PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 580, octobre 2020, pp. 39-43.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Travail social : Formation, État, Terrorisme, Valeur sociale, Laïcité, Formation, Formation de formateur, Culture de masse, Enseignement à distance, Radicalisation, Désinformation
"En 2013, lorsque la Charte de la laïcité à l’École, ci-après désignée, Charte de la laïcité, est publiée et mise en œuvre dans l'enseignement public, elle constitue une étape supplémentaire dans les relations entre l’École et la République qui se sont laïcisées à des rythmes différents mais dépendants."
Paru dans la revue Vers l'Education Nouvelle, n° 580, octobre 2020, pp. 21-51.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Laïcité, Valeur sociale, Tolérance, Formation, Pédagogie, Internet, Technologie numérique, École, Loi, Législation, Éducation, Croyance, Désinformation
"A l'heure où l'observatoire de la laïcité s'apprête à fermer ses portes, conformément à ce qui était prévu, certes - Nicolas Cadène, son Numéro 2, apporte quelques précisions sur le sujet à la fin de ce ce dossier - mais dans une temporalité qui peut surprendre. Il semble que le gouvernement actuel ait occulté un pan de cette belle idée au nom d'une lutte contre les séparatismes, sans avoir un seul instant ne serait-ce que subodorer que ce combat constituait en son for intérieur un autre séparatisme."
Difficile à définir parce que partagée entre deux conceptions, libérale et coercitive, la laïcité est souvent dévoyée. Avec des conséquences directes pour les travailleurs sociaux.
Article de Christophe Robert, Olivier Van Caemerbècke, Jean-Pierre Obin
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 251, Novembre 2020, pp. pp. 16-23.
Mots clés : Laïcité, Religion, Croyance, Valeur, Norme, École, Éducation, Établissement scolaire, Commune, Élu local, Islam
Après la terrible épreuve que nous avons subie avec l'assassinat de Samuel Paty et les interrogations qu'elle suscite, le Parlement s'apprête à débattre d'un projet de loi visant à renforcer la laïcité dans notre société. Et ce sursaut de vigilance s'avère bien utile car d'inquiétantes dérives s'observent en milieu scolaire tandis que les communes sont parfois confrontées à des demandes difficilement compatibles avec les principes de notre pacte républicain. Il reste à trouver la bonne voie pour protéger la laïcité dans le respect des libertés. Et ce dans nos écoles et nos communes avant tout.
Ce dossier comporte trois articles :
I. L'école en danger
II. Les communes en première ligne
III. Que faire de plus ?
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3179, 9 octobre 2020, pp. 40-41.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Religion, Laïcité, État, Travail social, Enseignement, Loi, Service public, Formation professionnelle
Le discours sur le « séparatisme islamiste » du 2 octobre d’Emmanuel Macron pointe à nouveau les Français musulmans et interroge la mise en œuvre des mesures annoncées et leurs effets sur les travailleurs sociaux. Ainsi, quand le Président propose d’étendre l’obligation de neutralité aux « salariés des entreprises délégataires », cela soulève la question du statut des associations de l’intervention sociale, relève le sociologue Bruno Michon.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 211-222.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Approche historique, Christianisme, Démocratie, Exclusion sociale, Laïcité, Politique, Profil psychologique, Psychanalyse, Psychologie, Radicalisation, Recherche, Religion, Sociologie, Théologie
Cet article prend pour objet la radicalisation. Ce phénomène est étudié ici dans un double registre : effet d’un processus collectif et d’une clinique individuelle abordée par la psychanalyse. L’article cherche à montrer comment ces deux niveaux d’analyse se rencontrent dans une problématique commune : le défaut de transmission, l’exclusion et l’errance filiale dans l’histoire personnelle de ces sujets les conduisent à trouver une inscription et une fixation dans une exclusion collective et politique. Sur le plan collectif, en s’appuyant sur les travaux de Jean-Claude Monod, les auteurs proposent de concevoir la radicalisation comme ce religieux qui n’a pas été traduit dans le registre politique occidental et chrétien. Étant exclu, il réapparaît de manière chaotique et non lié. Mais pour les auteurs, ce qui est premier, c’est l’exclusion de ces sujets d’une transmission et d’une filiation intime dans leur propre histoire. C’est dans un deuxième temps que cette exclusion intime et subjective prend corps et se trouve nommée ou représentée sur la scène collective.