PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3158, 01 mai 2020, pp. 22-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vulnérabilité, Vieillissement, Pathologie, Rapport, Médecine, Maladie
Les personnes âgées sont particulièrement touchées par la crise du coronavirus. Pour autant, l'approche que la société adopte à leur égard est trop médicale et techniciste, selon Colette Eynard, consultante en gérontologie sociale.
Article de Jacob Benarosch, Georges Jovelet, Cécile Hanon, et al.
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, février 2020, pp. 3-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Vieillissement, Handicap, Handicap psychique, Accompagnement, Prise en charge, Éthique
Comment repérer le vieillissement chez une personne handicapée ?
Comment repérer le vieillissement chez une personne handicapée, où se mêlent un tableau clinique des incapacités et des dépendances diverses et antérieures, avec le vieillissement physiologique du corps et ses conséquences ? À ce jour, il n'y a pas de référentiel clinique du vieillissement de personnes en situation de handicap en général, et du handicap psychique en particulier.
Comment dans ce cas, les accompagnants peuvent-ils, parmi la symptomatologie des déficiences, percevoir les signes du vieillissement ? Ils risquent de confondre le vieillissement physiologique avec l'évolution d'une incapacité fonctionnelle.
Est-ce que le vieillissement est plus précoce et plus rapide que dans la population ordinaire en raison de sa fragilité, entrainant une dépendance encore plus importante ? Les données statistiques Ameli montrent que l'espérance de vie est inférieure d'environ 15 ans chez les personnes souffrant de troubles psychiques, et l'âge moyen de leur décès se situe à 67 ans.
Sont-elles davantage vulnérables aux maladies corporelles en raison de leur incapacité à exprimer leurs maux ? Est-ce que leur espace de vie se rétrécit davantage que chez les sujets dits normaux ? Quel type d'accompagnement spécifique pour répondre aux besoins ? Ce numéro tente d'apporter des réponses à toutes ces interrogations, de préciser l'éventail des prises en charge actuelles dans ce domaine, avec des témoignages de professionnels qui décrivent leurs pratiques d'accompagnement dans des établissements divers (Ehpad, famille d'accueil, équipes mobiles…), ainsi que celui de l'UNAFAM et de personnes touchées par ce handicap.
Article de Arnaud Campéon, Muriel Delporte, Cécile Hanon, et al.
Paru dans la revue Rhizome, n° 74, pp. 3-19.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Isolement, Suicide, EHPAD, Éthique, Précarité, SDF, Immigration, Santé mentale
En ce début de décennie 2020, bien vivre et accompagner le vieillissement est un enjeu social, politique et de santé majeur. Si le modèle de développement moderne et occidental a longtemps rendu invisibles les personnes les plus âgées, la médiatisation des conditions de vie et de travail dans certaines institutions a mis en lumière la place des personnes les plus âgées dans nos sociétés. D’un côté, la population âgée n’a jamais été aussi nombreuse, l’espérance de vie s’accroît chaque année mais, de l’autre, cette espérance « en bonne santé » reste contenue, questionnant les modalités d’accompagnement et de soin des personnes. Ce numéro de Rhizome interroge les épreuves du vieillissement, que ce soit de manière globale ou plus précisément pour les personnes en situation de précarité et/ou avec des troubles de santé mentale. Pour Arnaud Campéon, vieillir, c’est trop souvent faire l’expérience de l’isolement et de la solitude. Les transitions de vie (décès de proches, maladies…) sont d’autant plus subies avec l’âge, soulignant l’importance de lutter contre cette « invisibilité sociale » et sa conséquence la plus dramatique : le suicide.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 13-40.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Bien-être, Vieillissement, Classe sociale, Inégalité, Enquête, Conditions de vie, Catégorie socioprofessionnelle
Cet article s’intéresse aux conceptions subjectives du « bien-vieillir » chez les plus de 40 ans en France. Nous tentons de mettre au jour les facteurs explicatifs de ces conceptions, en prêtant une attention particulière au rôle du statut socio-économique. Pour cela, nous analysons des données issues d’une enquête quantitative originale menée en 2016 auprès d’environ 1730 adhérents d’une mutuelle. Dans l’ensemble, bien vieillir signifie surtout être satisfait de sa santé, de sa situation financière, de sa vie familiale et de son couple. Les conditions d’existence ont un retentissement sur les conceptions du bien-vieillir. En effet, dans les milieux plus favorisés, bien vieillir est plus souvent synonyme de bonne santé, de sociabilité et de projets, tandis que dans les milieux plus défavorisés, l’accent est davantage porté sur la satisfaction vis-à-vis du logement et de son environnement, ce qui pourrait renvoyer à des conditions d’habitat plus souvent insatisfaisantes et au « choix du nécessaire ».
