PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Audrey Fontaine, Cécile Hanon, Frédéric Limosin
Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 59, n° 1, janvier-mars 2020, pp. 47-85.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Psychiatrie, Formation, Maladie d'Alzheimer
Dossier constitué de 5 articles :
- La psychiatrie de la personne âgée : challenges pour le développement d'une nouvelle sur-spécialité
- La psychiatrie de la personne âgée, une identité en questions
- La psychiatrie de la personne âgée et les affections neurodégénératives : vers la réintégration ou la rupture ?
- Langages du corps vieillissant : lapsus et prolapsus
- L'hospitalisation en service de psychiatrie de la personne âgée : enjeux cliniques et institutionnels
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle
Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».
Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil
Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.
Article de Frédéric Pommier, Michel Billé, Claire Ménard, et al.
Paru dans la revue Réalités familiales, n° 128-129, 2019, pp. 1-88.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Famille, Âge, Vieillissement, Niveau de vie, Aidant familial, Gériatrie, EHPAD, Logement, Bénévolat, Grands-parents, Mobilité géographique, Maltraitance, Bientraitance, Éthique, Accès aux droits, Assurance, Consentement, Isolement, Précarité, Participation, Salarié, Histoire familiale, Médiation familiale, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Innovation sociale, Tutelle, Aide à domicile
Alors qu’une loi Grand âge est prévue en 2020 pour apporter des réponses aux enjeux grandissants de la prise en charge du vieillissement et la perte d’autonomie, le nouveau numéro de Réalités Familiales donne la parole à une trentaine de contributeurs : experts, professionnels et politiques. Leurs éclairages mettent en lumière le rôle central de l’entourage familial et analysent l’impact du grand âge sur la vie des familles.
Article de Pierre Henry Frangne, Amélie Aregui, Rémy Billon, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 139, septembre-octobre 2019, pp. 11-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Bien-être, Bioéthique, Cancer, Care, Communication, EHPAD, Espérance de vie, Évaluation, Gériatrie, Personne âgée, Philosophie, Pluridisciplinarité, Maladie, Morbidité, Prise en charge, Projet, Qualité de la vie, Soin, Soins palliatifs, Traitement médical, Vieillissement, Vulnérabilité
Soins en gériatrie, que doit-on privilégier ? Page :11
Approche philosophique de la qualité de vie. Page :12-18
La qualité et la quantité de vie en oncogériatrie. Page :19-21
Le sujet âgé polymorbide et fragile : quelle qualité de vie? Page :22-24
Qualité de vie en soins palliatifs. Page :25-27
Article de Sylvie Schoenenburg, Daniel Dreuil, Dominique Boury, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 58-63.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Gériatrie, Anxiété, Attente
En s’appuyant sur l’analyse de cas rencontrés dans leurs pratiques de soins, un groupe de recherche pluriprofessionnel a étudié le phénomène d’attente inconfortable ou anxieuse en gériatrie. Ce travail a permis le repérage de l’impact psychologique des vécus d’attente et la mise en lumière de facteurs susceptibles d’aggraver ou de diminuer le vécu pénible lié à l’attente. Dans la dynamique du « prendre soin », les auteurs ouvrent à des propositions de réponses.