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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 157

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Les enfants de parents malades, entre aide et oubli ?

Article de Jean Marc Bouville, Frédérique Van Leuven, Denise Bass, et al.et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 4, 2020/2, pp. 7-139.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parents, Maladie, Enfant, Santé mentale, Fratrie, Conflit de loyauté, Thérapie, Aidant familial, Visite médiatisée, Enfant placé, Protection de l'enfance

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D'où viennent les bébés ?

Article de Véronique Dagens, Gemma Durand, Jean Marc Bouville, et al.

Paru dans la revue Cahiers de l'enfance et de l'adolescence, n° 3, juin 2020, pp. 13-120.

Mots clés : Origine, Filiation, Désir d'enfant, Procréation médicalement assistée, Gestation pour autrui

Le dévoilement de l’existence d’une sexualité infantile par Freud dès le début de la psychanalyse n’en finit pas de nous questionner en tant qu’adulte. Oui, tout enfant apprend à sa naissance comment jouir de son corps, à partir de quels orifices se développe son univers pulsionnel ; et puis, les années passant, cette connaissance s’oublie comme partent les souvenirs de cette vie d’enfant mais non sans laisser des traces. À ce questionnement de la psychanalyse, viennent désormais s’ajouter les interrogations actuelles liées aux nouvelles modalités de reproduction de la vie humaine. PMA, GPA deviennent des pratiques courantes et légalisées. La problématique angoissante pour chacun de nous de son origine prend ainsi de nouvelles tournures, change de modalité. Connaître notamment son parent biologique devient une quête permanente pour bon nombre d’adultes nés de ces pratiques. Le numéro essaiera de présenter réflexions et cas cliniques à partir de cette demande que lance chaque enfant à un moment ou un autre : «D’où viennent les bébés ? ». Il le fera dans le respect de la diversité des opinions.

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Le degré de sécurité d'attachement et les comportements problématiques des enfants présentant un trouble du spectre de l'autisme

Article de Marilyn Lapointe, Nathalie Poirier, Nadia Abouzeid

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 3, 2020, pp. 201-228.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfance-Famille, Autisme, Attachement, Enfant handicapé, Trouble du comportement

La présente étude vise à décrire les liens entre le degré de sécurité d’attachement et les comportements problématiques des enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) tout en contrôlant l’effet modérateur du stress parental et du niveau de sévérité de l’autisme. Les résultats des questionnaires répondus par 39 parents d’enfants présentant un TSA démontrent que la diminution du degré de sécurité d’attachement des enfants présentant un TSA est significativement liée à la présence de certains comportements problématiques ; tels que les comportements de retrait et les comportements d’inattention. De ce fait, les conclusions de l’étude proposent l’application d’une intervention relationnelle auprès des familles d’enfants présentant un TSA en complémentarité aux autres interventions efficaces dans le domaine du TSA.

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Effets sur le développement cognitif et langagier d'un placement en pouponnière, et adaptation de l'intervention orthophonique : une étude de cas unique longitudinale

Article de Jeanne Duverger

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 3, 2020, pp. 181-199.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Développement cognitif, Langage, Pouponnière, Enfant placé, Orthophonie

L’étude porte sur la compréhension du retard cognitif et langagier d’une jeune enfant en pouponnière, et présentant un retrait relationnel majeur. Face au profil atypique de ces enfants, nous avons voulu démontrer la pertinence de la démarche orthophonique de l’ajustement protologique et langagier, basée sur les interactions entre pensée, action et langage (créée par Lydie Morel). Cette étude de cas unique utilise une méthodologie quantitative de suivi longitudinal : tous les comportements de jeu, langagiers et communicationnels ont été recueillis et quantifiés, grâce à l’usage de la vidéo. Nous avons consacré des temps d’observations in situ et d’échanges avec les professionnels, afin de comprendre quels sont les éléments de la vie et de l’environnement de ces enfants qui peuvent avoir des incidences sur leur développement cognitif et langagier. Se pose la question de la persistance en France de séjours institutionnels de longue durée chez de jeunes enfants, et souligne la nécessité d’évaluation du développement et de l’état psychologique des enfants placés.

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L'exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) : un nouveau syndrome

Article de Daniel Marcelli, Marie Claude Bossière, Anne Lise Ducanda

Paru dans la revue Devenir, vol. 32, n° 2, 2020, pp. 119-137.

Mots clés : Enfance-Famille, Technologie numérique, Jeune enfant, Symptôme, Danger, Développement

Les auteurs décrivent un ensemble de signes cliniques apparaissant chez les jeunes enfants qui présentent une exposition précoce et excessive aux écrans de toute nature. Ils proposent de les regrouper en un syndrome nommé « exposition précoce et excessive aux écrans (EPEE) ». Ce syndrome associe des troubles de l’attention, un retard de langage, des troubles de la motricité fine, un intérêt de plus en plus exclusif pour l’écran, des troubles relationnels sous forme d’agressivité, instabilité.
Apparaissant dès 8-10 mois chez les enfants les plus exposés, ce trouble se constitue progressivement dans le cours de la deuxième année. Une des caractéristiques essentielles de ce syndrome est sa régression voire disparition s’il est mis fin rapidement à cette surexposition. En revanche quand celle-ci persiste au-delà de 3-4 ans, la régression symptomatique risque de n’être que partielle. Les auteurs proposent des éléments de réflexion et de compréhension psychopathologique et psychodéveloppementale concernant ce syndrome dû à ce qu’ils considèrent comme un véritable perturbateur neurodéveloppemental, à savoir l’écran, en particulier les petits écrans nomades lorsqu’ils sont laissés durablement entre les mains des tout-petits.

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