PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Lien social, n° 1264, 7 au 20 janvier 2020, pp. 12-13.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Accès aux droits, Santé mentale, Accompagnement, Paris
L'association Droits d'urgence a mis en place un dispositif qui favorise l'accès aux droits des personnes souffrant de troubles psychiatriques en partenariat avec les travailleurs sociaux et les médecins d'établissements hospitaliers.
Paru dans la revue Spirale, n° 92, janvier 2020, pp. 17-160.
Mots clés : Petite enfance-Périnatalité, Santé mentale-Souffrance psychique, Périnatalité, Santé mentale, Santé publique, Nourrisson, Schizophrénie, Prévision, Réseau, Politique sociale, Équipe soignante, Psychiatrie, PMI, Jeune enfant, Grossesse, Famille, Accueil
Ouverture de points « à cause des bébés » : Soigner les parents, prendre soin des bébés... Et inversement ? Extraits de la locution pour le colloque « soigner ensemble en psypérinatalité ». "À cause des bébés" : l'appel de Marseille. Seule avec cette étrangère, réunis par le village. Maman d'une jeune femme schizophrène et désormais grand-mère d'un petit garçon. Informé, prévenir et témoigner. Le développement et les 1000 premiers jours : une opportunité de prévention précoce en santé. Les bébés aussi une histoire. La solitude des mères. La WAIMH- France et la santé mentale du nourrisson et des bébés. Présence périnat' réseau médico-social périnatal de proximité : pour des TISF au cœur du travail en réseau personnalisé. Soutenir toutes les actions et travaux concernant la santé psychique des mères en période périnatale, pour le bien de leurs enfants. Priorité à la périnatalité. L'Alliance, structure de référence pour la construction de politiques publiques périnatales. Pour des équipes mobiles en psypérinatalité. Une approche familiale opérante pour la prévention en psypérinatalité. La pesée enveloppée en centre de PMI : d'une pratique de puériculture à un enveloppement psychique contenant. Instantanés de la pratique des psychologues en périnatalité et petite enfance. Psychomotricité : une indication pour le tout petit et sa famille en périnatalité. L'alliance : une promesse à tenir ensemble. Intégrer l'évaluation de la santé psychique dans le parcours de soins de la grossesse et du post-partum. Une consultation pédiatrique de second recours. Plaidoyer pour la pédopsychiatrie périnatale. Santé mentale périnatale outre-Manche : une inspiration possible pour la France ? 10 mesures concrètes d'organisation de la prévention, du diagnostic et de la prise en charge conjointe parents-bébé. Lettre ouverte à la représentation nationale. Le développement du bébé de 0 à 2 ans : mieux le connaître pour mieux prendre soin de lui et de ses parents. Texte cadre pour refonder l'accueil du jeune enfant. Perspectives fragmentaires de la psypérinatalité. Carte (provisoire) des besoins. Les unités de soins conjoints périnataux : état des lieux et perspectives. Répertoire aléatoire des ressources. Lettre de mission du Dr Boris Cyrulnik.
Article de Manuela de Lucas, Françoise Cointot, Elodie Marchin, et al.
Paru dans la revue Adolescence, tome 38, vol. 1, n° 105, janvier-juin 2020, pp. 11-286.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Adolescent, Scarification, Addiction, Puberté, Technologie numérique, Justice, Psychose, Souffrance psychique, Estime de soi, Famille, École, Phobie, Psychanalyse, Adoption internationale, Jeu
Les scarifications réalisent une incision qui provoque un écoulement sanguin et laisse une cicatrice plus ou moins visible et indélébile, qui fait l’objet d’un investissement particulier entre honte, vécu esthétique et puissance intense. Nous montrerons comment les cicatrices sont investies dans ce que nous nommons enjeux et travail de frontière, qui peut être trophique et soutenir un processus de transformation chez les adolescentes par le biais notamment dans la cicatrice, ou être délétère dans une répétition stérile de l’acte scarificatoire.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3138, 13 décembre 2019, pp. 6-9.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Insertion sociale, Politique sociale, Coopération, Administration
Dossier composé de trois articles :
Plan maladies neurodégénératives : stop ou encore ?