Article de Rita Grin Debert, Nadya Araujo Guimaraes, Helena Hirata
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 84, 2020, pp. 97-120.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Travail-Emploi, Vieillissement, Inégalité, Politique sociale, Travailleur âgé, Dépendance, Brésil
Le Brésil, pays marqué par des profondes inégalités sociales, subit actuellement une transition démographique accélérée entraînant un vieillissement de sa population. L’émergence de nouvelles inégalités constitue une première facette du phénomène. Les personnes âgées, en particulier les plus pauvres, jouent un rôle important dans l'apport d'un revenu à leur famille ; cela découle à la fois de leur participation au marché du travail et de l'importance des droits en matière d'emploi qui ont été récemment introduits en leur faveur. Par ailleurs, on constate que la demande de care envers les personnes âgées dépendantes se développe depuis que le nombre de femmes en emploi augmente. Les réseaux d’entraide familiaux et de voisinage restent cependant très actifs parmi les catégories sociales les plus modestes.
La seconde facette concerne les politiques publiques. Même si le pays compte un grand nombre de propositions, lois, ordonnances et mesures, telles que le Statut des personnes âgées (Estatuto do Idoso), la Politique nationale des personnes âgées (Política Nacional do Idoso – PNI), les commissariats de police pour la protection aux personnes âgées, etc., les disparités persistent. Lorsqu’elles sont appliquées, ces mesures bénéficient surtout aux personnes âgées autonomes, les politiques pour les personnes dépendantes restant toujours à un niveau très local. Le résultat constitue donc un véritable paradoxe : les conquêtes les plus en phase avec les directives internationales concernant le vieillissement finissent par accentuer les inégalités sociales.
Article de Sabrina Aouici, Dominique Argoud, Claudine Attias Donfut, et al.et al.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 2, n° 82, 2019, 166 p..
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Inégalité, Lien social, Pauvreté, Précarité, Isolement, Alimentation, Sociabilité, Niveau de vie, Minimum vieillesse, Retraite, Allemagne, France, Europe
Le second volume du numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées est tout aussi ouvert que le précédent aux collaborations internationales. À l’heure où se clôturent devant la Commission européenne les quatre années du programme de recherche intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet), cet opus aborde principalement la question de la solitude et de l’isolement dans la vieillesse en s’intéressant à ses causes possibles ou probables comme la précarité, ainsi qu’à son évolution dans le temps. Il évoque aussi les difficultés que rencontrent outre-Rhin certaines personnes âgées dans la participation sociale et la prise en charge sanitaire, des facteurs susceptibles de renforcer leur isolement. Autre écueil pouvant mener la personne âgée à s’isoler : la dénutrition, sujet du dernier article de la partie scientifique.
Le concept d’exclusion sociale est complexe mais il se révèle très pertinent dans son application à la problématique du vieillissement. C’est pourquoi il est si important aujourd’hui d’envisager quels pourraient être les leviers pour le combattre et y remédier, à l’échelle de l’Europe.
Article de Michal Myck, Mateusz Najsztub, Monika Oczkowska, et al.et al.
Paru dans la revue Retraite et société, vol. 1, n° 81, 2019, 186 p..
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, Vieillissement, Exclusion sociale, Revenu, Statut social, Santé, Accès aux soins, Qualité de la vie, Pauvreté, Inégalité, Précarité, Lien social, Urbanisme, Parcours professionnel, Italie, Grèce, Suède, Belgique
Ce premier volume de notre numéro consacré à l’exclusion sociale des personnes âgées a été pensé avec les membres du réseau de Coopération européenne en science et technologie (COST), alors que se mettait en place l’actuel programme intitulé Réduire l’exclusion sociale des personnes âgées (ROSEnet). Parmi ce vaste réseau de chercheurs et d’acteurs politiques, certains nous ont fait l’honneur de leur participation. À ce titre, ce numéro se veut résolument européen, avec des contributions d’auteurs et autrices français mais également anglais, italiens, grecs, suédois, suisse, allemand, belges, etc. Ce volume est également pluridisciplinaire. Il convoque aussi bien la sociologie et l’économie que la géographie et l’anthropologie, chacune de ces disciplines offrant une perspective différente au problème de l’exclusion. La plupart des textes évoquent avec force témoignages les parcours de vie de ces personnes en situation d’exclusion à l’âge de la vieillesse, qui s’articulent souvent avec des désavantages cumulés tout au long de l’existence. D’autres s’intéressent plus spécifiquement à la santé ou au chômage en fin de carrière, avec pour facteur commun la faiblesse des revenus qui conditionne souvent un niveau socio-économique peu favorable à l’inclusion.
Paru dans la revue Dialogue, n° 221, septembre 2018, pp. 115-126.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, État dépressif, Personne âgée, