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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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“Je devenais maltraitante”

Article de Brigitte Bègue

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3098, 15 février 2019, pp. 36-37.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail social : Établissements, Infirmier, Maltraitance, Vieillissement, Expérience, Témoignage, Conditions de travail, Création d'emploi, Qualité de la vie

Après avoir débuté sa carrière d’infirmière en Ehpad, Mathilde Basset a jeté l’éponge il y a un peu plus d’un an, considérant qu’elle n’avait pas les moyens de faire son métier correctement. Son livre témoignage, J’ai rendu mon uniforme, fait écho au malaise des soignants et invite à réfléchir au vieillissement.

Négocier un accord local après les ordonnances Macron

Article de Pierre Gaudier

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 21, décembre 2018, pp. 4-110.

Mots clés : Travail social : Établissements, Syndicat, Syndicalisme, Délégué syndical, Représentant du personnel, Délégué du personnel, Convention collective, Négociation collective, Établissement social et médicosocial, Management, Conditions de travail

La négociation locale s'entend de la discussion entre un employeur et les représentants du personnel pouvant se traduire par la conclusion d'un accord (ou d'un avenant à un accord) d'entreprise ou d'établissement ou se conclure par un constat d'échec. Les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) du secteur privé, à but lucratif ou non, sont depuis longtemps aguerris à ces phases d'échanges qui rythment le fonctionnement des organisations. Rappelons en effet que, depuis 1982, le code du travail a rendu obligatoire l'ouverture d'une négociation tous les ans sur certains thèmes dès qu'une section syndicale était constituée dans l'entreprise (en fait, quand un délégué syndical était désigné au sein de l'entreprise). Le monopole des organisations syndicales a ainsi été affirmé pendant plus de vingt ans. Puis la loi du 4 mai 2004 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social a ouvert une brèche dans le monopole syndical en permettant à un employeur de négocier, dans certains cas de figure, avec d'autres interlocuteurs.

Depuis, les réformes successives et spécialement la loi El Khomri (ou loi Travail) du 8 août 2016 ont confirmé la possibilité de négocier un accord local en l'absence de délégué syndical. Evolution achevée par les ordonnances Macron, plus particulièrement celle "relative au renforcement de la négociation collective" (Ord. n° 2017-1385 du 22 sept. 2017, JO du 23). Désormais, les organisations syndicales représentatives conservent le monopole de la négociation collective locale pour autant qu'elles ont désigné un délégué syndical dans l'entreprise. Or, les conditions d'une telle désignation ont été durcies : seules les organisations syndicales représentatives au sein d'une entreprise (ayant recueilli au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles) peuvent désigner un délégué syndical parmi les candidats ayant recueilli eux-mêmes au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections!

Cela étant, en l'absence de délégué syndical dans l'entreprise, l'employeur dispose à présent d'un large "choix" d'interlocuteurs : le comité social et économique (CSE) créé par l'une des ordonnances Macron, le salarié mandaté ou encore les salariés directement, par la voie du référendum. La difficulté de la matière tient également au renforcement de la place de la négociation d'entreprise par rapport aux conventions et accords collectifs de branche dont le rôle est majeur pour les ESSMS (CCN 66, CCN 51, CCU de la branche de l'aide à domicile...). Là encore, la loi El Khomri avait posé les bases de la réforme. Les ordonnances Macron ont parachevé le processus en accordant la primauté aux accords de branche. Les dispositions de ces dernières ne sont plus que "supplétives" en cas d'accord d'entreprise, sauf dans les domaines "sanctuarisés" relevant de l'ordre public (salaires, minima, classifications, mutualisation des fonds de financement du paritarisme...).

Au moment où l'agrément des conventions collectives et des accords de branche nationaux est remis en cause, spécialement dans sa dimension budgétaire, il est impératif pour les dirigeants d'établissements sociaux et médico-sociaux d'appréhender et de maîtriser ces nouvelles modalités de négocier un accord local.

A Pau, un EHPAD veille à choyer ses professionnels

Article de Laetitia Darmon

Paru dans la revue Travail social actualités TSA, n° 95, septembre 2018, pp. 24-26.

Mots clés : Travail social : Établissements, EHPAD, Équipe soignante, Conditions de travail, Ergonomie

"la santé au travail est un élément du projet d'établissement"

Article de Bernard Gaïsset

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3057, 20 avril 2018, p. 25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Établissement social et médicosocial, Projet d'établissement, Conditions de travail

Expert de la santé au travail pour avoir dirigé, pendant presque 20 ans, l’ACMS (Association interprofessionnelle des centres médicaux et sociaux de santé au travail de la région Ile-de-France), la plus importante structure de santé au travail de la région Capitale, Bernard Gaïsset explique qu’il faut adapter le lieu de travail au salarié et pas l’inverse. Entretien.

