PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Article de Philippe Thomas, Gérard Chandès, Cyril Hazif Thomas
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 127, septembre-octobre 2017, pp. 41-44.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Gériatrie, Psychiatrie, Démence sénile, Adaptation, Souffrance, Trouble du langage, Déficience cognitive, Médiation, Psychologie, Accompagnement
La démence réalise une altération cognitive progressive, alliant aux troubles de la mémoire, des difficultés langagières et des troubles de la pensée.
Si les troubles organiques à son origine sont actuellement hors des possibilités thérapeutiques, une aide peut être apportée au malade pour freiner les processus régressifs.
Des médiations psychologiques existent pour soutenir le malade dans ses efforts de reconstruction de la signification de son environnement
Paru dans la revue Direction(s), n° 154, juin 2017, pp. 16-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Accueil temporaire, Dépendance, Hébergement temporaire, Adaptation, Management, Animation, Châtenoy-le-Royal, Saône et Loire
Chatenoy-le-Royal (Saône-et-Loire). L'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du château de Charréconduit accueille ses résidents uniquement pour de courts séjours. Une solution après une hospitalisation ou avant l'entrée définitive dans une autre structure. Et un défi quotidien en termes de gestion et d'accompagnement.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Agnès Vitrou, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 11-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Rythme, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Adaptation, Temps, Équipe soignante, Aide à domicile, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Souffrance, Maltraitance, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015
Même si le respect du rythme de la personne accompagnée est un droit, on constate qu'il s'oppose souvent au rythme des professionnels intervenant à domicile ou en institution. Pourtant, gagner en qualité passe par l'écoute des usagers et l'individualisation des accompagnements selon les rythmes de vie de chacun.
Article de Fanny Auger, Vincent Caradec, Ségolène Petite
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 3, n° 78, janvier 2017, pp. 15-43.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Retraite, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Adaptation, Bien-être, Habitat, Confort, Projection, Mobilité géographique
Cet article aborde la question de l’adaptation du logement au vieillissement mais en élargissant la focale généralement utilisée : d’une part, il s’intéresse aux jeunes retraités de la génération du début du baby-boom et non aux personnes très âgées, confrontées à des limitations fonctionnelles ; d’autre part, plutôt que de partir d’une liste limitative d’adaptations, il considère l’ensemble des aménagements que les retraités mettent en œuvre ou envisagent d’entreprendre dans leur logement. L’objectif est de savoir dans quelle mesure ces jeunes retraités anticipent le grand âge et adaptent leur logement à leur (futur) vieillissement. Pour y répondre, des entretiens semi-directifs complétés par une visite guidée du logement ont été réalisés auprès de 47 couples de jeunes retraités propriétaires.
L’analyse est organisée en trois parties. La première cherche à établir dans quelle mesure les jeunes retraités se projettent dans le grand âge et anticipent des adaptations de leur logement. La deuxième explore une logique sociale particulièrement prégnante au sein de cette génération et qui apparaît motrice dans l’« adaptation » des logements : l’aspiration au confort. En effet, les aménagements entrepris en ce sens correspondent pour partie à ce que les professionnels de l’habitat considèrent comme des adaptations du logement. La troisième partie aborde un autre mode d’adaptation de l’habitat souvent évoqué dans les entretiens, pour le présent et pour l’avenir : la mobilité résidentielle.
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Anne Chervet, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 23, octobre-décembre 2016, pp. 9-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Dépendance, Besoin, Pratique professionnelle, Adaptation, Observation, Maintien à domicile, Établissement pour personnes âgées, Formation, Équipe soignante, EHPAD, Écoute
Chaque personne est singulière, a ses habitudes et rythmes de vie... mais aussi ses besoins. Comment apporter des réponses individualisées et se positionner compte tenu des contraintes institutionnelles, que ce soit les plans de soins ou encore les plannings si prenants ?... Si pendant longtemps, la réponse était systématiquement stéréotypée pour être la même pour tous... depuis quelques années, d'autres approches se développent pour justement proposer un accompagnement personnalisé. C'est d'ailleurs un des enjeux du plan de maladies neurodégénératives....
Les pratiques évoluent. Plus question de suivre un plan préétabli mais de l'adapter face aux besoins des personnes : celles qui se couchent tard et se lèvent plus tard, celles qui refuseront la douche ou privilégieront une toilette au lavabo, celles qui choisiront de rester seules ou celles qui préfèreront les activités collectives. Pour y parvenir, à domicile comme en institution, les outils sont toujours les mêmes : l'observation et la connaissance de la personne accompagnée. L'objectif est d'écouter la personne, d'évaluer ses besoins, ses capacités et ses difficultés pour s'adapter à elle. Les professionnels doivent encore et toujours faire preuve d'imagination mais aussi s'appuyer sur une alliance de compétences pour instaurer des stratégies d'accompagnement adaptées à chacun. Le travail d'équipe, la cothérapie ou encore la prise en charge pluridisciplinaire sont autant de pistes qui conduisent à un regard pluriel qui va permettre de décrypter au mieux une personne et de s'adapter à chaque situation, sachant que ses besoins vont évoluer au fil du temps, au fil de sa perte d'autonomie et qu'il faudra alors réévaluer son accompagnement.
Pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et de troubles apparentés, les activités physiques, manuelles et cérébrales sont essentielles et doivent être pratiquées régulièrement pour être efficaces. Valorisants et apaisants, ces rendez-vous leur permettent d'améliorer leurs capacités cognitives et peuvent ralentir l'avancée de la pathologie. Proposées par un intervenant à domicile ou en institution, elles sont un moyen efficace et complémentaire des aides et des soins à apporter. C'est également un levier vers l'autonomie, l'accueil de jour et ses animations collectives... bref, vers l'institutionnalisation.
Paru dans la revue La Gazette santé social, n° 134, novembre 2016, pp. 32-34.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, EHPAD, Modèle, Stratégie, Adaptation, Réseau, Personne âgée
À la question ''Comment imaginez-vous le modèle Ehpad en France dans les cinq ou dix ans ?", les dirigeants de maisons de retraite privilégient le "lieu de vie", avant même le "lieu de soins". Ils vont devoir rapidement choisir une stratégie d’adaptation en faisant évoluer leur offre de services, dans une démarche de travail en réseau sur les territoires.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 15, juillet-septembre 2016, pp. 15-25.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Politique sociale, Vieillissement, Loi, Adaptation, Société, Soins à domicile, Établissement pour personnes âgées, Coordination, Gérontologie, Dépendance, APA, Laroque (Pierre)
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 3, mai-juin 2016, pp. 17-18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Corps, Image du corps, Vieillissement, Personne âgée, Personne handicapée, Activité physique, Usager, Accompagnement, Observation, Adaptation, Activité
Dans la relation que nous entretenons avec les usagers, nous avons tendance à les solliciter afin que l'indépendance ou encore le maintien des compétences soit au rendez-vous, mais jusqu'où pouvons-nous aller pour ne pas mettre en échec la personne fragilisée ? Cette question est centrale dans l'accompagnement que nous prodiguons au quotidien. Il s'agit de ne pas oublier que nos actions ont des impacts et des conséquences qu'il ne faut évidemment pas négliger.