Rechercher un article, un ouvrage, une thèse

PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 72

Votre recherche : *

Témoignages, expériences, démonstrations. La prise en compte de « la culture de la personne » dans l’intervention sociale comme outil d’appropriation du Pouvoir d’Agir

Article de Gwenael Quiviger

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 29-38.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Intervention sociale, Interculturel, Culture, Vulnérabilité, Travail social, Médiation, Art

Certaines pratiques culturelles collectives comme les danses traditionnelles font intervenir l’héritage culturel individuel, familial et communautaire, un ensemble patrimonial et mémoriel à « activer » en tant que savoir et savoir-faire. Ces « capacités » peuvent être mobilisées au sein d’une intervention sociale interculturelle par la mise en place d’un processus d’appropriation du pouvoir d’agir respectant la culture de la personne.

Accès à la version en ligne

Les enjeux. Pouvoir d’agir et expertise d’usage : opportunités et écueils pour le travail social

Article de Séverine Demoustier

Paru dans la revue Forum, n° 162, février 2021, pp. 19-28.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Accompagnement, Vulnérabilité, Expérience, Pouvoir

Nouveaux modes de vie, montée de l’individualisme et du consumérisme, développement d’une société inclusive et promotion du concept de participation, vieillissement de la population et problématique de la dépendance, évolution des formes de pauvreté, complexification des besoins sociaux, évolution des familles, flux migratoires, enjeux climatiques, apogée du numérique, nouveau rapport au travail, transformation des formes d’engagement, nouvelles interventions sociales, rapport différent à la vulnérabilité et au handicap en particulier…, autant d’évolutions qui impactent la façon de penser, concevoir et mettre en œuvre des accompagnements en direction de personnes en situation de vulnérabilité, temporaire ou durable. Ces dernières sont considérées de plus en plus comme des sujets en capacité d’agir et détenant une expertise d’usage issue de leur vécu. Elles-mêmes ou leurs familles le revendiquent d’ailleurs. Les modalités de « faire travail social », beaucoup basées sur des logiques assistantielles et de domination, que les politiques publiques favorisent, doivent donc évoluer. Sans remettre en question des décennies d’accompagnements qui répondaient à des préoccupations sociales dans un contexte donné, le travail social doit prendre en compte un nouveau paradigme : l’exercice du pouvoir d’agir des personnes et la reconnaissance comme la prise en compte de leurs savoirs expérientiels. Identifier soi-même son problème, activer les ressources de son environnement, confronter son expérience de vie avec des pairs, participent de ce paradigme. Celui-ci n’est cependant pas sans poser un certain nombre de questions ni faire émerger des écueils, de l’injonction à agir au désengagement des politiques publiques, jusqu’au maintien de relations asymétriques entre accompagné et accompagnant. Son développement nécessite une réflexion et le partage de conditions préalables à sa mise en œuvre.

Accès à la version en ligne

La coordination de parcours : vers la reconnaissance du droit à ex-ister en tant que sujet aspirant et agissant

Article de Erica Estevan

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 536-537, janvier-février 2021, pp. 217-234.

Mots clés : Travail social : Métiers, Coordination des services sociaux, Établissement social et médicosocial, Désinstitutionnalisation, Projet de vie, Fonction, Accompagnement, Coopération, Changement, Empowerment, Égalité

Depuis une quinzaine d'années, les organisations sociales et médico-sociales ont rencontré de fortes mutations; leur structuration étant liée à l'émergence de multiples facteurs. Catalina Devandas-Aguilar, rapporteuse de l'ONU, en date du 12 mars 2019, a remis l'accent sur l'importance d'accélérer le processus de désinstitutionnalisation: "il n'existe pas de bon établissement d'accueil puisqu'ils imposent tous un certain mode d'existence qui limite les possibilités d'avoir une vie agréable sur la base de l'égalité avec les autres"; appelant ainsi les ESMS à s'engager dans des transformations structurelles et organisationnelles, qui privilégient les pratiques de coopération et de coordination de parcours.