Vers une société inclusive pour les malades Alzheimer
« Nous craignons une nébuleuse du handicap qui englobe Alzheimer »
Dossier composé de 5 articles :
- Du conflit d'autonomie au conflit des origines
- L'objet externe et l'objet de l'objet, prévalence dans la psychose : sur les traces de Paul Claude Racamier
- Les séminaires de Monteguidi
- La constellation transférentielle au sein de l'équipe de La Velotte
- Le travail de départ
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 84, octobre-décembre 2019, pp. 56-60.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfant en difficulté, Établissement scolaire, Partenariat, Psychiatrie infantile, CMP
La création de partenariats locaux qui réunissent professionnels des écoles primaires et du secteur infanto-juvénile se développe, faisant évoluer les pratiques professionnelles au regard des droits, des besoins des enfants et des attentes parentales à leur égard. Ces pratiques soulèvent des questions d’ordre théorique, pratique et éthique, qui sont autant de freins à leur développement. Toutefois, dans le contexte actuel, ces pratiques partenariales ont l’avantage de faciliter l’accès à la prévention et aux soins et ouvrent la possibilité d’une re-configuration des attentes et des besoins en soins pédopsychiatriques de proximité.
Le dialogue Freud-Ferenczi a ouvert la psychanalyse à de nouvelles problématiques qui nécessitent de penser l’originaire et le réel : pathologies marquées par des conflits intra- et inter-psychiques de plus en plus précoces, influence de facteurs exogènes (traumas, désordre familial, ou social, modes de communication, etc.). L’observation-adaptation de la clinique à ces souffrances implique des modifications dans la représentation du fonctionnement psychique inconscient (« méta-psychologies en mouvement »), lesquelles engendrent des questions cruciales pour la formation des psychanalystes : finalité de leur propre analyse, travail sur les transferts, intégrations de modèles métapsychologiques de tendances diverses pour aborder la complexité des problématiques singulières, modalités et politique de transmission au sein des écoles comme en leurs marges.
Introduction : cette étude s’intéresse au mouvement d’humanisation qui s’établit à l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu entre les années 1960 et 1990.
Contexte : l’historiographie sur la désinstitutionnalisation psychiatrique au Québec au XXème siècle fait état de manière récurrente d’une critique de l’institution en la définissant comme lieu de contrôle social et avant tout comme lieu d’abandon et de déshumanisation.
Objectif : documenter des traces de déférence qui prenaient place à l’intérieur des murs de l’hôpital psychiatrique (1960-1990).
Méthode : l’approche sociohistorique basée sur le dépouillement de dossiers médicaux et la réalisation d’entretiens avec des infirmières.
Résultats : le dépouillement des dossiers médicaux a permis de mettre en relief les réticences et les résistances des patients à réintégrer la société. Tandis que les entretiens révèlent des traces du mouvement d’humanisation en marche à travers des comportements de déférence comme la proximité, la compassion et l’exclusivité.
Discussion : la parole et la mémoire des témoins du passé enrichissent et nuancent à plusieurs égards l’historiographie existante en plus d’ouvrir de nouvelles pistes d’investigation sur les pratiques infirmières en milieu psychiatrique.
Conclusion : le mouvement de désinstitutionnalisation a également favorisé des politiques de santé mentale qui ont permis de transformer l’hôpital psychiatrique et le nursing psychiatrique.
Ce numéro nous invite à penser que la santé mentale est une problématique autant personnelle que collective. Nous pouvons agir sur soi, sur la relation à l’autre, sur les structures collectives, mais pas sur l’autre. Ce qui tend à devenir une évidence pour les personnes qui présentent des troubles de santé mentale grâce à des mobilisations et des initiatives de plus en plus nombreuses des personnes concernées le devient aussi dans l’action dite « sociale » ou « humanitaire ». Il faut alors composer avec des groupes sociaux et communautaires hétérogènes. Mais ces communautés existent moins dans la différence entre soi et l’autre que dans l’inscription d’un sujet dans son environnement social ou culturel. Faisons le pari que le fait d’être à l’écoute des revendications communautaires est moins une manière de marquer une frontière entre des communautés, que d’entendre la possibilité pour la personne de s’inscrire, de faire avec, voire de s’émanciper de ses groupes sociaux d’appartenance. Et si le soutien psychosocial n’était pas une version euphémisée de la « clinique », mais bel et bien une écologie de l’intervention, où le social et le psychique ne sont pas des catégories préétablies, mais un couple dynamique et singulier ; pour que les frontières, notamment entre le social et le psychique, puissent se dire, se discuter et se transformer ?