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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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La formation au DPA-PC : une perspective interactionniste et stratégique porteuse de sens pour les professionnels et les personnes accompagnées

Article de Fabienne Defert

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 45-52.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Psychosociologie, Interaction, Stratégie, Formation, Repère, Pratique professionnelle, Professionnalisation, Identité professionnelle, Changement

Métier d'engagement, les professionnels du secteur psycho-social évoquent souvent la perte de sens de leur travail. Néanmoins, il semblerait que ce malaise des travailleurs sociaux s'inscrit aussi dans un paysage social en changement et dans la transformation des métiers du social. La société elle-même est en mutation et en perte de repères. Il n'en fallait pas plus pour que le travail social soit au cœur des tensions présentes dans la société. Les logiques administratives et techniques ont pris le pas sur les logiques de soutien et d'accompagnement. Le travail morcelé participe à cette perte de sens, lorsque l'urgence devient le quotidien. Entre développement de la plainte, résistance ou découragement voire sentiment d'impuissance génératrice de souffrance, la formation en DPA-PC est-elle une piste d'amélioration des pratiques professionnelles dans le champ social ? Le travail social s'inscrit dans des contextes sociaux, familiaux, environnementaux et politiques. D'autre part, l'expérientiel s'inscrit au cœur de la professionnalité des travailleurs sociaux. Composé de savoirs issus de différentes disciplines, de savoirs faire et de savoirs être, quels peuvent être les apports de la psychosociologie puisque le Développement du Pouvoir d'Agir des Personnes et des Collectivités relève de ce courant ? L'interactionnisme stratégique est-il une démarche pertinente pour le travail social ?

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Des expériences s'appuyant sur la démarche DPA-PC : des collectivités territoriales en réflexion sur leurs politiques sociales territoriales

Article de Stéphanie Castro, Nelly Deverchere, Delphine Lemonnier

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 23-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Collectivité territoriale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Témoignage, Politique sociale, Formation, Accompagnement social

Pouvoir d'agir et pratiques professionnelles en Travail social : du discours aux actes concrets. Témoignage d'une démarche conduite dans le cadre de la mise en œuvre des politiques d'action sociale départementale, portée par une collectivité territoriale en France.

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Vers un risque de sélection économique dans les Formations en Travail Social en France ?

Article de Sébastien Ponnou, Fabien Clouse

Paru dans la revue Lien social, n° 1292, 30 mars au 12 avril 2021, pp. 28-29.

Mots clés : Travail social : Formation, Organisme de formation, Formation, Travail social, Sélection, Prix, Libéralisme

Les frais d'inscription dans les Etablissements de Formation en Travail Social (EFTS) oscillent en moyenne entre 603 et 1429 euros, soit entre 1809 et 4287 euros pour un Diplôme d'Etat gradé licence (ES, ASS, EJE, ETS). Ces coûts sont 2,6 à 6,2 fois plus élevés qu'un parcours licence classique -y compris les licences travail social ou les diplômes d'Etat du travail social préparés à l'université (229 euros par an, - soit 687 euros pour un parcours licence (https://www.campusfrance.org.fr).

Ces écarts sont d'autant plus incompréhensibles qu'ils fluctuent d'une école à l'autre et ne semblent faire l'objet d'aucune politique de régulation ou de contrôle, tandis que les EFTS -financés par la région- sont sous la tutelle de la Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) et du rectorat.

Laïcité et faits religieux : quelles définitions ? Quelles interprétations ? Quels outils ?

Article de Alexandra Marquet, Etienne Bataille, Muriel Cormorant, Laurence Hardyet al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 4, avril 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Établissements, Laïcité, Religion, Croyance, Établissement social et médicosocial, Loi, Communauté, Spiritualité, Fin de vie, Accompagnement de fin de vie, EHPAD, Respect, Directeur d'établissement, Repas, Vie institutionnelle, Conflit, Écoute, Acculturation, Relation d'aide, Travail social, Mort, Association, Formation, Éthique

