Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 67

Votre recherche : *

Des mesures en attente d’un plan

Article de Nathalie Auphant

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3087, 07 décembre 2018, pp. 6-8.

Mots clés : Justice-Délinquance, Lien social-Précarité, Homosexualité, Violence, Discrimination, Éducation, Répression, Violence institutionnelle

Le 26 novembre dernier, des mesures pour renforcer la lutte contre les violences homophobes ont été présentées par Marlène Schiappa. Les annonces de la secrétaire d’Etat en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations interviennent alors que le nombre des actes « LGBTphobes » a progressé de 15 % de janvier à septembre 2018 par rapport à la même période en 2017. Des chiffres qui illustrent l’ancrage de l’homophobie et de la transphobie en France.

Violences extrêmes : le sujet de la radicalisation

Article de Elyamine Settoul, Nicolas Estano, Guillaume Monod, et al.

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 362, novembre 2018, pp. 12-46.

Mots clés : Justice-Délinquance, Violence, Radicalisation, Terrorisme, Jeune, Profil psychologique, Engagement, France, Europe

Pourquoi devient-on violent ? Les réponses sont multiples et complexes : pour exister à titre individuel ou groupal ; pour s’opposer à un ordre établi, vécu comme persécuteur ; pour structurer une vie intérieure mise à mal par des blessures narcissiques ; pour l’agir signifiant ce que le dire ne peut élaborer. Parce que la violence fascine et, parfois, devient un objectif identitaire.

Les violences faites aux femmes

Article de Isabelle Clavagnier

Paru dans la revue L'Aide-soignante, n° 200, octobre 2018, pp. 7-27.

Mots clés : Justice-Délinquance, Égalité, Harcèlement moral, Harcèlement sexuel, Isolement, Législation, Prévention, Protection juridique, Traumatisme, Victime, Violence, Violence conjugale, Agression, Prise en charge, Diagnostic

Agir contre les violences faites aux femmes : une politique publique récente. Une approche interprofessionnelle pour aider les femmes victimes de violences. Parcours d'une femme victime de violences en unité médico-judiciaire. Le harcèlement , un risque pour les professionnelles de santé. Prévenir la récidive chez les auteurs de violence. Repérer les violences conjugales à l’hôpital

Une société sur fond de malaise terroriste : contretransferts à l’épreuve d’un contexte extraordinaire

Article de Clara Duchet

Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 75-88.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Violence, Société, Psychanalyse, Contre-transfert, Écoute

Comment le clinicien peut-il penser et accueillir l’actuel lorsque, sur fond de malaise terroriste, l’après-coup tarde encore à se manifester ? Comment peut-il communiquer sur l’impensable de la violence lorsque celle-ci frappe encore à nos portes et résonne en nous ? À travers l’écriture « clinico-fictionnelle associative », l’auteur se propose de dégager quelques pistes de réflexion sur les effets du contretransfert et de la violence sociétale afin d’en faciliter la traversée intérieure, collective et singulière, au service d’une clinique qui finira inévitablement par lier violences ordinaires et événements extraordinaires.

Accès à la version en ligne

La lutte contre le système prostitutionnel, une politique publique française

Article de Geneviève Duché, Marie Hélène Franjou, Hélène de Rugy

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 43-53.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Trafic d'être humain, Violence, Femme, Accompagnement, Politique, Loi, Sanction pénale, Égalité, Étranger, Proxénétisme, Responsabilité pénale

La prostitution et la traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle, son corollaire, sont incluses dans les violences faites à l'encontre des femmes depuis 2011. En 2016, après de nombreux débats, l'abolitionnisme français a été complété par une loi de "renforcement de la lutte contre le système prostitutionnel et de l'accompagnement des personnes prostituées". Celle-ci met en place une politique publique globale qui s'appuie sur plusieurs types d'actions. La loi dépénalise les victimes et responsabilise les auteurs de violence, les clients de la prostitution ; elle prévoit aussi d'accroître les moyens d'accompagnement vers la sortie de la prostitution notamment celle des personnes étrangères soumises à la traite. Cet article propose une analyse des fondements et du contenu de la loi ainsi qu'une première évaluation de son application.

Accès à la version en ligne

Les enfants d'immigrés face à la radicalisation

Article de Emmanuel Jovelin

Paru dans la revue Forum, n° 155, septembre 2018, pp. 23-32.

Mots clés : Justice-Délinquance, Immigration, Radicalisation, Islam, Religion, Enfant de migrant, Quartier, Idéologie, Banlieue, Laïcité, Voile religieux, Discrimination, Violence, Ghetto, Exclusion sociale, Victime

Aujourd'hui, au regard des statistiques et des travaux menés sur le djihadisme, plusieurs enfants d'immigrés se sont radicalisés. La question principale à laquelle cet article tente de répondre est celle-ci : comment peut-on expliquer la radicalisation de certains jeunes issus de l'immigration ?

Accès à la version en ligne

Prostitution : les ratés d'une loi

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3060, 11 mai 2018, pp. 16-18.

