PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
La problématique de la séparation est inhérente aux violences conjugales. Le couple se fonde sur le fantasme : être tout pour l’autre et que l’autre soit tout pour soi ou tout à soi. Le choix du conjoint est massivement narcissique et s’associe à des angoisses d’effondrement du Moi. L’hypothèse présentée dans l’article est que l’objet premier fut probablement insuffisamment sécurisant et constitué pour que le sujet puisse s’en séparer sans crainte d’un effondrement psychique. Cette fragilité expliquerait l’absence d’intériorisation de l’objet absent et donc un défaut de symbolisation. Dans ce contexte, l’emprise serait une tentative de négociation et d’apaisement des angoisses de perte de l’objet premier. Ainsi, les difficultés liées à la séparation dans le couple s’articuleraient à l’angoisse de perte d’objet.
Bien que leurs chemins se soient croisés régulièrement, les métiers d’aide au couple et à la famille ont des structurations professionnelles différentes. Le conseil conjugal et familial, la médiation familiale ou encore la thérapie conjugale et familiale, qui n’entrent pas nécessairement en contact avec les individus, les couples et les familles de la même manière, sont soumis à des tensions externes et internes révélatrices des rapports contemporains entre institutions et familles. Dans le présent article exploratoire, l’auteur, sociologue, propose de dessiner les frontières interprofessionnelles de ces métiers, pouvant être envisagés comme des supports thérapeutiques ou d’autonomisation, mais aussi comme composant de manière hétéroclite, voire contradictoire, une police des familles, faisant office d’entrepreneurs d’un nouvel ordre normatif familial, entre collaboration et douce imposition.
L’objectif de l’étude est d’explorer ce que vivent les adolescents atteints de déficiences motrices avec troubles cognitifs associés, en mettant le focus sur les processus dépressifs maturatifs ou pathologiques.
Paru dans la revue Soins cadres, vol. 29, n° 118, mars 2020, pp. 8-31.
Mots clés : Santé-Santé publique, Management, Hôpital, Établissement de santé, Participation, Organisation du travail, Démarche qualité, Conditions de travail, Risque professionnel
- Pour ou contre le lean management à l’hôpital ?
- Comprendre le lean management pour mieux le maîtriser
- Le lean management dans les établissements de santé, une fausse bonne idée ?
- Lean management à l’hôpital, préserver la santé des personnels ?
- Une démarche d’amélioration participative dans un CHU
- Reconstruire un service de soins par le lean management
Article de Alexandra Marquet, Nadia Graradji, Judith Mollard Palacios, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 36, janvier-mars 2020, pp. 10-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, EHPAD, Activité, Adaptation, Animateur, Atelier, Cognition, Diplôme, Lien social, Thérapie
Les ateliers en EHPAD sont souvent la vitrine de l'établissement alors qu'à domicile c'est plus souvent le grand absent, le parent pauvre. Derrière ce terme "fourre-tout" se cachent des ateliers dits thérapeutiques mais aussi des animations favorisant le lien social. Encore faut-il que l'accompagnement soit adapté aux besoins et aux envies du résident ou de l'usager, sans oublier de prendre en compte les différentes pathologies avec leurs conséquences. C'est bien là le nœud du problème, sachant que l'atteinte cognitive est fortement hétérogène chez une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer. Repli sur soi, apathie, agitation, déambulation, troubles du comportement (ou de la réaction), absence de langage, autant de réalités que l'animateur ou le soignant devra prendre en considération. Les spécialistes sont d'ailleurs unanimes : les activités, qu'elles soient thérapeutiques ou non, doivent toujours être encadrées par des professionnels expérimentés et formés. Les lieux de rencontre, mais aussi la périodicité, rien ne doit être laissé au hasard. La meilleure des volontés ne suffit pas, sinon les effets peuvent être totalement contre-productifs...et l'échec assuré. (...) (Présentation de l'éditeur)
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 279, mars 2020, pp. 13-29.
Mots clés : Travail social : Métiers, Expérience, Expérimentation, Concept, Émotion, Usager, Professionnel de l'enfance, Raisonnement, Acquisition des connaissances, Formation alternée, Analyse de la pratique, Apprentissage, Jeune enfant, Développement sensoriel, Sens, Éveil, Atelier
- La vie, une succession d'expérience
- L'expérience, un concept clé dans tous les domaines
- La démarche expérimentale pour construire nos savoirs
- La réflexivité : comment apprend-on de l'expérience ?
- Donner de l'expérience à vivre aux tout-petits.
Paru dans la revue Métiers de la petite enfance, n° 279, mars 2020, pp. 9-11.
Mots clés : Travail social : Formation, Accueil, Accompagnement, Apprentissage, Stage, Stagiaire, Organisme de formation, Outil, Etablissement d'accueil du jeune enfant
Dans l'objectif d'une amélioration des pratiques professionnelles autour de l'accueil des apprenants en établissement d'accueil du jeune enfant, nous proposons de nous orienter vers une responsabilité plus partagée dans les années à venir. L'idée de cette démarche innovante menée à Lyon est de faciliter les stages et l'accueil des futurs collaborateurs par la mise au point d'une "boîte à outils" conçue pour soutenir l'accompagnement des apprenants avant, pendant et après le stage, en lien avec les centres de formation.