PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 63-70.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Personne âgée, Aidant familial, Dépendance, Politique sociale, Prise en charge, Innovation sociale, Maltraitance, Québec, Laurentides
Face aux carences d'un état distant, la solidarité générationnelle contribue à renforcer le tissu social et permet de développer les habiletés relationnelles de citoyens sensibles aux risques de maltraitance que comporte l'augmentation du nombre de personnes vulnérables. Voilà le fruit de cette expérience certes modeste mais innovatrice dans un milieu mi-urbain, mi-rural de la région des Laurentides au Québec.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 23-35.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Groupe de parole, Aidant familial, Relation familiale, Souffrance, Recherche, Belgique
Cet article aborde les notions de souffrance et de solidarité au travers des différentes formes de soutien que prodiguent et/ou dont bénéficient les acteurs de groupe de parole non thérapeutiques pour aidants proches de personnes confrontés à des évènements de vie ayant des impacts personnels, familiaux et/ou sociaux. Pour cela, nous prenons appui sur les résultats d'une recherche exploratoire portant sur le vécu des animateurs et des participants de tels dispositifs implantés en Belgique francophone.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. I-XX.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Étranger, Immigré, Réfugié, Témoignage, Travailleur social, Communauté, Politique, Politique de la ville, Exclusion sociale, Exil, Travail social de communauté, Représentation sociale, Grenoble
L’étranger, le migrant, l’autre, tous gens de peu, voient leur place et leur rôle questionnés quand ils ne font pas l’objet d’un rejet de la part d’acteurs politiques. A partir d’une expérience singulière, cet article cherche à rendre compte de l’évolution de la place et du rôle de l’étranger, non pas pour souligner ses stigmates, mais au contraire pour s’étonner des silences qu’ils suscitent de la part des courants idéologiques qui étaient, jusqu’ici, prompts à manifester leur soutien, comme si, ainsi que les pauvres, ils n’avaient plus d’utilité sociale !
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 65, mars 2019, pp. 85-95.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parentalité, Compétence, Relation éducative, Famille, Évolution, Société, Posture professionnelle, Formation
N’importe quel juriste vous le confirmera : il ne faut pas être compétent pour être parent. Pourtant l’approche de la parentalité par le prisme simplificateur des « compétences parentales » séduit bien des professionnels de l’enfance. Le temps est-il venu de créer un baccalauréat parental ? Alors cela impliquera d’adapter l’appareil de formation à la pseudo-éthique de l’expertise et de l’évaluation des compétences ? Les professionnels et leurs formations ne doivent-ils pas interroger tout autant ce qu’ils engagent dans leur fonction, qu’un commode, mais réducteur « référentiel compétences » ? Nous verrons que ces questionnements doivent constamment rester ouverts, au risque de mettre à mal une mission ancestrale : contribuer à la construction de la subjectivité du petit d’homme.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 63, septembre 2018, pp. 111-118.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, MECS, Mineur isolé étranger, Migration, Récit de vie, Témoignage, Prise en charge, Relation travailleur social-usager
Une vignette clinique sur un moment de l’accompagnement d’un MNA (Mineur non accompagné), en MECS (Maison d'enfants à caractère social). L’écrit présente le déroulé d’une journée, durant laquelle un jeune se lance dans le récit de son parcours migratoire. Un parcours migratoire présenté dans ce texte, auquel se mêle le contexte de la prise en charge, la subjectivité de l’éducateur, le regard sur sa posture, ses pensées, ses souvenirs.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 63, septembre 2018, pp. 55-63.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Atelier, Médiation, Témoignage, Équipe pluridisciplinaire, Pratique professionnelle, Musique
Expérience d’une musicologue et animatrice. Trois témoignages et vignettes font le récit des apports des ateliers de musique. D’abord, un travail de préparation avec la personne, ses proches et les professionnels. Ensuite, le face à face qui s’articule en trois temps dont deux ritualisés (temps d’accueil et clôture). Enfin, un bilan mené à des fins d’évaluation.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 58, juin 2017, pp. 121-128.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maintien à domicile, Aide à domicile, Relation travailleur social-usager
Dans un amphithéâtre d’un centre de formation de travailleurs sociaux d’une ancienne capitale régionale, en haut de la France, et présent – parmi les 250 personnes venues d’horizons divers – lors de la présentation et dans l’atelier 4, l’auteur laisse son esprit vagabonder. Il imagine, se laisse aller à rêver (est-ce vraiment du rêve ?), laisse ses personnages exister et quelquefois (souvent sans doute) être humains...
Voici le fruit de son « voyage »...
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 123-128.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Action collective, Identité, Handicap, Insertion sociale, Stigmatisation, Appartenance sociale
En France, certaines catégories sociales (chômeurs, personnes en situation de handicap, bénéficiaires du Revenu de solidarité active…) sont souvent dévalorisées. De nombreuses personnes du fait de leur situation sociale et de leur appartenance à ces catégories peuvent ressentir un sentiment d’inutilité sociale accentuée par le regard de la société. Ces individus se voient souvent « attribuer » des « identités négatives » du fait de leur appartenance à ces groupes sociaux. Les phénomènes de « stigmatisation » dont sont victimes ces individus les amènent à construire une image dévalorisée d’eux même, une identité négative qui les freinent dans leur insertion. Aussi des professionnels se sont posé la question suivante : comment permettre aux personnes accompagnées de passer d’une identité « subie » à une identité « revendiquée » et de retrouver le sentiment d’utilité sociale ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 11-18.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Créativité, Médiation, Relation éducative, Dignité, Art, Liberté, Responsabilité
À l’heure où l’intervention éducative et sociale s’enorgueillit de s’établir comme une « expertise » de la relation d’accompagnement, l’éducateur admet cependant que sa connaissance de l’autre n’est jamais acquise, car elle se renouvelle constamment, dans l’imprévisible de la relation. De ce point de vue, la médiation artistique ouvre la possibilité d’une rencontre qui soutient l’émergence du singulier de la personne. L’art de l’accompagnant consiste à l’accueillir puis à l’introduire dans les normes culturelles, et ce faisant, contient le paradoxe entre la norme et le singulier. C’est ainsi que la médiation artistique ouvre le potentiel créatif en germe chez chacun, et inscrit la personne humaine dans sa plus profonde dignité, faite de créativité, de liberté et de responsabilité.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 115-122.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Établissement pour personne handicapée, Pratique professionnelle, Violence institutionnelle, Vie quotidienne, Distance, Accompagnement
Regard d’un étudiant en première année sur les pratiques professionnelles du travailleur social et leur sens profond. Induit par des expériences concrètes, on observe une confrontation entre théorie et pratique à l’approche des réalités du terrain. La prise en compte d’une certaine vigilance quant à l’habitude de l’acte éducatif dans son quotidien apparaît alors, comme nécessaire. Cette remise en cause permettrait de déjouer l’inclinaison à la maltraitance institutionnelle. L’étudiant termine sur un constat de l’enclin à l’ingérence dans la vie des personnes accompagnées due à la fois à une vision holistique de leurs problématiques et de la difficulté d’éprouver avec justesse leur situation.