La santé au travail en marche : les bonnes pratiques de la Madeleine

Article de Nadia Garadji

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3057, 20 avril 2018, p. 24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, EHPAD, Pratique professionnelle, Qualité de la vie, Conditions de travail, La Madeleine, Bergerac

La Madeleine, établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) privé non lucratif à Bergerac (Dordogne), géré par la congrégation des sœurs de Sainte-Marthe, a fait du bien-être et de la qualité de la vie au travail l’une de ses priorités d’action.

Le secteur médico-social est un grand corps malade

Article de Nadia Graradji

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3057, 20 avril 2018, pp. 22-24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Usure professionnelle, Conditions de travail, Action sociale et médicosociale, Risques psychosociaux, Accident du travail, Cadre, Qualité de la vie, Établissement social et médicosocial, Diagnostic

Malade, complètement malade… Le secteur occupe la première place en termes d’affections psychiques, troubles musculo-squelettiques, accidents du travail. En cause : les conditions et la surcharge de travail, les évolutions réglementaires permanentes. Même l’encadrement est touché. Une mission gouvernementale sur la qualité de vie au travail dans les établissements prenant en charge des personnes âgées et des personnes handicapées doit rendre prochainement son diagnostic. De vrais remèdes à venir ou un simple effet placebo ?

Recruter et fidéliser : le défi à relever

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Sylvie Guillemot, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Recrutement, Profession, Aide à domicile, Marché du travail, Auxiliaire de vie sociale, Reconnaissance, Salaire, Salarié, Besoin, Accompagnement, Intégration, Entreprise, Usager, Employeur, Motivation, Conditions de travail, Dépendance, Assistant de vie aux familles

"Les métiers de l'aide à domicile figurent parmi les métiers qui bénéficieront des plus gros volumes de créations d'emploi entre 2012 et 2022. Pour les seules aides à domicile, 160 000 départs en fin de carrière seraient à remplacer et près de 160 000 emplois seraient des créations nettes portant donc à 320 000 le nombre de postes à pourvoir pour ce métier" ; voilà pour les prospectives prometteuses d'emploi évoquées sur le site officiel de la Direction générale des entreprises. Avec aujourd'hui une population vieillissante qui demande à rester chez elle de plus en plus longtemps, malgré la perte d'autonomie, repoussant toujours l'idée d'une institutionnalisation, les services à la personne sont à la croisée des chemins.
Les défis sont nombreux avec des besoins en pleine croissance et un âge moyen de 45 ans pour 54 % des professionnels employés par le secteur. Et pourtant, malgré un taux de chômage qui reste particulièrement élevé en France et qui continue à flirter avec les 10 %, force est de constater que le métier d'auxiliaire de vie ne suscite pas des vocations en cascade. Alors même que l'aide à la personne continue de se distinguer et de recruter, les candidats ne se précipitent pas. Problèmes d'image ? De la reconnaissance ? De rémunération ? (...)

Violences en ESSMS : la bonne conduite

Article de Aurélia Descamps

Paru dans la revue Direction(s), n° 162, mars 2018, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Violence, Établissement social et médicosocial, Conditions de travail, Prévention, Conflit, Management, Souffrance psychique, Communication, Agressivité, Bas Rhin

Insultes, menaces, coups... Le secteur social et médico-social est régulièrement confronté à des actes de violence de la part des usagers. Avec des effets potentiellement délétères sur les conditions de travail et la qualité de la prise en charge. Etablissements et services prennent conscience que la violence n'est pas qu'une affaire de terrain et qu'elle engage l'ensemble de l'institution.

Absentéisme : mieux vaut prévenir

Article de Catherine Sanson Stern

Paru dans la revue Direction(s), n° 161, février 2018, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Absentéisme professionnel, Prévention, Risques psychosociaux, Conditions de travail, Management, Santé mentale, Établissement social et médicosocial, Cadre, Reconnaissance, Autonomie, Risque professionnel, Organisation du travail, Aide à domicile, EHPAD, Durée du travail, Équipe

Indicateur de dégradation des conditions de travail et de l'état de santé des équipes, l'absentéisme est un véritable enjeu de performance des établissements et services sociaux et médico-sociaux. Un dossier dont les employeurs ont tout intérêt à se saisir résolument. D'autant que, même s'il n'existe pas de solution clé en main, les résultats sont au rendez-vous. A condition d'y associer les principaux concernés.

"Il faut remettre l'humain au coeur des organisations de travail"

Article de Jean Louis Deshaies

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3045, 26 janvier 2018, pp. 22-23.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Reconnaissance, Conditions de travail, Maltraitance, Bientraitance, Management, Risques psychosociaux, Prévention, Diagnostic

Les professionnels peuvent-ils être bien traitants s’ils sont maltraités ? Pour Jean-Louis Deshaies, ancien éducateur et directeur d’établissement devenu consultant en accompagnement stratégique et managérial, la réponse est « non ». Mais si l’épuisement au travail et la perte de sens gagnent du terrain, il n’y a pas de fatalité.