PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 73-80.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, EHPAD, Personne âgée, Sport adapté, Vie quotidienne, Participation, Stimulation, Équipement sportif
Le projet de création d’un parcours de santé dans le parc d’un EHPAD donne lieu à la consultation des résidents afin de prendre en compte leurs besoins en la matière. Contre toute attente, ces derniers se saisissent de l’opportunité qui leur est offerte pour livrer leurs appréciations générales de leur implication dans la vie et l’organisation de l’établissement et faire valoir des revendications d’un autre ordre, éloignées de la question de l’agrémentation du parc d’un circuit d’activités physiques aménagé, au demeurant « pas inintéressant ».
Article de Audrey Fontaine, Cécile Hanon, Frédéric Limosin
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 1, janvier-mars 2020, pp. 47-85.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Psychiatrie, Formation, Maladie d'Alzheimer
Dossier constitué de 5 articles :
- La psychiatrie de la personne âgée : challenges pour le développement d'une nouvelle sur-spécialité
- La psychiatrie de la personne âgée, une identité en questions
- La psychiatrie de la personne âgée et les affections neurodégénératives : vers la réintégration ou la rupture ?
- Langages du corps vieillissant : lapsus et prolapsus
- L'hospitalisation en service de psychiatrie de la personne âgée : enjeux cliniques et institutionnels
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle
Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».
Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil
Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.
Paru dans la revue Écrire le social, n° 2, 2020, pp. 18-31.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Établissement pour personnes âgées, Relation soignant-soigné, Émotion, Dignité, Dépendance, Étude de cas, Personne âgée, Animation socioculturelle, Suisse
L’accompagnement des personnes âgées vivant en EMS (Établissement Médico-social) en Suisse pose beaucoup de questions, principalement aux professionnels qui les côtoient au quotidien. Leur fragilité liée aux troubles du grand âge, l’angoisse de leurs familles et le contexte sociopolitique rendent délicates les prises en charge et mettent en avant la nécessité de collaborer en bonne intelligence afin de permettre aux résidants de rester des sujets pouvant exprimer leurs compétences et leurs désirs. Il est également fondamental de prendre en considération la dépendance qui les amène en institution d’une manière respectueuse de leur dignité et cela s’avère parfois complexe.
Cet article illustre, à travers des situations concrètes, le chemin qui a permis à une équipe d’animateurs-trices socioculturel-s-les travaillant en EMS de rendre visible ses compétences professionnelles, la recherche de sens donné aux animations collectives ainsi qu’à la prise en charge en individuel. Ce travail de mise en visibilité a permis une compréhension en profondeur des valeurs mutuelles interprofessionnelles et une réflexion ouverte en vue d’une meilleure collaboration. Grâce à des échanges de qualité et respectueux du mandat de l’autre, la question du respect de la dignité des résidants a pu être abordée en finesse et la recherche du comportement le plus juste possible, enrichie.