PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 7-8.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Innovation, Atelier, Famille, Aidant familial, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Récit de vie, Partenariat, Échange, Maladie d'Alzheimer, Mutualité française des Côtes d'Armor
La Mutualité française des Côtes d'Armor est à l'origine d'une action innovante au sein de ses EHPAD : elle a mis en place des ateliers familles avec plusieurs thèmes pour intégrer les aidants familiaux dans la vie des établissements et créer un partenariat avec les professionnels, avec toujours comme objectif le bien-être du résident mais aussi celui de sa famille.
"Travailler" avec les proches, l’entourage, la famille des personnes en difficultés ou présentant des besoins d’aide spécifique (personnes âgées, handicapées, atteintes de troubles psychiques, délinquantes,…) est aujourd’hui considéré comme une nécessité dans divers secteurs de l’intervention psycho-médico-sociale.
Dans la lignée de thèmes auxquels des numéros de l’Observatoire ont été récemment consacrés (Intervenir dans le "chez soi", L’autonomie en tension, Vieillir actif, ...), cette tendance est marquée par les ambivalences que connaît le travail social. D’un côté, elle est favorisée par un désengagement progressif de l’ Etat, qui reporte sur les épaules des familles, la responsabilité d’aides et de soins qu’il assurait jusqu’il y a peu.
D’un autre côté, elle s’inscrit dans une nouvelle façon de concevoir l’intervention des professionnels : plus systémique, plus ouverte, moins attachée à la position haute qu’elle a longtemps occupée, elle cherche, sonde, s’appuie désormais sur les réseaux, formels et informels.
Dans la pratique, ce travail avec les proches peut, comme nous le verrons, emprunter des voies diverses. Il peut les convoquer, les interpeller, les impliquer, leur rappeler les liens. Il peut les soulager, les soutenir, répondre à leurs questions et leurs difficultés, et les aider à aider. Mais il peut aussi faire tiers, canaliser des relations conflictuelles ou embrouillées, mettre des limites, aider chacun à retrouver sa place. Il peut encore jouer un rôle de vigilance, de sentinelle.
Cette intervention des professionnels est d’autant plus nécessaire, mais aussi complexe, que les solidarités primaires ont la particularité de s’ancrer dans des relations faites d’affects, d’émotions, d’histoires singulières et familiales dont on ne connait parfois que la partie émergée. Elle est aussi, d’un point de vue plus contextuel, commandée ou conditionnée par des changements sociétaux qui ont bouleversé la famille et amené une déstabilisation des liens.
L'abord psychologique du malade dans son corps est aujourd’hui reconnu comme une nécessité, un gain incontournable pour le malade lui-même, ainsi que pour son entourage.
Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 54, novembre-décembre 2015, pp. 10-11.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Projet individualisé, Conseil de la vie sociale, Adaptation, Famille, Relation familiale, Repère, Conditions de vie, Habitat individuel, Équipe soignante, Bien-être, Aidant familial, Droits des usagers, Gérontologie
Dans la plupart des situations, l'arrivée en institution peut provoquer des bouleversements émotionnels et affectifs. S'installer en Ehpad amène à se séparer de tout un pan de sa vie, parfois aussi d'un logement aimé, d'une ville connue, de son quartier ou de ses voisins. Dans la mesure du possible, il est important de prendre en compte certains facteurs qui contribuent à l'adaptation du résident, que ce soit le consentement et la préparation du futur résident, le soutien de l'entourage sans oublier le rôle joué par les professionnels.
Paru dans la revue Doc'Animation en gérontologie, n° 54, novembre-décembre 2015, pp. 12-13.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Accompagnement, Équipe soignante, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Famille, Consentement, Travail d'équipe, Accueil, Empathie, Aide à domicile, Aidant familial, Livret d'accueil, Droits des usagers, Gérontologie
Pour un intervenant à domicile, dont la mission est de permettre à la personne âgée de vivre le mieux et le plus longtemps possible dans son lieu de vie habituel, il n'est jamais facile d'envisager son entrée en institution. Même si cette solution est celle qui s'impose, compte tenu de la dégradation et/ou de la perte d'autonomie de la personne, c'est la fin d'une relation singulière qui se joue entre le senior et ses accompagnants. Comment faire pour que cette transition soit la moins traumatisante possible ?
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 18, juillet-août-septembre 2015, pp. 10-11.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Famille, Aidant familial, Maintien à domicile, Repos, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Accueil de jour, Accompagnement, Aide à domicile
Le baluchonnage, sous sa forme québécoise ou belge, ne s'est pas développé en France, compte tenu de la législation entourant le Code du travail. En Auvergne, une formule de répit à la carte avait été expérimentée avec succès entre 2009 et 2011. Malgré les besoins des aidants sur le terrain et l'organisation bien huilée de ce système atypique, l'expérience a dû stopper, faute de moyens financiers et de soutiens des collectivités.
Paru dans la revue Informations sociales, n° 188, mars-avril 2015, pp. 78-85.
Mots clés : Enfance-Famille, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Famille, Protection de l'enfance, Aidant familial, Parrainage, Mode de garde, Vulnérabilité
Si la vulnérabilité des personnes et des familles n'est pas un concept juridique, elle n'en est pas moins un critère utilisé par l'action publique, notamment pour cibler l'octroi de certains aides. Le défi consiste alors à concilier solidarité nationale et solidarités familiales : les aides publiques proposées doivent être mises en œuvre dans le respect de la vie privée et familiale. Le plus souvent, elles le sont complément des liens et aides informelles au sein de la famille.
Bien que les aidants soient présentés dans le discours des pouvoirs publics comme des acteurs essentiels - la vulnérabilité des familles des personnes fragiles peut rester invisible pour l'institution - notamment parce qu'elles n'ont pas recours aux aides existantes. Puisant dans toutes leurs ressources disponibles - ces proches déploient des trésors d'ingéniosité pour "tenir" et mettre en place des stratégies - souvent précaires mais d'une grande humanité et parfois innovantes.