PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Guillaume Duval, Eva Mignot, Vincent Grimault, Aude Martinet al.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 389, Avril 2019, pp. 20-32.
Mots clés : Travail-Emploi, Salaire, Revenu, Pouvoir d'achat, Inégalité, Prestation sociale, Dépense, Allocation de chômage, Pauvreté, Entreprise, Organisation du travail, Politique des revenus
Dossier composé de quatre articles :
- Le travail ne paie-t-il vraiment plus ?
- Protégés contre la pauvreté ?
- « Il faut responsabiliser les entreprises sur les salaires »
- La hausse des salaires fait débat
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 161, avril 2019, pp. 15-22.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Entreprise, Élaboration de la loi, Coopérative, Camif, Microdon
Dossier comprenant 5 articles:
- La loi Pacte place l'ESS dans l'expectative
- Camif.fr met en avant sa plus-value sociale
- Microdon, l'entreprise libérée
- Société à mission : prétexte ou avancée ?
- Au Royaume-Uni, les Community Interest Companies combinent le social et l'économie
Cette publication aborde un questionnement essentiel, relatif aux parcours professionnels. Il s'agit des notions de transversalité et de transférabilité des compétences, qui permettent d'aider les personnes à se donner des perspectives d'évolution, de reconversion ou de développement de nouveaux savoirs.
La Fondation agir contre l’exclusion (Face) de Loire-Atlantique présentait mardi 29 janvier le bilan de la deuxième Job Academy à destination des allocataires du RSA.
Les experts constituent depuis quelques années une figure de plus en plus incontournable au sein des organisations. En particulier, l’avènement de l’économie fondée sur les connaissances a propulsé cet acteur au centre des préoccupations dans la mesure où il joue un rôle clé dans les processus d’innovation. Les processus visant le développement et la valorisation des experts tendent ainsi à se multiplier. Si les démarches menées dans ce sens sont louables, elles souffrent fréquemment d’un déficit d’analyse et de compréhension des composants fondamentaux de l’expertise. En effet la qualification d’expert est souvent en pratique associée au nombre d’années d’expériences ou envisagée uniquement en lien avec des compétences techniques, de sorte qu’une confusion généralisée apparait entre expert et expérience et entre expert et spécialiste, ce qui pose des problèmes managériaux. Dans ce cadre, notre contribution vise à proposer un modèle définitionnel de l’expert au sein des organisations. La lecture des approches de l’expert en psychologie, en knowledge management ou en sociologie nous conduit à caractériser l’expert par une dimension à la fois cognitive et sociale qui sont ici regroupées au sein d’un cadre unique. L’expert est ainsi appréhendé comme un individu qui dispose d’une compétence à analyser et résoudre des situations diverses et non triviales en s’appuyant sur une capacité à combiner et à mobiliser rapidement connaissances scientifiques et expérientielles. Il dispose, par ailleurs, d’une légitimité sociale qui repose soit sur des signaux forts (appartenance à une structure formelle institutionnelle) soit sur des signaux faibles (au sein de réseaux informels auto-organisés).
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 63, 2019, pp. 45-61.
Mots clés : Travail-Emploi, Risques psychosociaux, Expert, Expertise, Réduction des risques, Méthodologie, Référentiel, Entreprise, Consultation
L’objectif de cet article est d’analyser un mode de labellisation des consultants en prévention des risques psychosociaux (RPS), et de le confronter aux pratiques effectives de ces nouvelles figures expertes. Champ de connaissances à la fois complexe et stratégique, les RPS font état d’un périmètre conceptuel et terminologique flou : ces risques peuvent faire l’objet d’une approche restrictive, tendant à individualiser le risque, limiter la responsabilité de l’employeur et soigner le travailleur d’une part ; et d’une approche élargie, appréhendant la dimension organisationnelle du risque, étendant la responsabilité de l’employeur et soignant le travail et son organisation d’autre part. Cette double lecture, combinée aux jeux de pouvoir et rapports de force entre employeurs et représentants du personnel et à l’hypermédiatisation de ces nouveaux risques professionnels (troubles musculo-squelettiques, burn-out, harcèlement, etc.), ont progressivement accordé une place centrale aux consultants externes, avec la constitution progressive d’un marché du conseil et de l’expertise en prévention des RPS. Notre étude exploratoire, menée au sein du réseau de consultants i3r PACA animé par un triptyque institutionnel (DIRECCTE, CARSAT, ARACT), nous a permis dans un premier temps d’étudier un mode de labellisation de consultants : la labellisation « i3r PACA », donnant naissance à l’expert institutionnel en RPS. Dans un second temps, nous avons interrogé 31 consultants de ce réseau (sur 33) autour de leurs pratiques de prévention co-constructives, adaptatives et/ou militantes, qui font émerger la figure de l’expert politique. Notre discussion s’attachera à interroger les nouvelles formes hybrides entre expert institutionnel et expert politique, notamment au regard de la marchandisation du conseil et de l’expertise en RPS.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3081, 26 octobre 2018, pp. 22-24.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Travail-Emploi, ESAT, Intégration, Travailleur handicapé, Obligation d'emploi, Entreprise, Inclusion, Loi du 5 septembre 2018
Avec la réforme de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, le quota de 6% ne pourra être désormais atteint que par de l’emploi dans des entreprises classiques. Le devenir des établissements et services d’aide par le travail (Esat) et des 120 000 travailleurs handicapés accompagnés est-il menacé par cette conception de l’inclusion axée avant tout sur le milieu ordinaire ?
