PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 13-15.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Éthique, Épidémie, Accompagnement, Psychologue, Entretien, Approche clinique, Témoignage, Adaptation, Stimulation, État dépressif, Étude de cas, Suivi médical, Projet thérapeutique
Des changements ont accompagné le métier de psychologue en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes après la crise de la Covid-19. Les entretiens cliniques, l’aide au changement de perspective de vie, l’accompagnement des moments douloureux et du laisser-aller sont concernés. Des actions concrètes peuvent donner du sens au quotidien, au même titre que l’apport d’un outil de relaxation pour les résidents et les professionnels de l’établissement. Témoignage.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 10-12.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Cadre, Santé, Fonction, Accompagnement, Qualité, Établissement pour personnes âgées, Bientraitance, Droit, Pratique professionnelle, Recherche, Organisation du travail, Organisation, Profession, Bien-être
L’accompagnement personnalisé de qualité des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, précisé dans la loi du 2 janvier 2002, se décline au travers de différents outils et par le biais d’évaluations régulières. Le cadre de santé, maillon central de la chaîne, a toute sa place pour mener à bien ces actions qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue de la qualité.
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 172, 2023, pp. 69-77.
Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Aide soignant, Professionnalisation, Reconnaissance, Profession, Pratique professionnelle, Institution, EHPAD, Personne âgée, Conditions de travail, VAE
La dénonciation récente des pratiques de certains Ehpad a visé entre autres l’exercice du métier d’aide-soignante sans le diplôme d’État (DE) associé à ce métier. Or l’existence de « faisant fonction » n’est ni nouvelle ni exceptionnelle. « Faire fonction » a longtemps été accepté comme mode d’exercice transitoire, inscrit dans un processus de sélection en vue d’accéder à la formation d’aide-soignante. La validation des acquis de l’expérience (VAE) en a même fait un moyen d’apprendre sur le tas, susceptible de conduire à développer des compétences équivalentes à celles qu’on peut acquérir en formation. On constate cependant que les faisant fonction qui se présentent en VAE du DE d’aide-soignante n’ont eu pour la plupart aucune autre expérience que celle du travail auprès des personnes âgées. Pourtant, celui-ci ne se fait pas toujours dans les conditions qui permettraient de développer toutes les compétences du métier. Même si elles aspirent au diplôme, les faisant fonction d’aide-soignante exercent en réalité de façon durable, sous ce statut. À observer celles qui tentent d’obtenir le diplôme par la VAE, il apparaît qu’entre les tâches réalisées de façon non conforme et celles qui ne sont jamais faites, les faisant fonction ne font parfois qu’illusion d’aides-soignantes en dépit de toute leur bonne volonté.
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 172, 2023, pp. 115-133.
Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Gérontologie, Coordination, Profession, Care, Reconnaissance, Innovation, Technologie numérique, Établissement social et médicosocial, Échange, Plateforme, Pluridisciplinarité
Cet article interroge l’innovation en coordination gérontologique via un système d’information dédié. Nous questionnons la mise en réseau des acteurs du sanitaire, social et médico-social, sous l’angle du développement d’une interprofessionnalité, se définissant par un fonctionnement démocratique des équipes, dans le respect des minorités. Nous questionnons plus particulièrement la place accordée aux métiers du care dans un milieu défini comme centré sur le travail curatif. L’analyse quantitative des échanges en ligne nous indique une très nette sous-représentation des actrices de l’accompagnement. Nous observons en revanche le renforcement de la fonction d’auxiliaire de vie coordinatrice, en charge sur un mi-temps de la coordination des interventions de leurs collègues. Nous proposons de les désigner en tant que « quasi-professionnelles », mobilisant des compétences avancées en termes d’échanges en équipes de soins élargies, sans pouvoir bénéficier du statut socialement valorisé de professionnelles. Elles font part des négociations de l’autonomie réalisées à domicile par leurs collègues et elles-mêmes, participant à la mise en visibilité du « travail invisible » du care.
Article de Fabienne Gfeller, Michèle Grossen, Tania Zittoun
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 172, 2023, pp. 97-113.
Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Action sociale et médicosociale, Logement, Empowerment, Habitat collectif, Pluridisciplinarité, Planification, Coordination, Institution, HomAge, Suisse
Confronté au changement démographique, le canton de Neuchâtel (Suisse) lance en 2012 une réforme socio-sanitaire visant à développer les possibilités de vieillissement à domicile. Accompagnée d’une reconfiguration importante du réseau de soins, d’aide et d’accompagnement des personnes âgées, cette réforme requiert la collaboration entre personnes et institutions impliquées. Mais en quoi consiste exactement cette collaboration, sur quels objets porte-t-elle et quelles sont les conditions qui la favorisent ?
Abordant ces questions du point de vue de la psychologie socioculturelle et autres approches apparentées, nous mettons l’accent sur le travail d’articulation nécessaire à la cohérence des activités des personnes et institutions impliquées dans le réseau, et sur les tensions qui s’exercent entre ces activités. Nous examinons les conditions qui permettent à ces tensions de renforcer le pouvoir d’agir des diverses intervenantes.
Nous présentons une étude de terrain qui, recourant à une méthodologie compréhensive (entretiens, observations et recherche documentaire), suit la mise en œuvre de cette réforme. Après avoir décrit l’hétérogénéité du réseau mis en place, nous rapportons une série d’exemples qui illustrent certaines tensions entre activités et pointent quelques obstacles au travail d’articulation.
En conclusion, nous soulignons l’importance de développer les conditions qui favorisent le travail d’articulation et permettent à chaque personne impliquée de faire face aux aléas du travail et d’élargir son pouvoir d’agir. C’est dire que le travail d’articulation contribue au fonctionnement du réseau et, plus largement, à la mise en place de la réforme, et ceci au même titre que le développement de nouvelles structures et institutions.
Article de Dimitri Delacroix, Lydie Dondelli, Renald Gaboriau, Long Nguyen Phuoc
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 43-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Aide technique, Technologie numérique, Traitement médical, Soin, Aménagement de l'espace, EHPAD, Environnement, Qualité de la vie, Bien-être, Évolution
Aujourd’hui, de nombreux objets techniques numériques sont introduits en soins gériatriques dans le cadre d’interventions non médicamenteuses. Cette arrivée engendre chez les soignants autant de rejet que d’enthousiasme. De plus, beaucoup de ces objets restent finalement au placard. Il convient donc de prendre en compte quelques éléments pour penser leur appropriation.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 39-42.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Souffrance, Traitement médical, Soin, Médecine alternative, Prise en charge, Définition, Maladie chronique
Il est reconnu qu’une prise en charge multimodale de la douleur chronique est nécessaire. Celle-ci nécessite l’utilisation d’approches médicamenteuses et non médicamenteuses. L’acupuncture est une approche non médicamenteuse dont l’efficacité sur les douleurs chroniques musculo-squelettiques et arthrosiques a été démontrée. Elle présente peu d’effets secondaires et de contre-indications. Son utilisation devrait être développée en gériatrie, en complément des antalgiques usuels et des autres approches non médicamenteuses.
Article de France Mourey, Célia Ruffino, Patrick Manckoundia
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 35-38.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Sport, Thérapie, Rééducation, Motricité, Recherche, Observation, Prise en charge, Dépistage, Innovation, Technologie numérique, Savoir
Une meilleure connaissance des troubles neurocognitifs majeurs et de l’apprentissage moteur permet de proposer une rééducation motrice (RM) adaptée aux sujets souffrant d’une maladie d’Alzheimer. Des données neuroscientifiques récentes sur les fonctions et la cognition motrices permettent d’envisager la construction de programmes d’activité physique et de RM, dont la relation dose-réponse, le contenu et les consignes sont des facteurs déterminants. D’autres études sont nécessaires pour conforter l’efficacité des méthodes utilisées.
Au cours de ces dernières années, un certain nombre d’actions ont été réalisées pour développer l’aide aux aidants en France. Ces aides peuvent être coordonnées à celle des services sociaux, ce qui peut être difficile, pour des raisons psychologiques, aussi bien pour la personne âgée que pour son aidant. À défaut de mettre en place un parcours de soins adapté et réadapté, l’aidant peut être exposé à des risques psychosociaux.