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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Léonard de Vinci, la toupie et la quête du mouvement perpétuel : de l’esthétisme des stéréotypies. Hommage à l’œuvre de Frances Tustin

Article de Charlotte Ullmo, Bérangère Rousselot Pailley

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 51-57.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement sensoriel, Geste, Esthétique, Concept, Rapport, Corps, Objet, Tustin (Frances), Vinci (Léonard de)

En rendant hommage à la pensée et l’œuvre de Frances Tustin, cet article a pour but de penser la corporéité de l’enfant autiste en termes de mouvement et d’esthétisme. En reprenant la notion de mouvement perpétuel tel que Léonard De Vinci l’a expérimenté, on cherchera à illustrer ce concept à travers l’observation de l’enfant autiste, de son rapport au corps, à l’autre et aux objets. La perpétuité du mouvement dans lequel sont pris le sujet autiste et son thérapeute confond parfois les différentes personnes et ressentis. Le partage de l’esthétisme vécu et la fascination du mouvement mis à l’œuvre dans les stéréotypies de l’enfant permettent alors d’ouvrir sur un terrain de rencontre possible.

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Les évolutions de la reconnaissance des (in)capacités juridiques : une comparaison France-Québec

Article de Benoît Eyraud, Audrey Anne Dumais Michaud, Simon Saint Onge, et al.

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 129-152.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Capacité juridique, Santé, Protection sociale, Modèle, Vulnérabilité, Droits des usagers, Reconnaissance, Expertise, Évaluation, Expertise médicale, Individualisation, Québec (province du)

Les travaux comparatifs sur les enjeux de santé et de protection sociale ont développé des modèles concernant l’organisation sociopolitique de l’État social, prenant en compte notamment le coût des prises en charge des personnes vulnérables. Peu se sont en revanche intéressés à la place des droits civils et politiques dans la comparaison.
Au-delà de l’augmentation du nombre de mesures de contraintes légales dans de nombreux pays occidentaux, la reconnaissance des (in)capacités juridiques soulève la question des répercussions que peuvent produire des situations de handicap, de dépendance ou de maladie sur l’exercice par les personnes vulnérables de leurs droits. Elle révèle plus largement les tensions concrètes produites par la coexistence d’idéaux difficiles à articuler, comme ceux d’autonomie et de protection ou de solidarité et de liberté.
Cet article entend comparer de manière sociohistorique l’évolution des modes de reconnaissance des (in)capacités juridiques en France et au Québec. Il éclaire la place prise par des acteurs et savoirs « experts » dans l’évaluation clinique des (in)capacités ainsi que celle d’experts internationaux des droits humains en dégageant les éléments saillants de trois modes de reconnaissance des (in)capacités. Il met en perspective les articulations et tensions contemporaines entre le souci clinique pour les personnes vulnérabilisées et celui du respect de leurs droits.

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L'apprentissage de la langue écrite dans le cas du syndrome de Williams

Article de Anne Sophie Pezzino, Nathalie Marec Breton, Agnès Lacroix

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 475-508.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Maladie génétique, Enfant handicapé, Handicap mental, Déficience cognitive, Lecture, Apprentissage, Maladie rare

Le syndrome de Williams (SW), maladie génétique rare admettant un handicap intellectuel, offre une occasion de mieux comprendre l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels contribuant à l’activation des mécanismes de lecture. En effet, les déficits phonologiques et visuo-spatiaux semblent expliquer indépendamment une part de la variabilité dans l’installation du code écrit, malgré la préservation relative du lexique. Selon une approche multidimensionnelle, l’objectif de cette étude longitudinale sur trois ans était de repérer la nature et l’évolution des précurseurs phonologiques et visuels reconnus comme contribuant au bon développement de la maîtrise du code écrit. Nous avons rencontré une fois par an durant trois ans (3 temps), 7 jeunes avec SW âgés de 5 à 8 ans appariés, au cas par cas, à 30 enfants contrôles typiques selon le sexe et l’âge chronologique. Plusieurs tâches ont été administrées afin d’évaluer la connaissance du code et ses précurseurs phonologiques (épi- et méta-phonologie, mémoire auditivo-verbale et dénomination rapide) et visuels (raisonnement visuo-spatial et attention visuelle). Les résultats indiquent que l’évolution atypique et retardée de certains précurseurs conduit à un décalage temporel dans l’activation des mécanismes de lecture et, par conséquent, des trajectoires développementales de l’installation du code écrit dans ce syndrome. Notre discussion s’orientera vers une classification possible des trajectoires développementales, selon une approche multidimensionnelle des variabilités observées dans la maîtrise du code écrit.