Article de Pascal Avrégan, Johan Bernardini Perinciolo, Marius Bertolucci, et al.
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXIV, n° 58, été 2018, pp. 45-169.
Mots clés : Travail-Emploi, Management, Théorie, Organisation, Entreprise, Conditions de travail, Prise en charge, Malade, Hôpital, Stratégie, Adaptation, Bureaucratie, État, Démarche qualité
Les modes managériales passent, trépassent, reviennent, mais toutes semblent pourtant porter un message : les temps de l'horizontalité et de la souplesse organisationnelles sont venus, le nouveau credo est bien celui de l'adaptation en temps réel. Ainsi l'entreprise libérée, l'entreprise 2.0, l'holacratie, et bien d'autres encore, sont-elles promues au détriment des pesantes logiques des formes pyramidales ou bureaucratiques. Ces discours sont-ils suivis d'effet ? Certes, bien des exemples peuvent témoigner de l'effectivité de l'aplanissement des structures; certes, bien des cas peuvent illustrer le virage vers un management convivial et collaboratif. Toutefois, le diagnostic ne serait pas complet si l'on omettait de porter le regard sur la naissance de monstres sur-rationnels qui, loin de s'affiner et de maigrir comme encourage à le faire le discours du "lean management", n'en finissent plus d'amonceler les bourrelets réglementaires et les boursouflures procédurales. Quels enjeux théoriques et pratiques soulève cette overdose de rationalité ? Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux ? Et la rationalité s'avère-t-elle une arme efficace contre ses propres excès ?
Article de Sandra Enlart, André Chauvet, Anaïs Loizon, et al.
Paru dans la revue Education permanente, n° 216, septembre 2018, pp. 1-230.
Mots clés : Travail-Emploi, Apprentissage, Formation professionnelle, Travail, Organisation, Parcours professionnel, Enseignement supérieur, Création d'entreprise, Formation, VAE, Enseignant, Entreprise, Apprentissage professionnel, Formation alternée, Expérience, Expérimentation, Ingénierie de la formation, Compétence, Organisation apprenante
Apprendre par le travail ne va pas de soi. Ce dossier propose une diversité, tant du point de vue dont les auteurs appréhendent la thématique "apprendre et se former au travail et par le travail" que par les milieux de travail dans lesquels celle-ci est étudiée.
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2018, pp. 51-67.
Mots clés : Travail-Emploi, Modèle, Économie, Entreprise, Salarié, Coopération, Profit, Statut professionnel, Économie sociale et solidaire, Rentabilité, Insertion professionnelle
Fondé sur une recherche doctorale prenant pour objet le mécanisme du portage salarial, cet article entend montrer comment des entreprises à but lucratif, les entreprises de portage salarial, se réapproprient des discours et des pratiques assimilées au champ de l’économie collaborative et les mettent au service de leur modèle économique. Elles sont formellement proches des coopératives d’activité et d’emploi, puisqu’elles participent toutes deux à l’élaboration juridique de la notion d’entrepreneurs-salariés. Il s’agit de voir comment ces entreprises, en mettant à profit le flou qui entoure les notions de coopération et de collaboration, puisent dans un répertoire de justification qui met en avant l’utilité sociale de leur activité, tout en organisant le brouillage de trois types de frontières : celle entre travail salarié et travail indépendant ; celle entre objectif social et lucratif ; celle entre travail rémunéré et travail gratuit.