Comme dans le reste de la société, les établissements médico-sociaux sont confrontés à des faits religieux parfois anodins, parfois complexes, qui s’invitent au quotidien dans la vie des structures. Comment réagir et placer le curseur ? De nombreux professionnels se posent la question.
DEFINITION LEGISLATIVE. Principe de laïcité inscrit dans la Constitution, particularités territoriales en Alsace-Moselle, liberté de religion et de croyance inscrite dans la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, mais aussi neutralité des agents dans les établissements publics. Autant d’éléments qui peuvent expliquer un certain flottement sur le terrain. Et pourtant, la laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres, mais au contraire la liberté d’en avoir une. Il ne s’agit pas de conviction, mais d’un principe qui les autorise toutes à condition de respecter l’ordre public. Pourtant, la frontière est parfois ténue entre espaces communs et privés en Ehpad. Des équilibres fragiles à tenir, surtout pour des établissements créés dans le prolongement de congrégations religieuses.
IMPLIQUER LES EQUIPES PLURIDISCIPLINAIRES. L’enjeu dans les établissements publics soumis au principe de neutralité consiste à différencier cultuel et culturel. La direction doit montrer la voie du « vivre ensemble », avec pédagogie et médiation. Dans les établissements privés, l’interprétation et l’organisation peuvent être différentes. Certains manient religion et culture avec décontraction, d’autres avec davantage de difficultés. Au quotidien les professionnels doivent se positionner et trouver la juste attitude. C’est souvent l’animateur en Ehpad qui se trouve en première ligne, bien solitaire quand il s’interroge. Faudrait-il mener une réflexion commune en amont ? Certains défendent l’idée que la prise en charge doit être globale, non limitée aux soins, que tous les soignants devraient s’impliquer. D’autres optent pour la création de comités éthiques inter-établissements pour prendre du recul, croiser les pratiques et ainsi éviter toute passion inutile.
L’ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISE. La question centrale de la liberté de religion et de croyance devrait se poser avant même l’institutionnalisation, faire partie intégrante du projet personnalisé, que la personne soit croyante ou non. En s’interrogeant et respectant habitudes et autres modes de vie, les professionnels se sentiraient moins en difficulté. La diversité des publics qui va s’accélérer devrait être davantage préparée. Si les établissements français ont hérité d’une culture chrétienne, le profil des résidents commence à changer. L’enjeu sociétal autour de l’accompagnement des musulmans vieillissants, qui ne retourneront pas dans leur pays d’origine, se pose. Usager qui a oublié le français, méconnaissance des rites et coutumes… comment accompagner avec bienveillance quand on ignore tout ? La formation fait partie des réponses possibles mais incomplètes. Les professionnels doivent faire la part des choses entre religion et religiosité. Apprendre quelques prérequis est essentiel pour bien accompagner.
A LA FIN, LA MORT. Décès et religion sont intimement liés, entre ceux qui sont et demeurent athées, ceux qui ont toujours cru et croient encore plus et ceux qui ont perdu la foi. Les équipes peuvent s’appuyer sur des hommes et des femmes de Dieu ; reste que la négation des besoins d’accompagnement du mourant est criante dans ce contexte de crise sanitaire. Elle laisse apparaître une fin difficile pour les personnes âgées, pour les familles, mais aussi pour les soignants esseulés.

Formation au travail social "en cage" : comment l'enseignement à distance impacte la formation des acteurs du champ social de demain

Article de Pascale Pereaux

Paru dans la revue L'Observatoire, n° 106, mars 2021, pp. 56-58.

Mots clés : Travail social : Formation, Épidémie, Crise, Formation, Travail social, Enseignement à distance, Technologie numérique

Cette contribution interroge les changements induit dans nos formations au travail social par la crise socio-sanitaire que nous traversons depuis le mois de mars 2020.

Numérique et travail social : entre normes et médiation

Article de Pascal Plantard

Paru dans la revue Informations sociales, n° 202, janvier 2021, pp. 46-53.

Mots clés : Technologie numérique, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, Formation, Formation de formateur

Le numérique offre aux individus un large faisceau d’opportunités du point de vue des connaissances et de l’action. Mais des conditions sociales et psychologiques sont requises pour que ces potentialités soient converties en capacité de d’agir (« empowerment »). Il est essentiel que les travailleurs sociaux aient une bonne connaissance de ces prérequis et des limites de la société de la connaissance promue par les grands acteurs de la révolution numérique, afin de favoriser une plus grande autonomie des individus en renforçant leurs capacités d’agir.

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Recrutement : les ESMS doivent se réinventer pour attirer

Article de Laurence Estival

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3187, 4 décembre 2020, pp. 30-32.

Mots clés : Travail-Emploi, Crise, Épidémie, Travail social, Recrutement, Développement, Formation, Offre d'emploi, Reconnaissance, Rémunération

Alors que la crise sanitaire a placé sous les projecteurs les métiers du soin et conduit nombre de candidats à vouloir trouver du sens dans leur travail, les employeurs du secteur médico-social multiplient les initiatives pour rendre leurs offres plus attractives.

Écrits professionnels, professionnels de l’écrit, entre subjectivité et institution

Article de Christine Aubrée, Elisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde, et al.et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 2, n° 114, juillet-décembre 2020, pp. 15-154.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Écrit professionnel, Récit de vie, Atelier d'écriture, Approche clinique, Maladie, Éducation spécialisée, Protection de l'enfance, Évaluation, Pratique professionnelle, Institution, Subjectivité, Travail social, Mémoire de formation professionnelle, Formation, Médiation