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Enfants entre eux

Article de Frédéric Ruby, Sarah Salmona, Elisabeth Auerbacher, et al.et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 52, 2ème semestre 2020, pp. 7-236.

Mots clés : Enfance-Famille, Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Élève, Relation interpersonnelle, Différence, Fratrie, Psychologie du développement, Adolescent, Réseau social, Handicap, Parole, Groupe de parole, CAMSP, Etablissement d'accueil du jeune enfant, Micro-crèche, Polyhandicap, Trisomie, Jeu, Intégration scolaire

L’inclusion dans des classes ordinaires des enfants porteurs d’un handicap pose de façon aiguë la question de leurs relations avec leurs pairs. Quel est le rôle des pairs dans le développement de l’enfant ? Le handicap entraîne-t-il des difficultés particulières dans les relations entre sujets du même âge ? Qu’en est-il à l’école, mais aussi dans les crèches, les centres de loisirs, les séjours de répit ? Comment les enfants parlent-ils du handicap entre eux ? Ce numéro ouvre les pages à de nombreux témoignages : personnes handicapées, parents, avs, etc.

- Éditorial / Régine Scelles
- « Qui a des pairs, gagne » / Frédéric Ruby
- De la rencontre de mes pairs à la découverte de ma banalité / Sarah Salmona
- Fratrie et handicap / Élisabeth Auerbacher
- Qu’est-ce qu’un pair ? Implications dans le handicap de l’enfant / Lisa Ouss
- Les relations aux pairs dans le développement de l’enfant / Olivia Paul
- Adolescence, handicap et liens aux pairs : de la réalité des relations aux relations virtuelles / Marie-Anne Écotière, Sophie Pivry, Régine Scelles
- Construction des liens avec les pairs chez un jeune garçon porteur de trisomie 21 / Clémence Dayan
- L’énigme du handicap : en parler aux enfants, les écouter, leur permettre de parler entre eux / Régine Scelles
- Le groupe expressions au camsp : un espace de créativité et de partage de l’enfant avec ses pairs / Bérengère Jacquot, Alissa Lumelsky
- Des nouvelles de Dagobert, Gulliver, Ali-Baba et... du Chat Apprendre des tout-petits / Cécile Herrou
- Les Pieds dans l’eau... Une micro-crèche à Nantes / Coralie Gonin-Olympiade, Jérémie Batsalle, Amandine Celli
- Enfants en situation de polyhandicap, leurs familles, leurs fratries en séjour de répit / David Fernandez, Ana Ferreira
- Qui veut jouer avec moi ? / Bernadette Céleste
- Semblables ou différents ? L’enfant et les autres à l’école/ Angélique Cayot

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Handicap et famille : la tyrannie de la norme n’est pas une fatalité

Article de Sabine Chatroussat, Régine Scelles

Paru dans la revue Dialogue, n° 228, 2e trimestre 2020, pp. 161-180.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Norme sociale, Parents, Stigmatisation, Soutien à la parentalité, Accompagnement, Autorité parentale, Handicap mental, Parentalité

À partir d’une pratique clinique et de recherche, cet article traite de la parentalité dans le cas où le père et/ou la mère présentent une déficience cognitive. Il souligne que cette parentalité est négativement impactée par le regard social stigmatisant, des réseaux sociaux souvent retreints et des modalités d’accompagnement dont les normes sont peu compréhensibles et lisibles pour les parents. Face à cela, l’article propose : 1) de développer un travail conjoint entre normes des professionnels et normes des parents ; 2) d’ouvrir davantage sur des situations de coparentalité ; 3) de favoriser les échanges entre parents ayant une déficience cognitive et avec eux le développement du partage d’expériences. Le partage d’émotions, d’affects, de rêves et de cauchemars devant commencer dès l’enfance.

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Faire de la recherche à propos/sur/avec/pour la Fédération française du sport adapté ? Analyse réflexive sur un dispositif original de recherche

Article de Isabelle Caby, Anne Marcellini

Paru dans la revue Empan, n° 118, juin 2020, pp. 32-39.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Sport adapté, Recherche, Santé, Handicap mental, Handicap psychique, Santé mentale, Éthique

La Fédération française du sport adapté a officiellement mis en place en 2001 une commission nationale « Études et recherches » qui a été dirigée et animée par son vice-président, Roy Compte, jusqu’à son décès en 2017. La mission de cette commission est de dynamiser, soutenir et réaliser des recherches scientifiques sur les activités de la fédération. Pour cela, Roy Compte a su regrouper, pendant plus de quinze ans, des enseignants-chercheurs s’intéressant aux relations entre déficience intellectuelle et/ou troubles psychiques et pratique sportive.
En présentant deux actions concrètes récentes menées au sein de cette commission, les auteurs dégagent les caractéristiques originales de ce dispositif de recherche inédit, élaboré au sein de la Fédération française du sport adapté.