Conflits éthiques et positionnement de l’équipe professionnelle

Article de Stéphane Martin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 536-537, janvier-février 2021, pp. 173-195.

Mots clés : Travail social : Métiers, Éthique, Déontologie, Morale, Valeur, Conflit, Vulnérabilité, Évolution, Empowerment, Euthanasie, Consentement, Secret professionnel, Liberté, Égalité, Responsabilité, Communication, Principe de précaution, Travailleur social, Lien social, Méthodologie, Confiance, Pratique professionnelle, CSTS, CNIL

La question de l'éthique est parfois difficile à appréhender par les professionnels du secteur social et médico-social, car ce sujet traverse et interroge des domaines variés, comme le droit des usagers, la bientraitance et la démarche qualité ou l'évaluation.
Au regard de ces domaines, il existe fondamentalement des conflits de valeurs où chacun peut avoir (selon lui) la bonne réponse, adaptée et conforme à l'usager, dans un souci de bientraitance. Il est à noter que celle-ci s'inscrit au premier plan des réflexions du Conseil Supérieur du Travail Social.
Cependant, en fonction de chaque situation, l'éthique consistera à prendre de la distance, dans la recherche d'une appréciation juste et appropriée de la singularité et de la vulnérabilité de l'usager. Cette distanciation a des incidences face à des situations particulières où le professionnel doit faire face aux règles juridiques, déontologiques...

Le développement du pouvoir d'agir. Coécrire, quelle aventure !

Article de Brigitte Portal, Arnaud Portron

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 279, décembre 2020, pp. 54-61.

Mots clés : Travail social : Métiers, Écriture, Assistant de service social, Usager, Accompagnement, Empowerment, Relation travailleur social-usager

Au travers de deux expériences de coécriture entre un professionnel et une personne concernée par la relation d’aide, les auteurs ont voulu rendre compte de ces différentes manières de produire de l’écrit et montrer les effets initiés par cette écriture commune du point de vue de la personne. La coécriture est une aventure vécue ensemble qui favorise la relation de confiance et les prises de conscience.

Usages et mésusages de la parole des patients en psychiatrie

Article de Anaëlle Couillet, Sophie Lorinquer

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 279, décembre 2020, pp. 38-44.

Mots clés : Travail social : Métiers, Psychiatrie, Récit de vie, Usager, Relation travailleur social-usager, Participation, Empowerment, Contrainte, Communication, Relation d'aide

Au sein de l’institution psychiatrique, la parole des patients est souvent perçue à travers le prisme du diagnostic. Quelle place a donc le récit de leur vie ? L’utilisation qui en est faite pose la question du respect de la vie privée et de son interprétation par les professionnels. La participation des patients au sein de l’hôpital est organisée institutionnellement dans le cadre d’un système bureaucratique, quand les personnes accompagnées revendiquent la nécessité d’une écoute humanisée.

Le processus d'individuation en médiation familiale

Article de Béatrice Méaly Pirotte

Paru dans la revue Tiers, n° 28, septembre 2020, pp. 11-78.

Mots clés : Travail social : Métiers, Médiateur familial, Conscience de soi, Concept, Reconnaissance, Empowerment, Parentalité, Éthique, Relation d'aide

Mémoire DEMF Paris 2019, primé par le 10e trophée des mémoires.

Le travail social entre impuissance et confrontation à l’action humanitaire : le cas des familles hébergées à l’hôtel par le 115 en situation d’insécurité alimentaire

Article de Hélène Leroy

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 157-173.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Action humanitaire, Hôtel social, Accueil d'urgence, Aide alimentaire, Enquête, Alimentation, Cuisine, Vulnérabilité, Vie quotidienne, Budget, Empowerment

Mme P. vit avec son mari dans un hôtel de Seine-Saint-Denis. Ensemble, ils ont deux petites filles. Je rencontre madame et ses enfants un après-midi ensoleillé des vacances scolaires, à l’hôtel.
La famille vit ici depuis sept mois, dans une chambre de 25 m2 dotée d’un coin cuisine et d’une salle de bains, d’un grand lit où elle dort avec son mari et son bébé, et d’un petit matelas pour leur fille aînée. Madame P. dit y être bien, mieux que les trois précédentes années qu’elle a passées dans différents hôtels, avec des chambres plus petites et sans cuisine. Mme P. est camerounaise, arrivée en France à 15 ans avec ses parents, elle est réfugiée politique et son mari vient d’obtenir son premier titre de séjour. C’est lors de sa première grossesse qu’elle s’est retrouvée sans logement : « Chez moi, une fille enceinte ne peut pas rester chez ses parents, c’est comme ça ». Le 115 lui a rapidement trouvé une place d’hébergement en urgence, elle se dit chanceuse, n’a pas trop attendu, c’était il y a bientôt 4 ans. Mme P. et sa famille sont considérées comme étant sans logement personnel, et sont hébergées dans le dispositif hôtelier du 115 comme plus de 45 000 personnes en Île-de-France.

Accès à la version en ligne

L’action communautaire des biffins, un défi pour le travail social

Article de Olivia Mercier, Elisabetta Bucolo

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 137-155.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Commerce, Empowerment, Pauvreté, Solidarité, Groupe, Émancipation, Précarité, Insertion sociale, Économie

Le travail social fait l’objet de critiques qui soulignent ses carences et le besoin de repenser l’action sociale dans la mesure où elle est susceptible de priver les personnes de leur force de proposition et d’initiative. Un ensemble de pratiques citoyennes propose un changement de paradigme et s’inscrit dans le sillage de l’action communautaire. Il s’agit de démarches d’action collective qui relèvent d’une logique d’empowerment par la valorisation des ressources des personnes, des groupes, des communautés. C’est une action politique, levier pour le pouvoir d’agir des plus pauvres et des exclus, capable d’appuyer le déploiement de formes inédites d’organisation et de solidarité issues de collectifs citoyens qui viennent questionner le travail social. Cependant, l’action communautaire reste difficile à cerner car elle agit dans plusieurs domaines et s’exprime sous différentes formes. Pour cette raison, nous nous sommes intéressées à une pratique spécifique, celle des biffins en Île-de-France, de l’Association de marché écologique individuel organisé de la récupération (AMELIOR). Elle favorise une forme d’insertion renouvelée, ainsi non seulement les biffins s’auto-organisent mais ils revendiquent des droits dans une visée d’émancipation par l’occupation d’espaces socio-économiques dont ils sont généralement exclus. Nous questionnerons ainsi l’impact de l’action communautaire des biffins sur les pratiques et le cadre du travail social.

Accès à la version en ligne

L’intervention sociale à l’épreuve d’une préoccupation pour la santé mentale. Mobilisation du rétablissement et politique de logement d’abord

Article de Nicolas Chambon, Elodie Gilliot, Mathilde Sorba

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2020, pp. 97-116.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Intervention sociale, Santé mentale, Accompagnement social, Logement, Empowerment, Rétablissement, Souffrance psychique, Prise en charge, Accès aux soins, Care, Expérimentation, Vulnérabilité, Posture professionnelle

Cet article problématise les effets d’une perspective de « rétablissement » sur les pratiques d’accompagnement social, notamment dans le cadre de la politique de « logement d’abord ». La préoccupation pour la santé mentale (négative comme positive) des personnes bénéficiaires de l’accompagnement est alors centrale. L’approche du rétablissement induit de s’intéresser aux capacités, savoirs, choix, désirs, volontés, droits et environnement des personnes confrontées à des difficultés. Elle nécessite un décloisonnement entre les champs du sanitaire, du médico-social et du social et conduit les intervenants de ce dernier champ à devoir être en mesure d’évaluer les effets de leurs interventions sur les personnes. Sur notre terrain d’enquête, l’accompagnement en multiréférence, l’attention aux forces et aux compétences et l’adoption de dispositions professionnelles particulières sont alors autant de principes qui visent à redonner du pouvoir d’agir aux personnes, qu’elles soient intervenantes ou bénéficiaires.

Accès à la version en ligne