Dans tous les domaines d’activité (entreprises, fonction publique, monde associatif) les professionnels de tous statuts hiérarchiques sont appelés à écrire leurs pratiques, et de plus en plus fréquemment à écrire sur leurs pratiques. Bien souvent exigées par les instances prescriptrices, évaluatrices, ces productions sont autant de traces susceptibles de repérer, de valider, d’invalider… les bonnes et les mauvaises pratiques des professionnels. Procédures, transmissions, reportings, projets d’établissement, rapports d’activité, dossiers patients… les écrits servent alors le contrôle normatif des pratiques. Comment les professionnels concernés en comprennent-ils le sens ? Comment y résistent-ils ? Pourtant, écrire, c’est aussi un processus capable d’accompagner la pensée. Ateliers d’écriture, médiation autour de l’écrit, écrits collectifs ou intimes sont autant de ressources pour soutenir les processus de symbolisation et de réflexion.
Comment de tels dispositifs sont-ils conçus ? À qui s’adressent-ils ? Quels sont leurs effets sur les sujets et sur les groupes ?
Enfin, écrire est un métier en soi, celui des écrivains, des journalistes, mais également des chercheurs et des universitaires tenus de publier les résultats de leurs travaux. Or, ces métiers se transforment, au gré des évolutions et des involutions techniques et technologiques, politiques, économiques. Comment ces professionnels éprouvent-ils ces mutations ?
Écrivant, écrivain, artisan de l’écrit, comment ces pratiques d’écritures sont-elles appréhendées par ceux qui les produisent, par ceux qui les exigent, par ceux dont elles « parlent », par ceux qui lisent ? Qu’est-ce que nos écrits disent de nous, sujets scripteurs ? Ce numéro de Connexions interrogera la nature et la fonction des écrits professionnels, la force réflexive des pratiques d’écriture, mais encore la singularité des professions de l’écrit.

Sommaire :
- Tribulations d’un groupe d’intervision… ou comment se sortir de l’épreuve de la Covid-19 par l’épreuve de l’écriture. Christine Aubrée, Élisabeth Maboungou, Patricia Vandevelde. Page 15 à 26
- Écrire ou disparaître ? Tentatives d’inscription Delphine Rousseau. Page 27 à 39
- Quelle écriture et quelles lectures de récits relatifs au traumatisme… de l’atteinte somatique grave ? De la clinique à la littérature : regards croisés. Delphine Peyrat-Apicella, Rozenn Le Berre. Page 41 à 54
- Institution de l’écriture ; écriture de l’institution. Joseph Rouzel. Page 55 à 68
Écrits des professionnels en protection de l’enfance : outil clinique du suivi des enfants confiés à l’Aide sociale à l’enfance. Feryal Arabaci-Colak. Page 69 à 80
- L’écriture comme génétique et politique du quotidien : l’exemple du cahier de bord en éducation spécialisée. Jean-Christophe Contini. Page 81 à 91
- L’écriture partagée avec les usagers, un projet aux enjeux pluriels. Marie-Christine Talbot, Raphaël Daufresne, Vincent Devoucoux, Catherine Jagu, Bernard Legras, Magali Malandain. Page 93 à 102
- Impact de l’écriture comme tiers dans l’accompagnement et sur l’évolution… des jeunes en parcours d’insertion en EPIDE. Stéphane Janszen. Page 103 à 116
- L’alternant et son mémoire. Présentation d’un dispositif psychosociologique d’accompagnement à la rédaction du mémoire. Fabio Marcodoppido. Page 117 à 129
- Étudiant(e)s-écrivain(e)s : l’expérience du master de création littéraire de Paris 8. Sylvain Pattieu. Page 131 à 140
- Flagrant délit d’écriture. Martine Lani-Bayle. Page 141 à 154

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Former au et par le récit de vie

Article de Nathalie Marie

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 279, décembre 2020, pp. 84-88.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, VAE, Récit de vie, Groupe

Dans le cadre de l’accompagnement des candidats à la validation des acquis par l’expérience (VAE), je propose aux participants une démarche par le récit de vie s’inspirant de la sociologie clinique. Pour qu’ils produisent des données sur leur histoire, différents supports sont utilisés ; ces derniers servent à la narration face à un groupe et permettent un travail de réflexion individuel. Cela implique pour certains une meilleure compréhension de leur projet professionnel, pour d’autres la compréhension des enjeux à raconter leur histoire. Ce mode d’accompagnement en formation soulève trois questions :
Les spécificités de la pratique du récit de vie en formation ;
L’intérêt de faire son propre récit avant de recueillir celui des autres ;
Les apports de cette pratique en groupe.

Vers une définition de l’éducateur comme « expert »

Article de Valentine Prouvez

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 148, 4e trimestre 2020, pp. 122-128.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Expertise, Université, Formation, Éthique, Travailleur social

À partir de l’examen des lignes directrices des référentiels métiers et des parcours de formation des travailleurs sociaux, tels qu’ils ont été récemment révisés par le législateur, nous proposons d’amorcer une réflexion critique sur le développement de la notion d’expertise et l’adossement des contenus de formation aux « savoirs » universitaires.

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