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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Histoire et concepts : défis et menaces. Démocratie : avancées et reculs dans le monde

Article de Jean Vincent Holeindre, Héloïse Lherete, Jean Claude Monod, Maud Navarreet al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 62, mars-avril-mai 2021, 69 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Démocratie, Approche historique, Concept, Évolution, Danger

L’ambition de ce numéro spécial est de retracer l’histoire de cette notion, de son berceau athénien jusqu’aux nouveaux outils de participation citoyenne. Raconter ses replis, ses fêlures, mais aussi ses avancées à l’échelle mondiale. Présenter les nouveaux défis auxquels la confrontent la désunion des peuples, la prolifération d’infox ou encore la montée des populismes, mais aussi les nouveaux outils qui se créent pour "donner le pouvoir au citoyen".

Le pouvoir d’agir n’est pas le devoir d’agir

Article de Brigitte Portal

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3204, 9 avril 2021, pp. 38-39.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Concept, Définition, Autonomie, Participation, Responsabilité, Danger, Adaptation, Démocratie participative, Vulnérabilité, Usager

Le « pouvoir d’agir » peut faire l’objet d’incompréhension, voire de rejet, du fait de sa proximité avec la notion ambiguë d’« empowerment », concept à deux faces, l’une émancipatrice et l’autre prescriptive. Il est donc urgent de définir ces termes pour éviter toute confusion.

Approches de la résilience

Article de Marie Anaut

Paru dans la revue Santé mentale, n° 257, avril 2021, pp. 62-67.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accompagnement, Concept, Interaction, Psychopathologie, Relation interpersonnelle, Résilience, Traumatisme

L'approche de la résilience s'est construite sur des apports transdisciplinaires, mais quelles sont ses principales articulations théoriques ? Après avoir retracé les évolutions historiques et les domaines concernés (adversité chronique et psychotraumatismes), nous interrogeons les applications de ce modèle dans les pratiques cliniques en psychologie et psychopathologie. Bien qu'il puisse concerner des groupes (familiaux ou sociaux), nous nous centrons ici plus particulièrement sur la paradigme de la résilience appliqué à des individus confrontés à des traumatismes, en explorant ses éclairages conceptuels et ses modalités pratiques de prise en charge des psychotraumatismes dans les cliniques de l'extrême.

Le concept de servitude volontaire et son application au travail : perspectives théoriques et pratiques

Article de Emilie Brouwet

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 386, avril 2021, pp. 71-78.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Souffrance psychique, Concept, Philosophie, Autonomie

Depuis son apparition au XVIe siècle, le concept de servitude volontaire n’a cessé d’être au cœur de réflexions philosophiques pour tenter d’expliquer les mécanismes qui conduisent certains individus à se soumettre à des donneurs d’ordre. Aussi, dans notre société actuelle, qui prône l’autonomie comme valeur phare, ce concept peut-il encore exister ? Peut-il être appliqué à l’objet travail ? La souffrance du salarié et-ou du travailleur indépendant peut-elle être décryptée à travers ce prisme ? C’est ici une réflexion singulière au croisement de la philosophie politique et de la psychodynamique du travail qui nous est proposée.

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Appréhender la pluralité des personnes handicapées et la complexité de leurs expériences : que faire des différences ?

Article de Myriam Winance

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 23-36.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Concept, Différence, Conditions de vie, Recherche, Pouvoir, Féminisme, Exclusion sociale, Expérience, Sociologie

« Le handicap, une caractéristique parmi d’autres, une approche croisée du handicap au cours de la vie », tel est le titre de ce numéro de la Revue française des affaires sociales. D’emblée, avant d’avoir lu l’argumentaire de l’appel à contribution de ce numéro, ce titre a fait écho, pour moi, aux travaux menés à la fin des années 1990 et au début des années 2000, à partir de l’enquête « Handicaps, Incapacités, Dépendance » et qui s’inscrivaient dans une approche en termes d’inégalités sociales de santé (Mormiche et Boissonnat, 2003). Le numéro de la RFAS dont est tiré cet article de Pierre Mormiche et Vincent Boissonnat était d’ailleurs consacré à la présentation de cette enquête. L’objectif de celle-ci était de répondre aux questions suivantes : qui sont les personnes handicapées en France à la fin des années 1990 et quelles sont leurs conditions de vie ? Si les questions paraissaient simples, les recherches présentées montraient qu’y répondre l’était nettement moins, et supposait de prendre en compte une réalité plurielle et complexe. Cette pluralité était reliée au cadre théorique utilisé par ces travaux, qui reprenait la définition du handicap en trois dimensions (déficience – incapacité – désavantage) telle que donnée par la première classification du handicap de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) [1988]. Mais elle était également reliée au croisement et à l’analyse de différentes caractéristiques, croisement nécessaire pour décrire les conditions de vie des personnes handicapées et les inégalités sociales qui les touchent. Les variables d’âge, de lieu de vie, de sexe et de classe sociale sont celles qui revenaient le plus souvent dans les analyses. Ainsi, l’analyse des données mettait notamment en évidence de fortes disparités entre les hommes et les femmes et d’importantes inégalités selon l’appartenance sociale. Dans leur ensemble, ces analyses, d’une part, interrogeaient et déconstruisaient la notion de handicap, d’autre part, rendaient perceptibles les inégalités sociales touchant les personnes handicapées, en lien avec d’autres caractéristiques.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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Liberté, égalité, identités - Comment reconnaître nos différences ?

