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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 51 à 60 sur un total de 158

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Le développement des compétences spatiales

Article de Pamela Banta Lavenex, Farfalla Ribordy Lambert, Mathilde Bostelmann, et al.et al.

Paru dans la revue Enfance, vol. 73, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 5-122.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Petite enfance-Périnatalité, Motricité, Espace, Apprentissage, Déficience cognitive, Handicap moteur, Handicap visuel, Jeune enfant, Enfant, Adolescent, Mémoire, Toucher, Technologie numérique, Développement cognitif

Se déplacer seul est une conquête de la deuxième année de la vie. L’espace est à eux ! Il reste à savoir ce que ces jeunes enfants vont en faire et ce qu’espace veut dire. Et en effet il faut distinguer quatre espaces, depuis l’espace intrapersonnel permettant l’exploration tout près du corps, jusqu’à l’espace des trajets que l’on se représente pour planifier un déplacement, sans oublier l’espace interpersonnel qui sert aussi à moduler les distances sociales. Ces divers espaces, il faut les coder et trouver un moyen de coordonner les différents codages les uns aux autres. Cela demande bien des compétences, parmi lesquelles la capacité de se représenter les lieux selon son point de vue propre ou indépendamment de lui, et aussi la mémoire des emplacements – qui diffère selon le type de représentation adoptée.
C’est dire qu’explorer, découvrir, trouver son chemin, aller seul à l’école sont de petits exploits, d’autant plus vite et mieux réussis que l’enfant a plus d’expérience active de son environnement. Le petit qui a été promené en poussette ne sait pas retrouver son chemin en marchant. Il faut y penser à une époque où bien des enfants de 3 ans et plus sont encore déplacés passivement : quelles compétences spatiales développent-ils ainsi ? Et puis il y a les handicaps sensoriels comme la malvoyance qui exigent de substituer le tactile à la vision, les déficits cognitifs qui entravent l’autonomie de déplacement, les handicaps du développement moteur comme la paralysie cérébrale qui affectent la locomotion, la navigation spatiale et les interactions sociales…
Dans ce numéro thématique, Yannick Courbois, spécialiste du développement de la navigation spatiale, nous offre l’opportunité de croiser au cours de notre lecture de belles et rigoureuses expérimentations et de fascinants paradigmes réalisés par de grands noms du domaine. Ainsi le lecteur se trouvera-t-il soutenu dans sa démarche visant à mieux cerner la complexité du développement des compétences spatiales.

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Quand donner la vie rime avec risquer la mort. Spécificités du vécu des femmes ayant eu une hémorragie du post-partum et leurs effets sur le devenir mère

Article de Marie Courtaux, Karinne Gueniche, Christelle Gosme, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 93-117.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Femme, Accouchement, Risque, Mort, Image de soi, Relation enfant-mère

L’hémorragie du post-partum (HPP) est au carrefour de trois champs cliniques : la périnatalité, la réanimation et les expériences extrêmes du corps. La recherche présentée souligne la singularité du vécu de cet incident obstétrical et témoigne des motifs conscients et inconscients des difficultés des femmes à s’engager dans la rencontre avec leur bébé. Le matériel clinique est issu d’entretiens réalisés dans le cadre d’une étude psychologique prospective unicentrique. Les femmes qui vivent une HPP sont traversées par un ébranlement du sentiment de continuité d’être ; la menace vitale court-circuite, ce faisant, l’accès au maternel. Il y a une impossible simultanéité entre la restauration narcissique post-traumatique et l’investissement objectal du bébé. La capacité des parturientes à pouvoir faire psychiquement l’expérience de cet événement traumatique apparaît comme le garant d’une véritable rencontre avec leur bébé et de l’accès au devenir mère. L’entourage et les professionnels de santé semblent déterminants dans le travail de reconstruction psychosomatique qui suit cette expérience extrême.

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Une préoccupation parentale hypocondriaque primaire

Article de Romuald Jean Dit Pannel, Rose Angélique Belot, Christelle Viodé, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 33-50.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Nourrisson, Parents, Crèche, Hypocondrie

Les auteurs, chercheurs et praticiens dans le champ de la périnatalité et de la petite enfance, proposent un rappel de diverses conceptualisations psychopathologiques, cliniques et psychanalytiques de l’hypocondrie. Ils soulignent le caractère ordinaire de l’hypocondrie notamment dans la rencontre des (devenant) père et mère avec leur embryon, fœtus puis bébé. Ils font ainsi l’hypothèse d’une préoccupation parentale hypocondriaque primaire. Trois vignettes cliniques issues d’un travail de psychologues en crèche permettent de l’illustrer. Par ailleurs, ils mettent en évidence la manière dont les membres d’un groupe professionnel, ici d’une crèche, peuvent proposer un véritable accueil et traitement des préoccupations hypocondriaques des parents.

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Socialisation des enfants : intentions, attentions et injonctions

Article de Holly Hargis, Julie Pagis, Anne Lise Ulmann, et al.et al.

