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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Lorsque vieillissent les schizophrènes

Article de Georges Jovelet, Nadine Bazin, Cheve Elfie, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 232, novembre 2018, pp. 25-79.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Vieillissement, Psychose, Handicap psychique, Approche clinique, Classification, Prise en charge, EHPAD, Cohabitation, Dépendance, Maladie chronique, Personne âgée, Délire, Ergothérapie, Psychotrope

Dans la psychose, l'âge amène des modifications de l'expression clinique, tout en conservant le "noyau dur" des pathologies. Alors que, dès 60 ans, la plupart des psychotiques vieillissants sont orientés en Ehpad, quels sont leurs besoins spécifiques ? Comment faire cohabiter ces "jeunes" patients avec des résidents de plus de 85 ans, très dépendants physiquement et psychiquement ? Quels partenariats les équipes de psychiatrie peuvent-elles mettre en place avec les Ehpad ? Souvent oubliés des politiques publiques, ces patients bénéficient encore trop rarement de prises en charge cohérentes et adaptées.

Interventions psychologiques d’urgence auprès des victimes d’attaques terroristes

Article de Jean Michel Coq

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 89-102.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Souffrance psychique, Urgence, Terrorisme, Victime, Prise en charge, Violence, Soutien psychologique, Groupe de parole

Cet article décrit les dispositifs psychologiques d’urgence mis en place en France pour prendre en charge les rescapés des attaques terroristes. Ceux-ci comprennent une prise en charge immédiate des victimes, temps d’étayage et de soutien, suivie quelques jours après d’un débriefing ou d’un groupe de paroles. L’auteur rappelle les conséquences psychologiques de l’effraction traumatique, puis rapporte des exemples d’interventions, tant dans l’immédiateté que dans les jours qui suivent. La première action psycho-thérapeutique initiée par ces dispositifs d’urgence est indispensable, mais une attention à plus long terme doit se poursuivre. En effet des troubles psychotraumatiques chroniques peuvent se déclencher chez des rescapés plusieurs années après l’attentat, en particulier lorsqu’un autre se produit, comme cela est illustré par un cas.

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La souffrance psychique ignorée

Article de Alexandra Marquet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3066, 22 juin 2018, p. 12.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Souffrance psychique, Immigré, Prise en charge, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Lorsqu'ils arrivent sur nos côtes, les migrants ne souffrent pas seulement dans leur corps mais ils présentent aussi des troubles psychiques, conséquences de leur situation. Un rapport révèle cette réalité ignorée et l'absence de réponse adaptée de notre système.

L’enveloppe familiale à l’épreuve de l’expatriation

Article de Philippe Drweski

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 87-97.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Mobilité géographique, Cadre thérapeutique, Traumatisme, Histoire familiale, Espace, Prise en charge, Culture, Rupture

Cet article propose une réflexion sur le travail de l’enveloppe familiale dans le cadre de l’expatriation. Le concept d’enveloppe est ici utilisé afin d’appréhender le passage entre différents espaces, caractéristique de l’expatriation. L’hypothèse est que l’expatriation est un moment critique dans le travail des enveloppes, affectant ainsi le cadre thérapeutique des familles prises en charge. Après une définition de la notion d’enveloppe est proposée l’illustration clinique d’une thérapie familiale. Cette analyse illustre le travail de l’enveloppe familiale et de ses qualités plastiques dans le contexte de la mobilité. Il apparaît ainsi que l’expatriation peut être utilisée comme une manière de réguler le fonctionnement du groupe familial grâce à la mise à distance de certains éléments traumatiques de l’histoire de la famille.

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Schizophrénie : habiter un logement ?

Article de Fabien Agneray, Martine Barrès, Jeanne Marie Richard, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 228, mai 2018, pp. 27-87.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Schizophrénie, Psychiatrie, Logement, Habitat, Accompagnement social, Équipe soignante, Soins à domicile, Sectorisation psychiatrique, Handicap psychique, Prestation sociale, Autonomie, Évaluation, Méthode, Cognition, Psychose, Insertion sociale, Équipe pluridisciplinaire, Logement social, SAMSAH, Relation soignant-soigné, Prise en charge, Approche clinique, Remediation cognitive

Dans les schizophrénies, habiter ne va pas de soi. L'accompagnement au logement est donc déterminant pour le maintien des patients dans la communauté. Cet accompagnement parfois difficile et infructueux doit être considéré à la lumière d'une clinique de l'habiter, pour penser l'inscription dans un "chez soi". Par ailleurs, face aux retentissements de la maladie sur le fonctionnement quotidien, les soignants peuvent s'appuyer sur les outils de la réhabilitation psychosociale, en particulier ceux de la remédiation cognitive.

