PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 1, janvier-février 2021, pp. 161-171.
Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Précarité, Statistiques, Pauvreté, Population, Politique sociale, Hébergement
Évaluer le nombre de SDF importe. Population caractéristique et prioritaire des politiques de lutte contre la pauvreté, elle ne se saisit pas aisément. Des clarification sémantiques s'imposent. Certes, les estimations chiffrées sont compliquées. Ces difficultés ne légitiment plus les approximations, car des efforts méthodologiques importants ont été consentis. Elles légitiment encore moins les exagérations. Un tour d'horizon des définitions et des données montre d'abord qu'il faut clairement distinguer les sans-abri, totalement à la rue, des autres sans-domicile, présents dans les divers dispositifs d'hébergement. Une grande comparaison européenne souligne que c'est au niveau local que les recensements des sans-abri sont les plus efficaces et les plus utiles..."
Alors que la crise sanitaire n'est pas terminée, les collectivités doivent commencer à gérer la crise sociale. Avec l'augmentation du nombre de chômeurs, ce sont de plus en plus de personnes qui toquent à la porte des CCAS et viennent demander le RSA.
À Paris, la crise sanitaire et le confinement ont modifié la carte des distributions alimentaires et aggravé la situation des ménages vivant d’emplois précaires et durement touchés par l’inactivité contrainte. Mais les guichets de l’aide alimentaire ont également accueilli des personnes que les intervenants sociaux n’avaient pas repérées auparavant. S’agit-il pour autant de « nouveaux publics » ? Et parmi ces pauvres, la part des populations immigrées, que l’on sait importante en temps normal, a-telle évolué ? L’Observatoire du Samusocial a mené l’enquête.
Alors que la France s'enfonce un peu plus dans la crise économique et sociale, le gouvernement est apparu lent et timoré pour venir en aide aux plus précaires à l'occasions de la présentation de son plan pauvreté le 24 octobre dernier...
Comme le montre (…) Louis-Charles Viossat dans cette tribune, les premiers bilans dressés par les instances internationales concernant l'impact de la crise Covid sur le développement humain, dans les pays du Sud, sont alarmants. Les conséquences à venir y sont d'ores et déjà énormes en matière d'emploi, de pauvreté, d'alimentation… La tendance qui allait dans le sens d'un progrès des indicateurs depuis une trentaine d'années est en passe de s'inverser pour la première fois, et l'on craint une régression durable de la situation des populations locales si des mesures fortes ne sont pas prises rapidement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3181, 23 octobre 2020, pp. 11-12.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Image, Confiance, Protection sociale, Revenu minimum, Pouvoir exécutif, Décision, Chômage, Insertion sociale, Logement, Conditions de vie
Le sociologue Serge Paugam, spécialiste de la précarité, invite à repenser notre protection sociale. Selon lui, il conviendrait de partir des besoins des personnes, et non pas seulement de leur statut, pour fixer le seuil du revenu d’existence minimal. Mais pour cela, il faudrait en finir avec la méfiance que les pauvres inspirent aux décideurs.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3181, 23 octobre 2020, pp. 8-9.
Mots clés : Lien social-Précarité, Pauvreté, Aide alimentaire, Adulte en difficulté, Besoin, Logement, Travail, Revenu minimum, Politique des revenus
Revalorisation des minima sociaux, ouverture du revenu de solidarité active (RSA) aux jeunes de 18 à 25 ans, réelle politique du « Logement d’abord »… Inlassablement, les associations poussent des solutions auprès de pouvoirs publics qui optent pour des choix idéologiques radicalement différents. De quoi nourrir la crainte, chez ceux qui accompagnent les plus démunis.
Le contre-coup social de la crise sanitaire n’en est qu’à ses débuts, selon les associations de soutien aux populations précaires. Elles soumettent aux pouvoirs publics depuis plusieurs mois des préconisations pour les aider à supporter, dans la durée, cette épidémie. Le gouvernement promet des annonces dans les semaines à venir.