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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Les mineurs non accompagnés : des adolescents venus d'ailleurs, citoyens de demain

Article de Stéphanie Palazzi, Hocine Idir

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 31, printemps 2021, pp. 81-94.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Abandon, Accompagnement, Accueil, Adaptation, Adolescent, Bilan de santé, Confiance, Entretien, Exil, Identité sociale, Intégration, Interprétariat, Maltraitance, Migration, Mineur non accompagné, Parole, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychothérapie, Réfugié, Souffrance psychique, Traumatisme, Dispositif

Les mineurs non accompagnés souhaitent avant tout coller à ce qu’ils perçoivent comme la demande de l’autre, qu’il s’agisse de ceux qui mandatent au pays ou des éducateurs du pays d’accueil. Cela rend difficile tout travail d’élaboration psychique qui imposerait de baisser la garde. Cette contribution expose le dispositif proposé par une consultation hospitalière transculturelle dite de deuxième ligne aux mineurs non accompagnés. La première rencontre est structurée de façon à permettre au jeune qui est reçu de se déprendre des assignations dont les jeunes migrants sont l’objet et de reprendre la parole en son nom. Dans un deuxième temps la psychothérapie permettra au jeune de travailler sur les effets psychiques du parcours migratoire traumatique et sur son histoire dans un mouvement d’aller-retour entre deux temps et deux cultures, avant de s’engager dans la construction d’une identité d’avenir.

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Une approche systémique dans la psychothérapie de la patiente anorexique à l’adolescence

Article de J. Debaisieux

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 2, mars 2021, pp. 74-82.

Mots clés : Adolescent, Anorexie, Trouble du comportement alimentaire, Psychothérapie, Approche systémique, Relation enfant-parents, Relation soignant-soigné, Parents

À travers son expérience de psychiatre dans une maison des adolescents, l’auteur nous détaille son approche de la psychothérapie des adolescentes anorexiques dont la particularité est de déconstruire la relation médecin–malade. Après nous avoir expliqué le rôle du psychiatre référent et les bases théoriques auxquelles il se réfère, il nous fait partager sa vision de la psychothérapie (majoritairement à orientation systémique mais sans exclure les autres écoles dont il s’inspire) en s’appuyant sur le déroulement d’une première consultation avec des adolescentes présentant des troubles des conduites alimentaires. C’est en plaçant l’adolescente dans un double-lien thérapeutique et en se dégageant de tout objectif qu’il peut maîtriser ses propres réactions contre-transférentielles et aborder la question du lien, de l’autonomie et de l’impuissance des parents. Ceux-ci sont inclus dans le processus thérapeutique et différentes situations relationnelles sont passées en revue afin de proposer des solutions pour la prise en charge de ces adolescentes anorexiques.

La parentification au sein des séparations parentales conflictuelles. Le cas de Marie

Article de Sophie Arnaudeau, Emilie Berdoulat

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 177-195.

Mots clés : Enfance-Famille, Séparation, Conflit, Parentification, CMP, Aliénation, Rôle, Divorce, Prise en charge, Soin, Relation enfant-parents, Histoire familiale, Fille, Psychothérapie

Au sein des séparations parentales conflictuelles, l’enfant peut adopter un rôle de parent. La parentification est une conséquence fréquente de ces situations. L’article présente le cas clinique d’une jeune fille de 12 ans illustrant l’articulation entre sa situation familiale et le phénomène de parentification. Marie est prise en charge en centre-médico-psychologique suite à une injonction de soin émise par le juge des enfants. Au sein de la séparation conflictuelle de ses parents, elle apparaît comme la soignante et la confidente de sa mère. Elle cherche à aider cette dernière par divers moyens tels que le soutien moral, le rejet du père ou encore la rupture de liens avec sa famille. Des programmes éducatifs mandatés par les tribunaux, des programmes de prévention ou des discussions avec les parents dans les écoles sembleraient pertinents afin de diminuer la parentification.

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La médiation animale : thérapies et représentations

Article de Rachel Lehotkay, Solène Nardou, Pauline Goichon, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 385, mars 2021, pp. 12-46.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Zoothérapie, Médiation, Animal, Psychothérapie, Enfant, Délinquance juvénile, Détenu

Ce que l’on appelle aujourd’hui la médiation animale, zoothérapie ou encore thérapie assistée par l’animal, renvoie à une pratique ancienne qui s’est progressivement développée au fil des décennies, occupant un rang reconnu dans le champ des psychothérapies dites de médiation.

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L’indicible dans la problématique addictive et ses implications dans la psychothérapie

Article de Elodie Marchin, François Marty

Paru dans la revue Psychotropes, vol. 27, n° 4, 2021, pp. 69-90.

Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Addiction, Souffrance psychique, Psychothérapie, Langage, Non-dit

L’indicible correspond à un creux dans la trame des représentations psychiques. Il est ce qui ne peut se dire parce qu’il est irreprésentable. Il contribue à la constitution de la trouvaille de l’addiction. Parce que la personne ne peut saisir ce qui la fait souffrir, elle va tenter de trouver dans les produits psychoactifs une solution. Le processus même de l’addiction renforce ensuite cet effacement de la vie psychique. Considérant l’addiction comme un langage potentiel, la psychothérapie ouvre un espace où une pensée propre pourra se déployer. Cette approche utilise la dynamique transféro-contre-transférentielle pour rechercher les traces d’une vie psychique ensevelie et leur donner un droit de cité. Elle implique la parole du thérapeute pour ouvrir la voie à celle du patient. Le parcours de soin, qui ne manque pas d’embûches, vise une distanciation d’avec ce fonctionnement addictif prothétique afin, avant tout, de permettre au sujet de se « trouver-créer », si l’on peut dire, en tant que sujet.

