant des sociologues classiques, la manière dont la vie en commun est à même de devenir un nouvel idéal du vivre ensemble.

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