Paru dans la revue Revue des politiques sociales et familiales, n° 136-137, 3ème et 4ème trimestres 2020, pp. 9-81.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Acquisition du langage, Socialisation, Jeune enfant, Crèche, Professionnel de l'enfance, Pratique professionnelle, Genre, Représentation sociale, Amour, Amitié, Sanction, Châtiment corporel, Morale

La différenciation sociale du langage à 2 ans. Une approche variationniste des premiers mots à partir de l’enquête Elfe
Holly Hargis, Julie Pagis

– La catégorisation au coeur de l’activité avec des tout-petits. Manières de dire et manières de faire le travail dans les crèches
Anne-Lise Ulmann, Sophie Odena

– L’accueil de jeunes enfants par les professionnelles de la petite enfance : un travail éducatif aux formes multiples
Pascal Barbier, Anne Pellissier-Fall, Pauline Seiller, Irène-Lucile Hertzog, Caroline Bertron

– « Aimer d’amour et aimer d’amitié, c’est pas pareil ! ». Les représentations socialement différenciées des sentiments chez les enfants
Kevin Diter

– En finir avec les sanctions physiques envers les enfants. Rapports différenciés à un nouvel interdit
Marie Cartier, Marion David, Estelle d’Halluin, Nicolas Rafin

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La participation, un défi démocratique !

Article de Gilles Brougère, Colwyn Trevarthen, Sylvie Rayna, et al.

Paru dans la revue Le Furet, n° 99, décembre 2020, pp. 14-56.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Participation, Jeune enfant, Communauté, Professionnel de l'enfance, Parents, Crèche parentale, Art, Jeu, École, Livre pour enfant, Japon, Allemagne, Luxembourg

La prosodie de l'enfant à l'interface de la musique et de la parole

Article de Karine Martel, Chantal Caracci, Marie Thérèse Le Normand

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 451-473.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Fœtus, Nourrisson, Acquisition du langage, Musique, Parole, Rythme, Psychologie du développement

La musique et la parole sont des signaux sonores complexes, basés sur les mêmes configurations acoustiques que sont la durée, l’intensité et la hauteur, qui suivent plusieurs niveaux d’organisation : la morphologie, la phonologie, la sémantique, la syntaxe et la pragmatique pour la parole ; le rythme, la mélodie, et l’harmonie pour la musique. L’une des composantes les plus saillantes de la musique est sa dimension mélodique, résultant d’un ensemble de variations de « hauteur » sonore – corrélat perceptif de la fréquence – intervenant au fur et à mesure qu’un morceau se déroule. De même, pour la parole, l’une des composantes les plus saillantes est la mélodie qui, combinée au tempo et au timbre de la voix, forme une véritable partition musicale. En nous appuyant sur les données de la littérature, nous nous demanderons dans quelle mesure ces deux systèmes de communication, parole et musique, s’appuient sur des phénomènes prosodiques communs, partagés ou distincts que perçoit le bébé dans le milieu utérin et au cours de son développement. Dès le 3e trimestre de grossesse, le fœtus est déjà capable de percevoir des rythmes qui reposent sur une organisation temporelle très régulière s’apparentant à ceux de la musique. Ensuite, le nouveau-né présente des capacités de perception de la parole relatives à des indices communs à la musique tels que l’accentuation, le rythme, le débit et les pauses. Parallèlement, le langage que les adultes adressent au bébé aide le nourrisson non seulement à parfaire ses connaissances sur les formes prosodiques du babillage, des mots et des phrases de sa langue maternelle mais aussi à exprimer ses émotions dans les aspects pragmatiques du langage.

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L'introduction des textures dans la période de diversification alimentaire en France

Article de Leslie Lemarchand, Mélanie Carnault, Sophie Kern

Paru dans la revue Enfance, vol. 72, n° 4, octobre-décembre 2020, pp. 527-548.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Alimentation, Prévention sanitaire, Nourrisson, Apprentissage précoce, Comportement alimentaire

Les recommandations de santé publique concernant l’ordre et l’âge d’introduction des textures au cours de la période de diversification alimentaire ne sont pas toujours précises et les connaissances sur l’application des préconisations sont peu documentées scientifiquement. La création du questionnaire « Inventaire des Conduites Alimentaires – ICA » pour lequel plus de 800 réponses ont été recueillies et analysées nous a permis de rendre compte des pratiques alimentaires mises en place dans les foyers français au stade de la diversification alimentaire. Deux résultats majeurs ressortent de cette étude. Le premier concerne les âges d’introduction (âge auquel un comportement émerge au sein de la population) et de consommation courante (âge auquel un comportement est observé chez plus de 75 % de l’échantillon) qui, en lien avec le développement des habiletés oro-motrices, varient selon les textures : les textures liquides et mixées sont introduites avant 4 mois alors que les autres textures le sont à partir de 5 mois. Par ailleurs, la chronologie suivante est observée pour les âges de consommation courante : la texture mixée est consommée par plus de 75 % des enfants à 6 mois, les liquides à 8 mois, les semi-solides à 10 mois et les solides à 14 mois. Le deuxième résultat confirme l’existence d’une fenêtre temporelle optimale pour l’introduction des aliments complémentaires qui se situerait autour de 10 mois.

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Promenons nous dans le jeu...

Article de Gilles Brougère, Françoise Hurstel, Marie Nicol Rubio, et al.

Paru dans la revue Le Furet, n° 98, septembre 2020, pp. 15-55.

Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Jeu, Expérimentation, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Jouet, Eau, Musique, Art, Droits de l'enfant, Winnicott (Donald Woods)