Adolescents et jeunes adultes : Resados le pari de l'accompagnement global

Article de Sandra Mignot

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3041-3042, 12 janvier 2018, pp. 10-13.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Jeune majeur, Souffrance psychique, Rupture, Marginalité, Prise en charge, Partenariat, Relais Resados, Aix en Provence

À Aix-en-Provence, le relais Resados, une structure expérimentale, accueille des jeunes en grande souffrance psychique dont le parcours est jalonné de multiples ruptures. Associant soin et accompagnement éducatif et établissant un lien entre toutes les structures de prise en charge, ce réseau assure une continuité dans le suivi de ces adolescents désocialisés dans l’objectif de les aider à trouver leur place dans la société. Mais, faute de financement, cette expérience devrait s’arrêter en février 2018.

Le projet territorial de Santé Mentale : quel bénéfice pour le parcours des usagers ?

Article de Jacques Marescaux, Michel Botbol, François Bourdillon

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2018, pp. 3-54.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychiatrie, Prévention, Santé publique, Coopération, Intégration, Citoyenneté, Prise en charge

En matière de santé mentale, les années 2012-2016 ont été pauvres en réalisation et riches en inquiétudes mais aussi en espoir pour l'avenir. Qu'il s'agisse des articles de la loi du 26 janvier 2016 relatifs à la psychiatrie et à la santé mentale - notamment l'institution des projets territoriaux de santé mentale (PTSM) ou la limitation de la contrainte en psychiatrie - ou du projet "réponses accompagnés pour tous" consécutif au rapport Piveteau, les orientations prises par les pouvoirs publics répondaient en grande partie aux valeurs et orientations de Santé Mentale France : reconnaissance des droits, inclusion sociale, réhabilitation psycho-sociale et rétablissement, territorialisation, décloisonnement et meilleure participation des acteurs de terrain à l'élaboration de la programmation des territoires.

Du bébé à l'adolescent, l'impact du traumatisme

Article de Jean Louis Le Run, Marie Laure Léandri, Marie Pierre Blondel, Myrna Gannagéet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 74, 2017, pp. 6-125.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Nourrisson, Adolescent, Jeune enfant, Terrorisme, Génocide, Psychisme, Névrose, Contre-transfert, Résilience, Abandon, Parentalité, Cancer, ITEP, Trouble du comportement, Psychologie du développement, Prise en charge, Agression, Abus sexuel, Mineur isolé étranger

Dans le champ de la petite enfance, de l’enfance et de l’adolescence, les circonstances traumatiques ne manquent pas. Les attentats terroristes bien sûr, mais aussi les agressions sexuelles (attentats à la pudeur), la maltraitance, le harcèlement, les séparations et les deuils sont à l’origine de traumatismes qui affectent la vie des enfants et des adolescents. De façon moins bruyante, les interactions précoces, lorsqu’elles sont chaotiques, peuvent aussi générer des microtraumatismes dommageables au développement psychique. Certains enfants ou adolescents cumulent les traumatismes : les mineurs isolés étrangers en sont un exemple édifiant, mais aussi les enfants adoptés marqués par l’abandon, les circonstances du début de leur vie ou leur statut particulier.
Du côté des prises en charge, les réponses se sont diversifiées. L’actualité récente interroge aussi l’organisation logistique des soins qui doivent répondre dans l’urgence alors qu’en temps ordinaire les services sont déjà débordés et affichent des listes d’attente. Pensons l’impensable et interrogeons théorie et pratique pour mieux répondre aux effractions du Réel sur nos patients fragiles, enfants et adolescents.

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Un partenariat entre Emmaüs et l'hopital : à l'écoute des compagnons

Article de Emmanuelle Chaudieu

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3020-3021, 21 juillet 2017, pp. 20-24.

Mots clés : Lien social-Précarité, Santé mentale-Souffrance psychique, Santé mentale, Alcoolisme, Communauté, Prise en charge, Partenariat, Emmaüs, Côte d'or

La communauté Emmaüs de Planay-Châtillon-sur-Seine a signé un partenariat avec le pôle psychiatrie-santé mentale de l’hôpital de Semur-en-Auxois qui permet d’assurer un suivi auprès de compagnons ayant des problèmes de santé mentale et d’addiction à l’alcool.