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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 165

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Quatre propositions concrètes pour lutter contre la pauvreté

Article de Olivier Legros

Paru dans la revue Projet, n° 376, juin 2020, pp. 64-69.

Mots clés : Pauvreté, Solidarité, Empowerment, Participation, Usager, Travailleur social

Ce dossier est loin d’épuiser la richesse de l’expérience du terrain de la pauvreté, appréhendée ici comme politique publique et comme pratique sociale. Ni « bonnes pratiques », ni « recettes » : l’enjeu des lignes suivantes est d’éclairer les conditions qui concourent à l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation précaire.

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Que peuvent nos gouvernements ?

Article de Nicolas Duvoux

Paru dans la revue Projet, n° 376, juin 2020, pp. 60-63.

Mots clés : Précarité, Pauvreté, Politique, Politique sociale, Retraite, Protection sociale, Réforme

La lutte contre la pauvreté s’est institutionnalisée en France dans les années 1990. Aujourd’hui, dispositifs ciblés (minima sociaux) ou non (retraites) contribuent à enrayer le phénomène. Mais la stratégie actuelle du gouvernement risque de se heurter à d’autres réformes…

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La course effrénée d'un directeur

Article de Fabrice Krystof

Paru dans la revue Projet, n° 376, juin 2020, pp. 38-39.

Mots clés : Travail social : Métiers, Directeur d'établissement, CCAS, Conditions de travail, Usure professionnelle, Témoignage, Précarité, Pauvreté

Dans les années 1990, les sociologues soulignaient l’« usure » des travailleurs sociaux. Qu’en est-il trente ans plus tard ? Déroulement d’une journée « ordinaire » d’un directeur de centre d’action sociale d’une commune de 10 000 habitants.

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Lutter contre la pauvreté

Article de Anne de Mullenheim, Guillaume Benhamou, Julien Talpin, et al.

Paru dans la revue Projet, tome 376, juin 2020, pp. 1-96.

Mots clés : Pauvreté, Précarité, Indicateur, Statistiques, Évaluation, Accompagnement social, Hébergement temporaire, Accueil temporaire, Travail social, Travailleur social, Pratique professionnelle, CCAS, Usure professionnelle, Conditions de travail, Politique de la ville, Intergénérationnel, Politique sociale

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Se sentir pauvre : un indicateur spécifique de l’insécurité sociale ?

Article de Serge Paugam

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 2, avril-juin 2020, pp. 293-304.

Mots clés : Pauvreté, Assistance, Sociologie, Traitement statistique, Relation d'aide, Norme sociale, Insécurité, Image de soi, Simmel (Georg)

L’article de Nicolas Duvoux et Adrien Papuchon intitulé « Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale », publié dans la Revue française de sociologie (2018, 59, 4, p. 607-647), revient sur les définitions courantes de la pauvreté pour en montrer, comme d’autres ont pu le faire auparavant, leur caractère insatisfaisant et incertain pour appréhender sociologiquement l’objet lui-même de la pauvreté. C’est pour se démarquer des définitions substantialistes défendues le plus souvent par les économistes, au prix de débats incessants sur les besoins à prendre en compte et le seuil à retenir, que les sociologues ont souvent opté pour une approche dite relationnelle fondée sur le postulat que chaque société définit la pauvreté en donnant un statut social distinct aux personnes qu’elle reconnait pauvres. Héritée d’une étude de Georg Simmel publiée en 1908, cette approche reconnait que l’objet d’étude sociologique par excellence n’est pas la pauvreté, ni les pauvres en tant que tels, mais la relation d’assistance – et donc d’interdépendance – entre eux et la société dont ils font partie (Simmel, 1998). La sociologie de la pauvreté n’existe alors dans cette perspective qu’en déplaçant l’objet « pauvreté » de son carcan substantialiste afin de l’intégrer dans une approche globale qui tient compte des catégorisations institutionnelles des populations jugées légitimes pour bénéficier de l’assistance ou, selon une formulation devenue plus usuelle, de la solidarité.

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L’insécurité sociale comme condition et comme approche : éléments de réponse à Lilian Lahieyte et Serge Paugam

Article de Nicolas Duvoux, Adrien Papuchon

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 2, avril-juin 2020, pp. 293-304.

Mots clés : Pauvreté, Statistiques, Norme sociale, Insécurité, Niveau de vie, Assistance, Sociologie

Nous sommes très reconnaissants à Lilian Lahieyte et à Serge Paugam d’avoir lu avec précision et générosité l’article « Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale » (Duvoux et Papuchon, 2018) ainsi qu’à la Revue française de sociologie de nous permettre de répondre aux remarques et objections qu’ils nous ont adressées et qui nous seront très utiles dans les prochaines étapes de nos travaux. Comme nous l’indiquions en conclusion de cet article, les résultats qu’il présente permettent à nos yeux de renouveler l’analyse des groupes défavorisés développée au cours des dernières décennies et d’ouvrir un programme de recherche destiné à systématiser l’approche proposée à partir du cas de la pauvreté.
Néanmoins, nous souhaiterions pour le moment revenir sur ces données et sur l’interprétation de ces résultats afin d’en préciser le sens et de répondre à certaines objections exposées par nos deux lecteurs. Nous proposerons donc une discussion en trois temps : sur les données et les conditions de production de l’indicateur utilisé, sur l’irréductibilité de la pauvreté subjective à l’assistance et la relation entre pauvreté subjective et normes sociales et, enfin, sur l’insécurité sociale en tant qu’approche plutôt que catégorie de population et sur la façon dont elle s’inscrit dans un contexte social et scientifique spécifique.

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Sociologie et mesure de la pauvreté : à propos de l’article « Qui se sent pauvre en France ? »

Article de Lilian Layiete

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 61, n° 2, avril-juin 2020, pp. 275-280.

Mots clés : Pauvreté, Sociologie, Statistiques, Traitement statistique, Genre, Image de soi, Assistance

La mesure déclarative de la « pauvreté » que Nicolas Duvoux et Adrien Papuchon proposent dans leur article « Qui se sent pauvre en France ? Pauvreté subjective et insécurité sociale » rompt avec certaines habitudes mentales de la statistique publique. Avec cette mesure, il n’est plus question de définir a priori les critères et le seuil de « pauvreté », mais de décrire a posteriori les attitudes et les propriétés sociales de celles et ceux qui se déclarent « pauvres ». Le pas de côté méthodologique est décisif, qui permet aux auteurs de concevoir la « pauvreté » comme une manière de dire sa propre position sociale, c’est-à-dire comme une notion médiatrice entre l’objectif et le subjectif, entre l’institué et l’incorporé, mais aussi entre des spécialités sociologiques relativement cloisonnées. Les apports respectifs de ces spécialités se conjuguent ainsi pour produire un éclairage original de l’objet.

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L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

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