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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 111

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Les figures de la haine

Article de Didier Lauru, Jean Yves Le Fourn, Bernard Golse, Elisabeth Darchiset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 89, 2021, pp. 6-161.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Haine, Affectivité, Violence, Adolescent, Jeune, Nourrisson, Enfant maltraité

La haine est un des affects fondamentaux qui structurent le sujet humain dès son plus jeune âge. Dans le développement de l’enfant, elle peut se manifester sous des symptômes très divers, dans le langage et/ou dans ses agirs, comme le met en évidence la clinique des adolescents. Nous observons une montée en puissance de la haine dans les rapports entre les enfants ou chez les adolescents. L’autre est stigmatisé, raillé ou rabaissé, au nom d’une différence. À partir de ces constats, quelles élaborations peuvent nous aider à mieux penser la haine et ses figures contemporaines ?

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De la reconfiguration des liens sociaux au temps de la COVID-19 : à propos des vécus d’enfants en Chine et de ceux d’origine chinoise en France

Article de Simeng Wang

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 87, 2021, pp. 30-38.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Lien social, Famille, Enfant, Adolescent, confinement, COVID-19, CHINE

Cet article analyse la reconfiguration des liens sociaux dans le contexte de la pandémie de covid-19, à partir de deux sites d’observation et d’enquête empirique : d’un côté, des enfants chinois vivant en Chine ; et de l’autre, les descendants de migrants chinois résidant en France. S’appuyant sur des entretiens, des observations participantes et des matériaux de seconde main, nous examinons l’impact du confinement et du déconfinement sur les différents types de liens qui entourent ces enfants, ces adolescents et ces jeunes adultes : familiaux (intergénérationnnels, transgénérationnels), avec les pairs, et avec la société. Nous montrons également le rôle émergent du numérique dans le maintien et le renouvellement de ces liens. Enfin, nous mettons en perspective ces deux sites d’observation et d’enquête, afin de discuter de la continuité et des ruptures entre ces liens sociaux tissés aux échelles locale, nationale et transnationales.

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Sexualités

Article de Olivia Farkas, Maryan Benmansour, Riad Satouf, Marie Gillootset al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 92, 2021, pp. 4-114.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Sexualité infantile, Théorie, Abus sexuel, Inceste, Identification, Agresseur, Groupe de parole, Adolescent, Psychanalyse, Information sexuelle, Bande dessinée, Genre, Identité sexuelle, TRANSSEXUALISME, Pornographie, Technologie numérique, Collège, Prostitution, Prévention, Témoignage en justice, Victime, Procédure, Droit pénal

La sexualité fait la une des médias : révélation d’abus sexuels sur des enfants, inceste, débat sur l’âge du consentement à l’adolescence… Ces événements nous interpellent comme professionnels, alors que le contexte a radicalement changé depuis notre jeunesse : à la relative ignorance fait place les risques d’une exposition à la pornographie ; les pratiques sexuelles des plus jeunes évoluent, le regard sur les sexualités non hétéronormées aussi. Mais la sexualité infantile ne peut se résumer à ces faits, elle est une source essentielle de plaisir, de développement pour l’enfant et l’adolescent. Comment les enfants et les adolescents sont-ils accompagnés, protégés, entendus ? Quelles sont les réponses établies par les institutions comme la justice, l’Éducation nationale ? Le pari de ce numéro est d’éclairer ces questionnements.

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Transition entre services de pédopsychiatrie et de psychiatrie adulte L’exemple d’un partenariat dans le 17e arrondissement de Paris

Article de Firas Mousatat, Corinne Ducroix Pastori

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 133-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Adolescent, Psychisme, Souffrance psychique, Cadre thérapeutique

L’adolescence peut se définir de multiples façons et l’arrivée au monde adulte est complexe, d’autant plus lorsque l’on est suivi pour une maladie chronique. Ce constat, appliqué au champ de la psychiatrie, a induit un travail collaboratif entre les services infanto-juvénile et adulte sur notre territoire de santé. Au-delà de pratiques de soins réfléchies en équipe, coordonnées, voire conjointes, que nous exposerons, notre réflexion s’appuiera sur la présentation de vignettes qui résument la complexité et la nécessité d’un travail de liaison. Cette richesse clinique et la quasi-absence d’études concernant le domaine de la santé mentale nous ont conduits à proposer des modalités de travail pour un relais sécure entre les deux services infanto-juvénile et adulte, mais aussi à conduire une recherche dans le domaine de la transition en psychiatrie.

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Parle à mon corps, ma tête est malade ! L’Unité d’accueil et de crise de l’adolescent : un maillon entre la pédiatrie et les centres médico-psychologiques

Article de Sylvie Jahier, Mariana Marin, Clara Kurztag

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 124-132.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Santé mentale, Souffrance psychique, Corps, CMP, Psychiatrie infantile, Pédiatrie, Partenariat

Les adolescents en souffrance psychique nous mettent au travail et nous obligent à décloisonner nos institutions. Le partenariat entre les services de pédiatrie et les centres médico-psychologiques (cmp) devient une réalité nécessaire pour le bien-être de nos patients. Il s’agit de réunir deux fonctionnements et deux temporalités. C’est une rencontre unique entre deux cultures différentes, qui se complètent et se nourrissent l’une l’autre.
Nous évoquerons les liens qui unissent la pédiatrie et les cmp à travers une unité de médecine de l’adolescent : l’Unité d’accueil et de crise de l’adolescent de l’hôpital de Neuilly-sur-Seine.