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Le handicap : un concept complexe. Réflexions médicales et socio-anthropologiques

Article de Bernard Golse, Madina Querre

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 123-133.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Classification, Handicap, Psychiatrie infantile, Sociologie, Anthropologie

Après avoir redonné l’étymologie du terme de handicap, les auteurs mettent en perspective les deux grandes classifications internationales du handicap pour en montrer les différences, soit la Classification internationale du handicap (la CIH) et la Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé (CIF). Après quoi, ils envisagent le concept de handicap en pédopsychiatrie en évoquant le cas particulier de l’autisme, et ils présentent ensuite les approches socio-anthropologiques du handicap. Le travail se conclut sur l’importance de la dialectisation des points de vue dans la perspective de la notion « d’écart » ou « d’entre » de F. Jullien.

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L’accompagnement des parents dans la démarche d’évaluation diagnostique de TSA chez leur enfant

Article de Emilie Charles, Chantal Lheureux Davidse, Laurie Maurin, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 1, janvier-mai 2020, pp. 135-150.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Diagnostic, Évaluation, Accompagnement, Parents, Coopération, Seine Saint Denis

À l’heure où le repérage, l’évaluation et le diagnostic du Trouble du spectre de l’autisme (TSA) est un enjeu majeur en termes de politique de santé publique, il est important de s’interroger sur la manière de proposer ces évaluations. Cet article présente la réflexion clinique de l’équipe du Centre de diagnostic et d’évaluation de l’autisme – UNIDEP de Bondy (93) – autour du protocole d’évaluation diagnostique proposé aux enfants et à leurs parents. Un dispositif spécifique a été mis en place dans lequel les parents collaborent avec les professionnels à l’évaluation et aux réflexions sur les manifestations de leur enfant dans des situations de bilans standardisés qui éveillent ses particularités. Au-delà de l’accompagnement de la reconnaissance des signes de TSA chez leur enfant, l’observation commune entre les parents et les professionnels de la rencontre de l’enfant et du clinicien en séance permet de co-construire une représentation du vécu interne et du fonctionnement de leur enfant et soutenir un meilleur ajustement mutuel.

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Les troubles du neurodéveloppement

Article de Pierre Gressens, Vincent Des Portes, Lisa Ouss, et al.

Paru dans la revue Contraste, n° 51, 2020, pp. 7-268.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Neurologie, TED, Développement cognitif, Diagnostic, Psychopathologie, Déficience cognitive, Autonomie, Apprentissage, Motricité, Hyperactivité, Autisme, Cognition, Subjectivité, Communication, Enfant handicapé, Inclusion, Prévention précoce

Le modèle « neurodéveloppemental » est partout mais, pour beaucoup, il demeure imprécis et source de confusions. Qu'entend-on par neurodéveloppement ? Quels sont les troubles du neurodéveloppement : TDI, TSA, TDA/H, TAC, troubles d'apprentissage... ? Quels sont les quelques examens pertinents : bilan neuropsychologique, échelle de comportement adaptatif ? Ce numéro plaide pour que soit reconnue la complémentarité des modèles neurodéveloppemental et psychodynamique.

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Émergence des identifications sexuées : un fil rouge créatif dans la psychothérapie avec les enfants autistes

Article de Dominique Mazéas

Paru dans la revue Dialogue, n° 227, mars 2020, pp. 159-177.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Identification, Enfant handicapé, Psychothérapie, Identité sexuelle, Transmission, Relation enfant-parents, Rencontre, Corps, Image du corps, Subjectivité, Filiation

Confronté à des éprouvés d’étrangeté dans la rencontre avec le jeune enfant autiste et à la fragilité de constitution de son image du corps, le thérapeute peut perdre de vue la question de la construction de ses identifications sexuées. Il risque alors de se priver d’une ressource créative dans le transfert avec l’enfant et sa famille. À partir d’études de cas d’enfants reçus en psychothérapie au long cours, cet article propose d’explorer quelques ressorts thérapeutiques offerts par l’attention que porte le thérapeute aux voies de construction parfois insolites des identifications sexuées dans l’autisme. Cette attention soutient la qualification des recherches sensorielles des enfants et facilite la relance des identifications réciproques entre l’enfant et son entourage. Elle favorise ainsi l’élaboration des douleurs de transmission dans le lien parents-enfant.

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