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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Culture postmoderne et culte du narcissisme… : un cas de dépendance aux jeux vidéo dans la famille

Article de Yolande Govindama, Lise Haddouk

Paru dans la revue Dialogue, n° 217, septembre 2017, pp. 85-96.

Mots clés : Enfance-Famille, Addiction, Jeu vidéo, Famille, Adolescent, Culture

La dépendance aux jeux vidéo est un thème abordé en psychologie sous différents éclairages théoriques. La dimension anthropologique permet d’aborder cette problématique avec un regard complémentaire à la clinique de la dépendance à l’adolescence. Avec une approche qualitative, cet article traite de la manière dont, dans le contexte de la postmodernité et de la cyberculture, le vécu subjectif lié à l’abandon peut se muer en une quête de fusion avec l’objet et une tentative de séparation, parfois violente, via l’usage d’un support externe : le jeu vidéo en ligne. Les éléments cliniques recueillis valident l’hypothèse en lien avec les mécanismes sous-jacents amenant à cette dépendance. Ces résultats soulignent l’importance de l’articulation entre des données cliniques déjà connues et l’usage d’un support nouveau, lié à l’évolution des productions culturelles et des valeurs sociétales.

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Emprise du père et déni du féminin : quand le travail du féminin féconde la rêverie du groupe

Article de Florence Bécar

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 93-104.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Enfance-Famille, Thérapie de couple, Famille, Secret, Rêve, Créativité

Dans ce récit d’une thérapie en couple, l’auteur alterne récits cliniques et analyses théoriques élaborées dans l’après-coup. Les questions ayant servi d’étayage à sa rêverie ont permis la métabolisation du matériel psychique apporté et favorisé la recherche d’une voie de dégagement par le couple enfermé dans un fonctionnement mortifère. Cette voie fut rendue possible par la rêverie du groupe patients/thérapeute ayant engendré sa mise au travail, sa fécondité, sa créativité. L’auteur formule l’hypothèse que la demande initiale présentée comme relevant d’un « problème de communication » serait le précipité d’une soumission à l’emprise paternelle et à son refus du féminin verrouillant la circulation de la parole. L’étayage du groupe constitué par le couple et la clinicienne, leur rêverie féconde et leur mise au travail les ont conduits à élaborer la structuration de l’origine et le défaut de son organisation lié au secret.

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Approche économique de l’aide informelle : analyse des comportements de prise en charge et de la place du soutien familial dans notre système de protection sociale

Article de Roméo Fontaine

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 67-80.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Dépendance, Économie, Santé, Famille, Personne âgée, Aidant familial, Prise en charge

La mise en évidence de l’importance de l’aide informelle a conduit au développement de travaux économiques visant à mieux comprendre les déterminants, conséquences et mécanismes socioéconomiques de la mobilisation familiale. Un premier axe d’analyse s’inscrit au niveau individuel et familial et vise à mieux comprendre les comportements d’aide. Il met en lumière l’importance de la dimension familiale encadrant les comportements individuels et les coûts indirects de l’aide informelle. Un deuxième axe s’inscrit au niveau collectif et s’interroge sur la place de l’aide informelle dans notre système de protection sociale, à côté des solidarités publiques et de la prévoyance individuelle. Si l’effet d’éviction des solidarités familiales par les solidarités publiques semble très limité, l’effet d’éviction de la demande d’assurance dépendance par l’aide informelle semble plus important.

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Être formé à aider un proche atteint de schizophrénie : réflexion à partir d’un retour d’expérience

Article de Hélène Davtian, Christian Lamotte

Paru dans la revue Dialogue, n° 216, juin 2017, pp. 25-38.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Aidant familial, Schizophrénie, Famille, Psychiatrie, Formation

Articulant l’apparition de la notion d’aidant aux évolutions du système de santé, les auteurs montrent que son usage représente un véritable changement de paradigme concernant la représentation des familles de patients schizophrènes et que la notion s’inscrit dans une perspective de gestion de la maladie mentale plus que dans une vision thérapeutique. À partir d’un retour d’expérience sur la participation à un groupe de psycho-éducation dédié à l’entourage des patients, les auteurs montrent les questions particulières qui concernent la notion d’aidant familial dans le champ de la psychiatrie. Ils préconisent que l’accompagnement de l’entourage familial, dans le contexte du déplacement des soins de l’hôpital vers le domicile, ne se limite pas à la formation de l’aidant familial, mais prenne en compte la singularité des situations et du groupe familial.

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Du maternel au travail maternel. L’originaire, une question politique ?

Article de Frédérique Debout

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 125-138.

Mots clés : Enfance-Famille, Mère, Lien social, Travail, Psychanalyse, Famille, Winnicott (Donald Wood)

Dans ce texte, l’auteure propose d’interroger le maternel à partir des apports de la clinique du travail. Elle définit ainsi le « travail maternel » comme la mobilisation d’habiletés sensibles et techniques développées dans la contrainte de devoir s’occuper d’un enfant et avec pour objectif d’en développer la vie subjective. Cette proposition théorique définissant le maternel comme un travail permet de discuter la naturalisation de la figure maternelle en psychanalyse, mais aussi de repenser les liens familiaux sous l’angle de la coopération facilitée, permise ou empêchée et de regarder autrement ce que l’on appelle aujourd’hui les attaques du lien social en replaçant la famille au centre du processus de genèse de ce dernier.

