Si la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (ou QVCT) et, par conséquent, la prise en compte des risques psycho-sociaux est aujourd'hui une préoccupation primordiale de tout manager, au regard, notamment, des orientations législatives et règlementaires en la matière, il ne suffira pas pour autant d'exécuter, tel un technicien consciencieux, un plan "qualité" à l'adresse des professionnels - en demande de sécurité, de reconnaissance e d'épanouissement.

Dans tous les champs d'intervention du directeur, gestionnaire d'un ESSMS tel que défini par la Code de l'action Sociale et des Familles, sont convoquées les notions de prévision, de programmation, d'organisation, de contrôle, d'évaluation et de prospective : projet associatif, projet d'établissement, projet personnalisé d'accueil et d'accompagnement, CPOM, programme de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail, plan de développement des compétences, etc.

L'article L.4121-1 du Code du travail prévoit que "l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs." Cette obligation du Code du travail n'est pas à considérer en termes de moyens, mais en termes de résultats. Il semble indispensable de rappeler en préambule cette disposition du Code du travail. En effet, dans notre secteur, cette obligation est trop souvent négligée par les employeurs.

Lors du rapport fait à l'Etat, présentant les sources de la souffrance au travail (voir annexe), il était rapporté que les facteurs mettant en jeux le système de valeurs et l'insécurité du travail étaient deux facteurs importants. Nous faisons l'hypothèse que dans le travail social, ces deux facteurs sont les plus importants.

En France, quelque 40 000 ESSMS accompagnent les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les enfants protégés et les personnes confrontées à des situations de grande précarité ou concernées par des addictions.

Selon la HAS, le risque professionnel est "une situation non-souhaitée ayant des conséquences négatives résultant de la survenue d'un ou plusieurs événements dont l'occurrence est incertaine".

Comment accompagner les personnes en situation de handicap vers des relations interpersonnelles pacifiées ? Lors d'interactions conflictuelles et de crises, des actes incontrôlés surviennent et submergent la personne en détresse, mobilisant son rapport subjectif à la violence, en lien avec son histoire vécue.

La systémie est née dans les années 1950 aux Etats-Unis, à Palo Alto, petite ville de la banlieue de San Francisco. C'est une approche originale de la famille, par son observation, son écoute, sa bienveillance. Le groupe de Palo Alto, dirigé par Grégory Bateson, va mettre en place une nouvelle théorie de la communication. La systémie fait partie des thérapies familiales, et en tant que travailleurs sociaux, nous pouvons adopter cette approche, étant aussi des thérapeutes du quotidien.

De plus en plus de couples âgés sont concernés par une maladie neuro-évolutive (ou MNE), dont la plus connue est la maladie d'Alzheimer.

L'intégration de la systémie dans un dispositif d'abord pensé comme une pratique d'orientation psychanalytique renouvelée répond ici à une volonté de trouver de nouvelles modalités d'accompagnement des familles, des parents.