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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Entre clinique et savoirs : le pari de la formation des éducateurs spécialisés à l’université

Article de Sébastien Ponnou

Paru dans la revue Forum, n° 164, septembre 2021, pp. 40-48.

Mots clés : Travail social : Formation, Travail social, Formation, Travailleur social, Éducation spécialisée, Université, Savoir, Approche clinique, Réforme, Approche historique, Référentiel, Professionnalisation, Compétence professionnelle, Certification, Bureaucratie

L’article soutient la nécessité des références à la clinique et aux savoirs dans la formation des travailleurs sociaux. Partant d’une approche historique du diplôme d’État d’Éducateur Spécialisé, l’auteur
dénonce les risques de technocratisation des formations et des pratiques induits par les réformes 2007 et 2018. L’article s’ouvre sur un pari : celui de la formation des éducateurs à l’université, comme possibilité de relance de la dialectique clinique‐savoirs et mode de subversion des logiques de compétences à l’œuvre dans les référentiels DE.

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Didactique professionnelle & didactiques des disciplines : filiations et ruptures

Article de Raquel Becerril Ortega, Jean François Metral, Lucile Vadcard

Paru dans la revue Education permanente, n° 228, septembre 2021, pp. 5-190.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Ingénierie de la formation, Formation, Adulte, Formation professionnelle, Théorie, Formation initiale, Savoir

Ce numéro renoue le dialogue, initié dès 1992 par Éducation permanente (n° 111) autour des rapports entre la didactique professionnelle et les didactiques des disciplines. La question est apparue dès que la didactique professionnelle s’est constituée en champ de recherches et de pratiques pour envisager les questions d’ordre didactique posées en formation des adultes. Au fil du temps, le dialogue s’est constitué entre filiations et ruptures : d’un côté, la didactique professionnelle s’affirme pleinement comme une didactique ; de l’autre, elle fait état de spécificités propres à la formation professionnelle adressée à des adultes ayant acquis une expérience des situations de travail et se centrant sur l’activité plus que sur les savoirs. Filiations et ruptures ont ainsi pris la forme d’un débat entre les partisans d’une "didactique professionnelle" et ceux d’une "didactique des savoirs professionnels". Ce dialogue est loin d’être achevé, comme en témoignent les contributions réunies dans ce dossier qui tente de répondre à la préoccupation croissante en formation des adultes de documenter, d’expliciter et d’étayer, conceptuellement et méthodologiquement, le passage de l’analyse du travail à la conception de situations de formation.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Santé des populations : conjuguer données scientifiques et savoirs de l'expérience : une prévention/promotion de la santé fondée sur les données probantes

Article de Béatrice Lamboy

Paru dans la revue La Santé en action, n° 456, juin 2021, pp. 4-44.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Population, Prévention, Expérience, Expertise, Inégalité, Soutien à la parentalité, Pratique professionnelle, Terrain, Savoir

Dossier comprenant 18 articles
Interventions fondées sur les données probantes en prévention et promotion de la santé : définitions et enjeux
Capitalisation des expériences en promotion de la santé : enjeux, apports et méthode
Articuler les savoirs scientifiques et expérientiels pour réduire les inégalités
L’expertise sanitaire en temps de crise
Vers une action publique éclairée par la preuve
Transfert de connaissances, données probantes, transférabilité : de la clarification des concepts aux changement des pratiques
Prévention et promotion de la santé : produire des données probantes utiles dans la pratique
Les professionnels formés à la valorisation des savoirs expérientiels en promotion de la santé
Programme de soutien aux familles et à la parentalité 6-11 ans : 10 ans d’expérience en France
Valoriser et transformer le savoir d’expériences en connaissances appropriables
Interview : « L’expérience de terrain et l’accroissement du pouvoir d’agir des personnes sont essentiels »
France Assos Santé : prendre en compte les savoirs expérientiels des usagers
Interview : Master de psychologie : « Conjuguer connaissances théoriques et savoir expérientiel du terrain »
Dispositifs régionaux d’appui en promotion de la santé : au service du transfert de connaissances
Interview : « Les données probantes en santé sont cruciales pour pouvoir agir auprès des populations »
Fabrique Territoires Santé : capitaliser les connaissances à partir d’expériences vécues
Se documenter sur les interventions probantes : un défi pour les acteurs de terrain
Interview : « Les citoyens doivent être parties prenantes dans l’élaboration d’une action de promotion de la santé »

Gérer et utiliser les asymétries relationnelles en éducation thérapeutique du patient : la coordination soignants-patients dans la conception d’un programme d’éducation thérapeutique en oncologie

Article de Charlotte Bruneau, Jean Paul Génolini, Philippe Terral

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 143-163.