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Du dispensaire d’hygiène mentale au centre médico-psychologique enfant : une histoire des intersecteurs de pédopsychiatrie

Article de Camille Monduit de Caussade

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 14-23.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Approche historique, Psychiatrie infantile, Santé mentale, Enfant, Adolescent

Le « centre médico-psychologique » (cmp) a une histoire. De nombreuses histoires individuelles racontant la vie de plusieurs générations d’équipes de secteur, mais également une histoire propre. Anciennement nommé dispensaire d’hygiène mentale, la circulaire du 16 mars 1972, acte de naissance de la psychiatrie infanto-juvénile de secteur, le définit comme « l’élément de base du dispositif de secteur », « un centre de diagnostic et de traitement ambulatoire pour enfants ». La période de sa naissance est aussi celle de la refondation de l’institution hospitalière, des controverses liées à la loi sur le handicap et d’un mouvement psychiatrique en plein essor.
À l’heure où certains cmp sont fermés, regroupés, fusionnés ou menacés, retracer l’histoire des centres médico-psychologiques, le contexte historique et sociologique, à travers la consultation des archives de différents ministères, prend tout son sens.

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Le CMP, indémodable et pertinent

Article de Camille Monduit de Caussade, Ludovic Cacheux, Louise Emilie Dumas, Anaelle Kleinet al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 88, 2020, pp. 6-141.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, CMP, Enfant, Adolescent, Prise en charge, Santé mentale, Psychiatrie infantile, Traitement statistique, Enquête, Professions statuts et catégories professionnelles, Usager

Les centres médico-psychologiques (CMP), pivot des dispositifs des secteurs de pédopsychiatrie publique en France, sont aujourd’hui très critiqués. Listes d’attente, attachement à un modèle dit dépassé, quels changements sont attendus ? Son modèle actuel semble pourtant répondre en grande partie aux recommandations des nouvelles politiques de santé mentale : d’accès gratuit, réparti uniformément sur le territoire, offrant des soins de proximité incluant « l’aller vers », généraliste, c’est-à-dire accueillant toute demande de soins psychiques de 0 à 18 ans, attaché à la continuité des parcours, ouvert aux familles et aux partenariats. Pour autant, rester sourd aux critiques risque d’aggraver sa fragilité, et la vitalité d’une institution se mesure à l’aune de sa dynamique évolutive. Innover en termes d’accueil, inventer, créer, s’enrichir de nouvelles pratiques, sera au cœur de ce numéro, qui ne manquera pas d’aborder également la question des moyens.

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Blessure identitaire et citoyenneté interne à l’adolescence

Article de Amira Karray

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 152-162.

Mots clés : Adolescent, Violence, Scolarité, Identité sociale, Citoyenneté

Les adolescents en difficultés scolaires et sociales éprouvent souvent une blessure identitaire due notamment à la stigmatisation et l’exclusion, qui les mettent dans des « cases ». Face à cette attaque de leur identité dans la Cité, ils construisent ce que nous proposons d’appeler la « citoyenneté interne » comme processus alternatif à la blessure identitaire subie et répétée. La citoyenneté interne consiste en l’appropriation de soi mais aussi de son contexte social et symbolique, pour cheminer différemment à travers une position de sujet-citoyen capable d’étayer les processus de subjectivation et de construction identitaire à l’adolescence. C’est par la citoyenneté interne que les adolescents arrivent à s’inscrire progressivement dans leur environnement et à trouver un sens à leurs difficultés et leurs ressources créatrices, au croisement de la subjectivation, du lien social et culturel, et de la contingence citoyenne. Il s’agit ainsi d’une inscription interne, d’un ancrage symbolique, à la fois singulier et collectif, spécifique et anonyme, au sens d’être un parmi les autres et relié avec les autres, en interaction et en transformation dans la même Cité.

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Au-delà des mots, rencontrer le mineur non accompagné, tenter de traduire le(s) passage(s) en péril

Article de Armelle Hours

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 114-124.

Mots clés : Adolescent, Mineur non accompagné, Traumatisme, Isolement, Langage, Souffrance

De nombreux mineurs non accompagnés traversent des expériences traumatiques susceptibles de se répéter. À l’appui de plusieurs séquences cliniques et de quelques détours littéraires, il sera question, dans ce travail, de prendre en compte les dommages psychiques de ces situations périlleuses et des impasses qui en découlent. Dans quelle langue va pouvoir s’effectuer la traduction ? Un langage bien au-delà des mots. Le langage du corps sera exploré. Et spécialement, la place toute particulière du phénomène douloureux sera envisagée. Ensuite, en prenant en compte la dimension des impasses intersubjectives consécutives à l’expérience traumatique, nous essayerons dans une dernière partie, d’entrevoir les possibilités de dégagement.

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Adolescence en exil : entre crise de l’accueil et crise de la langue, quelles traductions possibles ?

Article de Annamaria Chiara Santini, Amira Yahiaoui, Marie Aude Piot

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 86, 2020, pp. 101-113.

Mots clés : Adolescent, Exil, Langue, Traumatisme, Mineur non accompagné, Accueil, Interprétariat

La crise pubertaire, propre au passage de l’enfance à l’âge adulte, entre en collision avec les événements traumatiques vécus par les adolescents exilés. Ces entrechoquements du fantasme avec la réalité laissent ces adolescents dans un après-coup indicible. Un risque de mélancolisation apparaît alors d’autant plus vivement que le manque de moyens, lié à l’absence de traducteur dans les institutions accueillantes, empêche la tiercéisation et plonge le sujet adolescent dans une fixation à son héritage traumatique. Face à cette clinique, des pistes de réflexion chez les professionnels, comme chez les sujets concernés, sont ici proposées pour trouver un point d’ancrage dans et par la « pulsion de traduire » pensée comme un moyen de résistance et de puissance d’agir.

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