Article de Martin Legros, Vincent Descombes, Catherine Malabou, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 147, mars 2021, pp. 48-71.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Identité, Identité sexuelle, Différence, Discrimination, Concept, Origine, Genre, Religion, Recherche en sciences sociales, Groupe d'appartenance, Norme sociale, Nation

Nous vivons à l’âge des revendications identitaires. Les communautés, les religions, le sexe et le genre se sont invités dans le débat politique de toutes les démocraties du monde – provoquant un effet de déstabilisation accentué en France, où la République se veut aussi universaliste qu’aveugle aux particularismes. Comment empêcher que ces débats s’enveniment ou tournent au dialogue de sourds ?

Les concepts. Empowerment : pouvoir de tous les possibles ou possibilité de pouvoir(s). De quelle réalité parle-t-on ?

Article de Adeline Lavigne

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 7-18.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Concept, Autorité, Autonomie, Action sociale, Travail social

L’empowerment est un concept émergeant couramment usité dans les discours. Cependant, quel(s) contour(s) donnons-nous à ce concept ? Quelle(s) réalité(s) évoquons-nous ? Sommes-nous, tacitement, collégialement, en accord sur son acception, sur sa définition ? Et, de ce fait, lui conférons-nous la même réalité ? Qu’entendons-nous donc par empowerment, et, par conséquence, qu’est-ce que cela engage et implique ?

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Travail social - S’engager affectivement

Article de Jacques Trémintin, Philippe Gaberan

Paru dans la revue Lien social, n° 1287, 19 janvier au 1er février 2021, pp. 18-26.

Mots clés : Travail social : Métiers, Lieu de vie, Relation éducative, Affectivité, Distance, ASE, Conseil général, Agrément, Éducateur spécialisé, Concept, Relation enfant-parents, Orne

Chacun le sait, ressentir de l’affection pour la personne accompagnée n’est pas professionnel. Et si au contraire cette posture constituait le cœur de nos pratiques relationnelles ?

Travail social - S’engager affectivement
Protection de l’enfance - Se réchauffer au Petit Bois
Entretien avec Philippe Gaberan- Savoir faire et savoir être
Retour sur un conflit - Pourquoi le Petit Bois a-t-il été fermé ?

Mise à l’épreuve du concept d’artefact de médiation pour appréhender la notion de parcours d’insertion

Article de Elise Marcandella

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, tome XXVI, n° 67, 2021, pp. 127-156.

Mots clés : Travail-Emploi, Concept, Médiation, Parcours professionnel, Insertion professionnelle, Territoire, Dispositif d'insertion, Projet, Recherche-action

La notion de « parcours » est très présente dans la politique nationale d’insertion des personnes éloignées de l’emploi. La stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté, concernant le secteur de l’insertion, met en avant : « la mise en œuvre de la démarche référent de parcours » ; « le parcours des bénéficiaires du RSA » ; « un parcours de formation pour tous les jeunes ». Impliquée dans un projet innovant collaboratif territorial en tant que chercheuse pratiquant la RAPéth (Recherche Action Participant éthique), la question qui sous-tendait notre recherche était la suivante « comment faciliter les relations humaines au sein des écosystèmes territoriaux d’insertion ? ». Étant donné l’usage répété de la notion de « parcours » dans les données sur l’insertion, il nous a semblé « évident » de nous appuyer sur celle-ci pour inciter les parties prenantes de l’insertion à s’exprimer. C’est ainsi que le parcours d’insertion est devenu un artefact médiateur. Cet article a deux objectifs : raconter comment la notion de parcours a été instrumentalisée pour jouer le rôle de médiateur auprès des parties prenantes de l’insertion et comment chemin faisant elle a amené l’auteure à réinterroger la place que prenait cette notion de parcours dans le développement de la politique d’insertion sur le territoire (transformation du chercheur par son dispositif de recherche) et à proposer de nouvelles perspectives de recherche (territoire capacitant inclusif).

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