Mots clés : Santé-Santé publique, Éducation à la santé, Relation soignant-soigné, Coordination, Cancer, Coopération, Outil, Savoir, Pouvoir

Cet article étudie la façon dont sont gérés des effets de hiérarchie médicale entre professionnels de santé et patients par deux soignantes pilotes d’un projet de coconstruction d’un outil d’éducation thérapeutique en lien avec l’usage d’anticancéreux oraux. Nous observons comment les processus par lesquels les coordinations médecins-patients mises en œuvre par les pilotes permettent de répondre à un paradoxe consistant à produire une relation symétrique dans un contexte fondamentalement asymétrique. La recherche s’appuie sur une enquête qualitative constituée d’entretiens (10) et d’observations menées sur une recherche interventionnelle. Nous montrons comment les pilotes du projet œuvrent à favoriser cette coordination par la sélection de profils et de compétences d’usagers appropriés. Par différents modes de sélection des usagers et d’encadrement des ateliers de coconstruction, ils tentent de minorer l’asymétrie relationnelle médecin-patient pour faire évoluer le rapport au savoir des divers protagonistes et les rapports de force historiquement marqués par la domination médicale. Du point de vue des pilotes, ceci favorise l’émergence de patients partenaires et experts, et produit des effets de coformation entre les participants à la construction du programme d’éducation thérapeutique.

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Le travail social et l'expertise des "savoirs ordinaires"

Article de Dominique Denimal

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 136-139.

Mots clés : Travail social : Métiers, Travail social, Relation travailleur social-usager, Pouvoir, Assistance, Philosophie, Sémantique, Éthique, Politique sociale, Savoir, Expertise, Foucault (Michel)

Thierry Gutknecht, dans son livre "Actualité de Foucault. Une problématisation du travail social", propose une analyse du travail social à partir des principaux concepts de Michel Foucault. Il montre que la philosophie foucaldienne révèle le risque historique et politique d'un système de domination des professionnels sur les personnes accompagnées par les services sociaux.

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Faut-il redéfinir les missions de l'école ?

Article de Nathalie Bulle, Georges Felouzis

Paru dans la revue Cahiers français, n° 420-421, mars-juin 2021, pp. 131-139.

Mots clés : Ecole-Enseignement, École, Lycée, Réforme, Participation, Élève, Liberté d'expression, Opinion, Enseignement, Savoir, Épanouissement, Socialisation

Alors que le nouveau baccalauréat doit s'appliquer pour la première fois à la session 2021, les réflexions autour du rôle de l'école et de ses missions principales restent très diverses. Sont tantôt mis en avant la socialisation, l'épanouissement personnel, l'acquisition de compétences, ou encore la formation au sens critique. Nathalie Bulle et Georges Felouzis nous livrent leur points de vue respectifs sur le sujet.

Handicap mental : l’art, un outil de valorisation sociale et environnementale

Article de Sophie Massieu, Tim Douet

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3211, 28 mai 2021, pp. 26-29.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Foyer de vie, Personne handicapée, Art-thérapie, Art, Valeur, Reconnaissance, Capacité d'adaptation, Savoir, Environnement, Rôle social, Projet, Expérience, Annecy

Près d’Annecy, en Haute-Savoie, une recyclerie vient d’ouvrir ses portes. Les résidents de foyers de vie y réalisent des œuvres d’art en partant de meubles et objets récupérés en déchetterie. Vendus ensuite à des particuliers, ces objets en seconde vie valorisent les personnes. Mais ils contribuent aussi à la protection de l’environnement en favorisant l’économie circulaire.

Développer le pouvoir d'agir par la reconnaissance du savoir expérientiel des personnes en situation de vulnérabilité. Les apports de la recherche collaborative

Article de Marjorie Lelubre

Paru dans la revue Forum, n° 163, mai 2021, pp. 83-88.

Mots clés : Travail social : Métiers, Empowerment, Travail social, Recherche, Coopération, Participation, SDF, Savoir, Vulnérabilité, Expérience, Exclusion sociale, Estime de soi

Les dispositifs participatifs se sont progressivement imposés au sein des politiques publiques, y compris lorsqu'elles concernent des publics particulièrement vulnérables. Face à ce que d'aucuns nomment cette nouvelle "injonction", force est de constater que cette participation rencontre de nombreux obstacles. Dans cet article, nous exposons en quoi certains principes de la recherche collaborative peuvent contribuer à soulever certains de ces obstacles.

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