Mots clés : Justice-Délinquance, Prostitution, Loi, Échec, Précarité, Femme, Violence, Réinsertion sociale, Parcours de sortie

Un parcours de sortie qui se révèle être une voie sans issue, une pénalisation du client qui s’avère avoir des effets pervers sur la relation prostituée-client, des travailleurs sociaux débordés : deux ans après le vote de la loi sur la prostitution, qui se voulait un élément de la lutte contre les violences faites au femmes, le constat est sévère. Décryptage d’un échec.

Féminin et délinquance

Article de Jean Yves Chagnon, Jacques Dayan, Luc Henry Choquet, et al.

Paru dans la revue Adolescence, tome 36, vol. 1, n° 101, janvier-mars 2018, pp. 9-191.

Mots clés : Justice-Délinquance, Délinquance, Femme, Adolescent, Fille, Prévention de la délinquance, Violence, Détention, Prison, Enfermement, Intégration, Exclusion sociale, Identité, Boulimie, Délit, Abus sexuel, Traumatisme, Homicide, Criminalité, Agressivité

La délinquance, on le sait, n’est pas un concept psychopathologique mais socio-judiciaire qui désigne à la fois une conduite caractérisée par la commission d’un délit ou d’un crime et l’ensemble des délits et crimes commis dans une communauté sociale (Chagnon, 2010 ; Dayan, 2012).

Du point de vue de la psycho(patho)logie clinique, il est ainsi vain aujourd’hui de postuler l’existence d’une personnalité dite délinquante, même si de nombreux psychanalystes – spécialistes de l’adolescence dans le sillage de A. Aichhorn ou A. Freud –ont écrit tout à la fois sur les fonctionnements intrapsychique et intersubjectif du délinquant et sur les modalités d’une prise en charge psychanalytique nécessairement ajustée de ces sujets. F. Marty et coll. (2002) avaient commenté certains de ces textes, qu’ils avaient publiés dans la première partie du XXe siècle. Certains sont néanmoins restés inédits. Ils en avaient souligné la « modernité » et le pouvoir génératif pour l’école française de psychanalyse de l’adolescent à venir.

Aujourd’hui, le curseur s’est donc déplacé sur l’acte violent, éventuellement délinquant, sa place et sa fonction dans l’économie psychique du sujet adolescent, en cours de subjectivation. L’acte de délinquance isolé peut être commis par n’importe quel individu si certaines circonstances narcissiquement douloureuses, auxquelles sont très sensibles les adolescents, se produisent, qui plus est dans un groupe à risque sur le plan psychosocial. Il peut alors prendre une valeur symbolisante, identifiante et subjectivante inattendue, ce qui a amené un renouvellement contemporain des théories sur le langage de l’acte. À l’extrême du spectre psychopathologique, les conduites psychopathiques (15-20% des faits de délinquance) continuent de "défier" les approches éducatives et soignantes. Ces conduites de délinquance s’articulent davantage, à l’heure des nouvelles TIC, aux mutations des métacadres sociaux et institutionnels, pour le meilleur comme pour le pire ; elles interrogent donc les valeurs « civilisationnelles », comme l’actualité de ces dernières années nous l’a montré.

Ce dossier traite de la délinquance et du féminin, et pas seulement au féminin, sans omettre cet aspect. Du point de vue épidémiologique, les statistiques retenues par l’Observatoire national de la délinquance rapportent que 18-20% des délinquances peuvent être attribuées à des mineurs ; parmi celles-ci, 14% sont attribuées à des filles et seulement 4 % d’entre elles seraient incarcérées. Leur implication croissante dans des actes d’agressions violentes est évoquée et débattue : a-t-on affaire à une réelle augmentation des comportements violents des adolescentes (en termes juridiques : les violences physiques non crapuleuses) ou aux effets d’une politique plus répressive sur ce type de délinquance ? Quoi qu’il en soit, le discours des adolescentes prend des intonations phalliques qui frappent l’imaginaire : il s’agit de « ne pas se laisser faire » ou encore "baiser, avoir des couilles", ce qui sur le plan des comportements peut s’accompagner de l’endossement des emblèmes "virils", voire dériver vers de franches agressions destructrices, valorisant l’exploit phallique en réunion, humiliant, maltraitant le/la faible, comme le démontre la participation de certaines filles aux viols en réunion.

Au-delà de ces aspects peut être encore marginaux, ces conduites adolescentes interrogent le rapport aujourd’hui entretenu par les deux sexes avec le féminin dans ses différentes déclinaisons : féminin maternel, féminin érotique, féminité, plus proche des emblèmes de genre. La grande nouveauté adolescente, Ph. Gutton (1991) nous l’a montré avec force, est la découverte de la complémentarité des sexes et du féminin génital. L’éclosion, sur fond de fragilités narcissiques héritées de l’enfance, des actes de délinquance à l’adolescence, avec la période fragile des 14-16 ans, interroge donc, quel que soit le sexe, ce rapport au féminin.

