Les envies de bien faire, d'être compétent, d'aider des personnes, poussent parfois les professionnels à se sentir en échec quand, malgré les efforts accomplis, le résultat n'est pas au rendez-vous. Or, il arrive que des situations soient tout simplement trop complexes ou trop "lourdes" pour que les animateurs en "viennent à bout". Il s'agit alors pour eux d'accepter les limites de leur intervention.

Au sein de certaines équipes, on rit beaucoup. L'humour s'y déploie, créant une sorte de fond habituel. Dans d'autres endroits, l'humour est impossible, la joie bannie, le travail doit être sérieux. Et puis il y a ceux qui rient jaune, ceux qui font semblant de rire, ceux dont on n'aime pas l'humour. Alors, l'humour au travail : c'est possible ou pas?

Aucun secteur professionnel ne peut s'imaginer sans un lien avec un socle de valeurs. En revanche, peu de secteurs peuvent se targuer de revendiquer autant "les valeurs" que celui de l'animation. L'animation est en effet un métier qui place la réflexion sur les valeurs au tout début du parcours professionnel. Mais comment les mettre en œuvre ?

Lors de visites dans différents organismes, j'entends régulièrement un discours bien rodé sur le directeur gestionnaire. Il semble y avoir une évidence de la déconnexion des "têtes", qui ne sont plus en phase avec le terrain, centrées qu'elles sont sur les chiffres. On pourrait s'inquiéter de voir s'installer dans l'animation une logique gestionnaire qui foule du pied les valeurs humanistes. Mais à y regarder de plus près, il semble que la question soit plus complexe.

Un parcours professionnel doit-il montrer des évolutions significatives pour avoir de la valeur ? Occuper longtemps le même poste est-il un problème ? Le besoin de mobilité est-il universel ? Comment valoriser le désir de rester à la même place ? Explorons ces questions...

Le besoin de sens est probablement l'un de nos besoins fondamentaux. Aller travailler pour un salaire n'est généralement pas suffisant, en particulier dans ce secteur professionnel qu'est l'animation. Pourtant, il nous arrive, pour mille et une raisons, de ne plus "sentir" ce sens, ou même d'en manquer. Dès lors, il peut être difficile de s'engager dans le travail.

L'autorité est un mot usuel, qui fait souvent partie du lot des notions que l'on retrouve dès que l'on parle d'encadrement, d'équipe, de rapport hiérarchique... "Avoir de l'autorité" semble être un élément obligé pour être cadre auprès des agents ou salariés, ou animateur auprès des enfants. Il paraît pourtant utile de "décoller" la notion d'autorité de celle d'une qualité personnelle pour davantage s'intéresser à sa dimension organisationnelle.

Travailler, avec son père, sa mère, son fils, sa fille, son frère, sa soeur, son mari ou sa femme, est une expérience singulière. Y a-t-il des difficultés que l'on peut nommer, et auxquelles on peut chercher des pistes de résolution ? Et quand nous sommes collègues, à côté de la situation, quelles sont les conséquences possibles ? Exploration...

Aujourd'hui, nous évoquons cette situation où, pour de très bonnes raisons, une personne se retrouve à travailler trop, pendant longtemps. Elle inquiète ou non ses proches qui s'en rendent plus ou moins compte. Mais comment sortir d'une dynamique qui semble mener droit à une fin dramatique ?

Que ce soit en association ou dans une collectivité, les orientations politiques des structures où travaillent les animateurs sont prises -théoriquement- par des personnes élues pour cela. Pour autant, les directeurs ont aussi une vision stratégique, et la rencontre des visions est une condition importante de la réussite de l'organisation. Mais alors, que faire quand elles ne se rencontrent pas ?