Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 61 à 70 sur un total de 82

Votre recherche : *

La formalisation des savoirs professionnels dans le champ du travail social : définition - enonciation - références - validations

Article de Eliane LEPLAY

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 63-73.

Mots clés : Travail social, Compétence professionnelle, Savoir, Concept, Expérience, Valeur, Cognition, Travailleur social, Pratique professionnelle, Référentiel

A partir de sa thèse, l'auteur présente une définition des « savoirs professionnels » et ses fondements, un dispositif d'énonciation à partir de traces d'activités réelles, puis les rapports entre jugements de compétences et savoirs professionnels. Ces conceptualisations organisatrices de l'activité montrent les articulations entre modes opératoires et références à l'expérience, aux valeurs et aux autres savoirs. L'auteur plaide pour le développement de la recherche scientifique et professionnelle à partir des activités réelles des professionnels.

La clinique : d'un positionnement épistémologique à un processus méthodologique de recherche en travail social

Article de Evelyne SIMONDI

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 75-84.

Mots clés : Recherche en sciences sociales, Recherche sociale, Enseignement supérieur, Travail social, Accompagnement, Évaluation, Analyse de la pratique, Savoir, Chercheur, Discours, Théorie, POSITIONNEMENT, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL

La recherche de troisième cycle, que j'ai menée en Sciences de l'éducation à l'université de Provence, intitulée « Approche clinique de l'analyse des pratiques en travail social. Une formalisation de savoirs inédits mobilisés en formation initiale » , dialectise trois pratiques fondamentales du travail social que sont l'accompagnement, l'évaluation et l'analyse des pratiques. Au cour de cette mise en tension, la question des savoirs, de leur conceptualisation à leur formalisation, est posée. Mais aussi la question de la posture du chercheur dans une approche clinique d'investigation qui s'effectue par phases successives, au fil de l'interprétation du discours recueilli et des détours théoriques. Cinq dimensions caractéristiques des savoirs de type clinique ont ainsi été formalisées à partir de la mise en lien du discours des étudiantes et de l'histoire de vie du chercheur.

Travail social et construction scientifique

Article de Jean FOUCART

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 95-103.

Mots clés : Recherche en sciences sociales, Recherche sociale, Travail social, Science, Concept, Pluridisciplinarité

Des chercheurs et des intervenants sociaux se posent la question d'une science du travail social. L'auteur formule l'hypothèse que le travail social ne peut se constituer comme science. Dans le cadre de l'argumentation de cette hypothèse, une interrogation sur les modalités d'approche scientifique - disciplinaire, pluridisciplinaire, interdisciplinaire, transdisciplinaire - du travail social sera développée. L'idée d'une enflure des discours des intervenants, formateurs et quasi-chercheurs, cachant la pauvreté d'une mise en scène de la pluridisciplinarité sera étayée.Mots-clés : disciplinaire, interdisciplinaire, pluridisciplinaire, science, transdisciplinaire, travail social.

Le syndrome de confort dans le travail social de l'acteur au système : malaise et difficulté de l'action collective

Article de José PINILLA

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 105-112.

Mots clés : Travail social, Travailleur social, Temps, Innovation, Influence sociale, Système, Enfermement, Action collective

Au fil de mes vingt-cinq ans de vie professionnelle dans le travail social, à la fois dans le milieu associatif et le secteur public, j'ai observé certaines dérives dans les pratiques et les comportements de certains professionnels. Une manière de s'installer dans une certaine forme de routine peu compatible avec la souplesse relationnelle et cognitive nécessaire dans cette profession de l'humain. Une de mes étudiantes écrivait dans son mémoire : « A force de remplir les papiers on "fonctionne" et on a tendance à oublier le côté humain du travail social. » Sur base d'une approche empirique, j'ai été amené à déterminer trois formes spécifiques de syndrome : le glandeur, le technocrate, et le couillon. Sans oublier de situer l'acteur dans le système auquel il participe.

La recherche participative dans le champ du travail social

Article de Ewa MARYNOWICZ HETKA, Anita GULCZYNSKA, Jean Yves BARREYRE, et al.

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, 116 p..

Mots clés : Recherche sociale, Recherche en sciences sociales, Participation, CERTS, CENTRE EUROPEEN DE RESSOURCES POUR LA RECHERCHE EN TRAVAIL SOCIAL

Cette publication qui est un compte rendu de la discussion sur les approches d'analyse au champ du travail social, des phénomènes et des processus y présents est en même temps une présentation de l'état de la réflexion menée à ce sujet, ainsi que, dans un sens, un témoignage des expériences collectives de l'équipe des praticiens, des enseignants et des chercheurs du travail social réunis auprès de l'Association CERTS. La possibilité de présenter cette discussion sous forme d'un cahier de la revue Pensée Plurielle. Pratiques & Réflexion du social permet de la poursuivre lors des séminaires suivants de l'Association CERTS...