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Le confort du thérapeute au service de la thérapie

Article de Christine Salamin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 42, n° 1, janvier 2021, pp. 9-22.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Relation d'aide, Thérapie, Confort, Pratique professionnelle, Implication personnelle, Émotion, Corps, Psychologie, Psychothérapie

En tant que thérapeute peut-on légitimement parler de notre "confort" ? Comment définir cette notion ? Sur quoi repose-t-elle ? Au-delà de ces questions qui viennent confronter nos valeurs personnelles et professionnelles ainsi que notre représentation de la relation d'aide, cet article propose une réflexion sur l'utilité de penser en ces termes dans notre travail. On abordera comment cette grille de lecture favorise un engagement authentique de l'intervenant au travers d'une attention particulière portée à ses émotions et à celles de ses patients. On découvrira également de quelle manière cette posture lui permet de s'impliquer dans le processus sans se perdre dans le dédale de la complexité de certaines problématiques, ni se retrouver prisonnier des enjeux institutionnels et de la collaboration au sein du réseau. Prendre soin de son confort devient alors une invitation pour le thérapeute à développer des interventions "au service de la thérapie" qui offrent des possibilités de changement et qui réintroduisent un mouvement vers la vie.

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Quand les images pornographiques font effraction dans la latence. Sidération et relance de la vie fantasmatique dans la psychothérapie de Selma

Article de Laura Duprey

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXIII, n° 2, juin-décembre 2020, pp. 81-91.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Enfant, Pornographie, Sexualité infantile, Période de latence, Pulsion, Passage à l'acte, Psychothérapie

Les cliniciens de l’enfance sont de plus en plus souvent confrontés à l’irruption des images de la pornographie dans la vie et l’intimité psychiques des enfants, y compris à l’âge dit « de latence ». Comment ces images viennent-elles percuter ou écraser les fantasmes et les théories sexuelles infantiles ? Et qu’advient-il alors de la curiosité sexuelle de l’enfant et de sa « pulsion de recherche », ainsi court-circuitées ? La créativité du thérapeute est particulièrement sollicitée dans le travail de la séance, pour contenir l’excitation en excès et déjouer les effets de sidération des images. C’est ce dont témoigne le travail thérapeutique mené avec Selma, une enfant de huit ans. En l’occurrence, c’est bien le « sexuel infantile » – avec sa plasticité, sa mobilité, son réservoir de fantaisies – qui a permis à Selma de se dégager de la compulsion de répétition et de remettre sa vie fantasmatique en mouvement.

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Deux à deux : témoignage d’un dispositif de cothérapie en thérapies de couples

Article de Nathalie Paiva, Arnaud Pauwels

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 41, n° 4, 2020, pp. 313-322.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie de couple, Psychothérapie, Communication, Coopération, Plaisir

À partir de notre expérience d’une consultation de cothérapie pour les couples, nous tentons de conceptualiser le dispositif que nous proposons. Nous commençons par décrire quels sont les « piliers cliniques » qui fondent notre pratique. Ensuite, nous partageons comment notre relation constitue le levier thérapeutique essentiel de notre dispositif, grâce à trois éléments : le dialogue relationnel, notre liberté à circuler sur le cycle de l’ambiance, autant entre altérité et égalité qu’entre position « intra » et « méta » et enfin, troisième élément indispensable, le plaisir de travailler ensemble.

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Violences et terrorisme : approche psychosociale

Article de Dana Castro, Nayla Chidiac, Roula Helou, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 381, octobre 2020, pp. 12-49.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Traumatisme, Terrorisme, Prise en charge, Psychothérapie, Thérapie de groupe, Art-thérapie, Pair aidant, Famille

Le XXI e siècle est-il traumatique par le sentiment de menace qu’il laisse planer sur l’existence des hommes et leur environnement ? L’incertitude règne, l’énergie psychique, individuelle et collective s’épuise, les institutions, vulnérables, sont « traumatisées » et, pour certains, la violence devient l’unique réponse à la peur et à la frustration. Le sentiment de menace et le traumatisme ont des effets profonds tant sur les individus que sur les sociétés, en modifiant négativement l’identité individuelle et collective. C’est d’autant plus fort lorsque des actes de violence sont commis contre des personnes innocentes, du fait d’une volonté manifeste de nuire.

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La déparentification ou l’élaboration de la parentification dans la psychothérapie

Article de Elena Blacioti

Paru dans la revue Dialogue, n° 229, septembre 2020, pp. 165-183.

Mots clés : Enfance-Famille, Parentification, Psychothérapie, Thérapie familiale, Parentalité précoce, Psychanalyse, Transmission, Intergénérationnel

Cet article s’intéresse aux méthodes psychothérapeutiques utilisées dans la déparentification : la reconnaissance de l’empreinte de la parentification à l’âge adulte, l’évaluation et son élaboration lors des psychothérapies individuelles ou familiales. La déparentification consiste à mettre au travail la position paradoxale du sujet parentifié, celle de prendre totalement en charge l’autre, une position salvatrice au départ qui se révèle trop lourde dans un deuxième temps, car en contradiction avec les propres intérêts du sujet. Un des objectifs de la déparentification est d’élaborer la position de sollicitude extrême, celle du « sauveur » qu’on aperçoit dans les relations lorsque l’adulte perçoit un infantile traumatique chez l’autre comme il l’avait perçu chez son parent en souffrance. La déparentification met en évidence une parentalité précoce construite sur du vide ou à partir du négatif de la parentalité, nous faisant penser à une parentalité défensive d’emprunt, réparatrice, compulsive et agissante.

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