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Sociabilité et rapport au voisinage dans les familles homo et hétéroparentales

Article de Bertrand Geay, Pierig Humeau

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 95-110.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Sociabilité, Voisinage, Intégration, Famille

Basé sur l’exploitation de deux études longitudinales quantitatives (elfe et devhom) et d’une étude longitudinale qualitative (Génération 2011), cet article interroge le rapport à l’environnement social et les pratiques de sociabilité dans les familles homo et hétéroparentales. On analyse en particulier en quoi les homoparents se rapprochent ou se distinguent des hétéroparents en matière de sociabilité amicale, de pratiques de sorties et de perception du quartier et du voisinage. À partir d’analyses multivariées, il s’agit ainsi de comprendre quelques aspects des logiques selon lesquelles se construit le style de vie des parents et comment il trouve son prolongement dans un style éducatif. À caractéristiques sociales et sexe équivalents, des écarts s’observent entre les deux populations, pointant ainsi leurs spécificités.

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Clinique des liens familiaux dans une famille lesboparentale

Article de Alain Ducousso Lacaze, Marie José Grihom

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Famille, [DEVELOPPEMENT DE LA PERSONNE], Enfant, Psychanalyse, Généalogie, Transmission

Le présent article s’inscrit dans le cadre d’une recherche sur les familles homoparentales et le développement des enfants. Le volet qualitatif clinique se centre sur l’approche de l’élaboration des liens familiaux du point de vue des parents comme des enfants. Les données cliniques présentées ici sont recueillies auprès des parents, un couple de femmes, grâce à un entretien ainsi qu’à la libre réalisation d’un arbre généalogique. Aux enfants, ici une enfant de 11 ans, sont proposés un dessin de famille, cinq planches du CAT, un entretien, un génogramme. Les auteurs analysent les résultats en référence aux travaux psychanalytiques sur la famille et notamment aux deux polarités des liens : la différenciation et l’indifférenciation. Dans l’étude clinique retenue sont à l’œuvre des logiques d’indifférenciation en rapport avec des éléments de transmission transgénérationnelle dont a hérité le couple parental, mais aussi des éléments de différenciation reposant sur la structuration œdipienne, le repérage dans la généalogie et la référence à des « tiers symboligènes ». Les données recueillies auprès de l’enfant mettent en évidence comment elle se fait héritière de ces logiques d’indifférenciation tout en trouvant des voies de subjectivation.

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L’invention du « faire famille » du côté de l’enfant en situation de co-homoparentalité

Article de Emmanuel Gratton

Paru dans la revue Dialogue, n° 215, mars 2017, pp. 21-36.

Mots clés : Enfance-Famille, Homoparentalité, Filiation, Famille, Parentalité, Famille recomposée, Enfant

La coparentalité désigne généralement la manière dont des parents se définissent comme parents en termes de droit et de responsabilité à l’égard d’un ou plusieurs enfants. Dans le cas de la co-homoparentalité, elle désigne en particulier le « contrat » passé entre le père et la mère biologiques (juridiquement reconnus) et la place réservée à leurs éventuels compagnon et compagne. L’article s’arrête sur le cas de trois enfants, âgés entre 10 et 11 ans. Ceux-ci ont pu connaître au cours de leur histoire des séparations conjugales de leur(s) parent(s) et des recompositions familiales. Comment se représentent-ils donc leur famille ? Comment s’inscrivent-ils dans leur généalogie ? Quels liens entretiennent-ils avec les partenaires, ex-partenaires et/ou nouveaux partenaires de leurs parents ? C’est à ces questions que cet article tente de répondre à partir d’un entretien basé sur l’élaboration d’un dessin de famille imaginaire, sur la passation de certaines planches du cat et sur la réalisation d’un génogramme.

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Que faut-il pour faire un père ?

Article de Simone Korff Sausse

Paru dans la revue Dialogue, n° 214, décembre 2016, pp. 15-26.

Mots clés : Enfance-Famille, Paternité, Père, Relation enfant-père, HISTOIRE, Famille, Société, Institution, Représentation sociale

L’auteur se propose de réfléchir à la place du père dans la société contemporaine en se demandant : « Que faut-il pour faire un père ? » Après quelques repères historiques de la place du père et partant de l’idée que la paternité se déroule toujours en même temps sur la scène individuelle et la scène collective, l’auteur fait l’hypothèse qu’il faut trois éléments : un enfant, une mère, une société. En plus d’être reconnu par l’enfant et la mère, le père doit être institutionnalisé et il doit aussi se reconnaître lui-même, ce que font les pères contemporains en quittant l’ancien modèle du pater familias et en inventant de nouvelles modalités d’être père – qui dérangent. Ce phénomène de société dépasse largement l’émergence de nouveaux comportements paternels et modifie radicalement la procréation, la filiation, l’éducation, la vie du couple, les rôles masculins et féminins.

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Au cœur du don, la dette ? Étude exploratoire autour de la motivation des mères porteuses

Article de Manon Jadoul, Marie Laure Gustin, Sarah Colman, et al.

Paru dans la revue Dialogue, n° 213, septembre 2016, pp. 105-114.

Mots clés : Enfance-Famille, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui, Parentalité, Famille, Motivation, Mère, Empathie, Entretien

La gestation pour autrui (GPA) est une des méthodes de procréation médicalement assistée qui pose aujourd’hui le plus question. En effet, sa légitimité est discutée tant elle bouscule toutes les représentations classiques de la famille et la parentalité. Afin de mieux comprendre ce phénomène, l’étude reprise dans cet article s’est penchée sur la motivation des mères porteuses à offrir leurs services à un couple souhaitant avoir un enfant en recourant à la GPA. Quatre femmes ont été rencontrées à qui il a été proposé de raconter la manière dont elles ont vécu cette « expérience ». La méthodologie est qualitative et comprend un entretien semi-structuré complété par deux génogrammes. Seront présentés dans cet article les principaux résultats concernant la motivation de la mère porteuse. Deux aspects ont particulièrement retenu l’attention : leur haut niveau d’empathie et la présence d’une dette au fondement de la motivation des mères porteuses.

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