PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 61-71.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Projet de vie, Individu, Formation, Émancipation, Récit de vie
La construction identitaire, bien qu’elle vise un idéal, est un processus essentiel pour l’individu du XXIe siècle. Tel l’homme total, il se lance dans la quête de son individualité qui devient l’un des facteurs de son émancipation et de son épanouissement. L’éducation et la formation tout au long de la vie lui donnent alors la possibilité de se réaliser pleinement et de découvrir « d’autres terres, d’autres horizons pour assouvir » (Lefebvre, 1980) à la fois ses désirs propres mais aussi pour répondre à l’injonction sociale d’être créatif.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 49-60.
Mots clés : Travail social : Formation, VAE, Expérience, Individu, Soi, Savoir
L’épreuve(s) constitue un élément de l’expérience, mais à quelle(s) condition(s), notamment au regard de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ? L’intention est d’aborder la question des usages et du concept d’épreuve(s) autant que de la mise à l’épreuve(s) dans le champ de la VAE, afin de mettre en exergue la pluralité d’une utilisation caractéristique d’une mobilité conceptuelle. Dans une perspective épistémologique, l’épreuve est d’abord pensée quels que soient les contextes et les objets, puis elle est envisagée en prenant appui sur des faits et des réalités analysés en référence aux représentations, aux pratiques, aux postures, aux contextes relevant de la VAE.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 15-23.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Chercheur, Terrain, Enquête, Interaction
Le chercheur commet régulièrement des « erreurs de cadre » lorsqu’il mène ses investigations. Généralement, ces bourdes sont tues dans les productions académiques. On peut supposer qu’elles sont généralement vécues comme autant d’épreuves douloureuses par le chercheur. Le propos de cet article est de faire état de l’intérêt cognitif qu’il y a à analyser ses « erreurs de cadre ».
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 37-48.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Diplôme, Recherche, Expérience, Étudiant, Étranger
Cette contribution aborde une réalité des épreuves dans la vie des doctorants. Elle met l’accent sur le vécu des doctorants étrangers en France. Loin du fleuve tranquille, la thèse est pour beaucoup de jeunes chercheurs une lutte quotidienne entre recherche doctorale et recherche vitale. Ces épreuves, caractérisées d’existentielles par Boltanski, font référence au domaine des expériences vécues, par exemple des traumatismes, des souffrances (Boltanski, 2009). J’inscris ma démarche dans une sociologie pragmatique (Boltanski), plus particulièrement dans la perspective de « construire une approche qui tient compte de la capacité des acteurs à s’ajuster à différentes situations de la vie sociale (Nachi, 2006).
Théo vient d’avoir 6 ans. Il est dyslexique. Et pourtant, il est plein de potentialités. Son école, une calandreta, censée être inscrite dans les pédagogies nouvelles, lui impose pourtant un redoublement en ce1. Celui-ci a pour effet de le stigmatiser, d’augmenter ses difficultés. Au collège, Théo, pour pallier ces dernières, bénéficie d’un pai. Il ne suffit pas, ne se traduit pas par des modalités pédagogiques appropriées. Peu d’enseignants sont formés aux problématiques des enfants dyslexiques. Les causes des troubles de Théo proviennent d’un syndrome découvert à l’adolescence. Il engendrera des difficultés bien plus importantes. Théo pourra-t-il laisser libre cours à sa singularité ?