Analyse de nouvelles pratiques dans le champ du travail social : approches méthodologiques - synthèse du séminaire de vaucresson

Article de Ewa MARYNOWICZ HETKA

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 19, pp. 11-21.

Mots clés : Travail social, Participation, Recherche en sciences sociales, Analyse de la pratique, Professionnalisation, PRATIQUE DE TRAVAIL SOCIAL, CERTS, CENTRE EUROPEEN DE RESSOURCES POUR LA RECHERCHE EN TRAVAIL SOCIAL

Le texte présente les grandes lignes du débat qui a eu lieu lors du séminaire du CERTS à Vaucresson. Il a été préparé sur la base des interventions des participants et des cadres théoriques et méthodologiques du séminaire. Il présente l'analyse des orientations de recherches et différentes positions du chercheur en son contexte de recherche, soulignant les approches participative et interprétative. Il annonce aussi le quatrième séminaire du CERTS, qui discutera des approches participative et interprétative et de leur utilité dans l'analyse des champs de pratique

La notion de profession à l'épreuve de la flexibilité

Article de Nicolas MARQUIS, Bernard FUSULIER

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 9-19.

Mots clés : Profession, Concept, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Identité, Interaction

Cet article se propose d'analyser les conséquences conceptuelles et existentielles qu'un contexte défini en termes de flexibilité accrue produit sur la notion de profession. Alors que les conséquences existentielles s'envisagent à partir des modifications dans le processus identificatoire que l'individu entretient avec sa tâche, les conséquences conceptuelles posent à l'analyste du monde social la question de la pertinence des catégories dont la traduction réelle peut se trouver amoindrie par l'instabilité et l'hétérogénéité des situations. Nous serons ainsi amenés à discuter des apories de l'approche classique des « professions » pour poser ensuite quelques jalons pour une nouvelle appréhension de la notion de profession, utilisables dans une recherche qui veut faire de cette dernière un élément médiateur de l'articulation entre travail et famille.

Travailler le social dans un cadre organisationnel "modulaire" : quelles implications pour l'articulation des temps de vie ?

Article de David LALOY, Bernard FUSULIER

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 21-30.

Mots clés : Travailleur social, Flexibilité de l'emploi, Travail, Intimité, Famille, Autonomie, Aménagement du temps, Bureaucratie, Stress, Organisation, Modèle, BELGIQUE

L'article propose quelques balises pour appréhender l'articulation entre la vie professionnelle et la vie familiale des travailleurs sociaux qui exercent leur profession dans un cadre organisationnel souple et flexible, qualifié par les auteurs de « modulaire ». Ceux-ci développent l'hypothèse selon laquelle les possibilités de modulation de l'engagement professionnel sont à l'origine de tensions existentielles fortes, encore à caractériser, dans la gestion de la totalité existentielle de ces travailleurs. Ils présentent les résultats provenant d'une première analyse du vécu de travailleurs sociaux engagés dans un Service d'actions communautaires d'un grand CPAS wallon, segment organisationnel qui partage de nombreuses caractéristiques avec le modèle organisationnel « modulaire ».

Une relecture du sale boulot : entre une division morale et une division sociale du travail éducatif

Article de Marie Christine LE FLOCH

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 31-48.

Mots clés : Travailleur social, Travail éducatif, Sociologie du travail, Usure professionnelle, Hiérarchie, Pouvoir, Relation travailleur social-usager, Projet, Compétence professionnelle, Compétence, Morale, Profession, Sociologie, SENTENSE, VALORISATION, RECONNAISSANCE

Dans cet article, nous proposons de relire le rejet du sale boulot dans le champ de l'éducation avec trois préoccupations : tout d'abord celle de tenir compte de la montée d'une demande de relation de la part des usagers, qui transforme les situations ordinaires de l'activité en drames sociaux. Nous cherchons ensuite à dépasser le cadre des interactions pour montrer que la division morale est également une division sociale du travail éducatif. Nous introduisons enfin les logiques de projet et de valorisation des compétences à travers l'analyse d'un espace de différenciation et de lutte pour le prestige, qui se dégage des tâches dévalorisées. Une nouvelle division morale et sociale du travail éducatif est en germe dans ces logiques.

Tensions - ajustements - crise dans le travail enseignant : un métier en redéfinition

Article de Françoise LANTHEAUME

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 18, pp. 49-56.

Mots clés : Enseignant, Profession, Crise, Usure professionnelle, Souffrance, Travail, Pratique professionnelle

Les enseignants se plaignent de ne plus pouvoir faire leur travail « comme il faut ». L'intéressement des élèves toujours à reconstruire, l'arbitrage délicat entre des tâches diversifiées, et le sens même du travail, sont les principales difficultés sources d'une souffrance au travail « ordinaire ». La porosité accrue entre sphère professionnelle et personnelle, ressource pour l'activité, entraîne un sentiment d'usure. Dans un contexte de dérégulation et de concurrence renforcée, une définition défaillante de nouvelles règles du métier ajoute aux difficultés.