C. Balier (1988), à partir de son expérience de la grande délinquance ou criminalité suivie en prison, a montré que la question du refus de la passivité et du féminin (même si l’on ne peut rabattre l’une sur l’autre) était centrale chez ces sujets, et s’enracinait dans les ratés de l’adolescence. À un premier niveau, qui sous-tend le narcissisme phallique, il s’agit du roc du féminin, le refus par un homme d’occuper une position féminine passive vis-à-vis d’un autre homme, trop blessant pour l’Idéal du Moi viril ; mais en deçà des vicissitudes du complexe d’Œdipe négatif et de la « gestion » des pulsions homosexuelles à l’égard d’une figure paternelle, c’est bien la difficulté à occuper des positions passives ou mieux réceptives primaires qui semble en jeu : du fait de la massivité des traumatismes primaires, les formes passives (être aimé, choyé, bercé, etc.) sont lourdes d’une menace passivante mortifère (être écrasé, empiété, maltraité), contre lesquelles se mettent en place les défenses narcissiques phalliques, limitant les possibilités d’introjection pulsionnelle et le développement de relations objectales marquées du sceau de la sollicitude. Ces particularités sont remises au travail par le processus adolescent qui confronte à l’appropriation et l’intégration subjective. L’environnement contemporain surexcitant est alors mis en cause dans ces mutations des modes de fonctionnement, des pathologies et des relations humaines, de même que les valeurs groupales, sociétales et culturelles qui sous-tendent les institutions, comme la justice des mineurs (Chagnon, Houssier, 2014).

Ce dossier, composé de contributions pluridisciplinaires, se propose de traiter ces questions sous l’angle théorique, clinique, thérapeutique, à la fois du point de vue de l’épidémiologie, de la sociologie et de la clinique psychanalytique non seulement individuelle, mais également groupale et institutionnelle.

Accès à la version en ligne

L'humiliation sur Internet : une nouvelle forme de cyberdélinquance?

Article de Julie Alev Dilmaç

Paru dans la revue Déviance et société, vol. 41, n° 2, juin 2017, pp. 305-330.

Mots clés : Justice-Délinquance, Internet, Harcèlement moral, Violence, Délinquance, Dignité, Jeune, Perception, Représentation sociale, Déviance, Prévention, Image de soi, Communication, Anomie, Sanction

Dans cet article, il s’agit de s’interroger sur une nouvelle forme de cybercrime : l’humiliation sur Internet. Définie comme l’atteinte à la dignité de la personne par l’image, celle-ci tend à toucher toutes les tranches de la population. Or, si la cyberhumiliation présente les mêmes caractéristiques que l’humiliation traditionnelle, Internet semble y ajouter de nouveaux éléments et notamment l’impossibilité de répondre à l’affront. À partir d’un terrain effectué avec des jeunes adultes, il s’agit ici de cerner les visions liées à l’humiliation numérique et d’identifier les moyens employés par les individus en vue de se protéger d’une telle déviance. Nous verrons que l’émergence de ces stratégies individuelles n’est en fait que la conséquence de l’inefficacité des moyens préconisés par les autorités en vue d’éradiquer cette cyberdélinquance.

Accès à la version en ligne

Penser la violence et le terrorisme

Article de Emmanuel Diet, Claude Tapia, Jean Claude Liaudet, et al.

Paru dans la revue Connexions, vol. 1, n° 107, janvier-juin 2017, pp. 13-195.

Mots clés : Justice-Délinquance, Terrorisme, Intégrisme, Idéologie, Violence, Conflit, Islam, Psychanalyse, Peur, Pulsion de mort, Passage à l'acte, Adolescent, Groupe

Fidèle à l’approche multi et transdisciplinaire de la revue Connexions, ce numéro explore et met en dialogue différentes approches dans une vision compréhensive de ce phénomène complexe, aussi bien dans ses manifestations spatio-temporelles (il n’y a pas une seule forme de terrorisme), que dans ses causes et ses contextes d’émergence. Si la violence est consubstantielle à la vie humaine, ses manifestations, comme ses causes, sont toujours circonstanciées, produites dans des situations variées et sont le fruit d’interactions multiples et complexes, conscientes et inconscientes. Les analyses des comportements délictueux et des passages à l’acte violent individuels ont déjà permis d’explorer des facteurs psychologiques individuels. Mais quand la violence devient à ce point caractéristique du fonctionnement des institutions et des rapports sociaux dans un pays et à l’échelle internationale, les causes ne sont plus à chercher uniquement dans les facteurs et caractéristiques individuels (psychologique, ethnique, religieux, lié à l’âge, etc.) ou dans le passage à l’acte délinquant isolé, mais dans l’histoire, l’économie, la politique et la culture ainsi que dans les différents groupes et espaces institués chargés de réguler les différents types de conflictualités structurelles et qui deviennent de plus en plus défaillants (famille, école, société, instances nationales et internationales).

Accès à la version en ligne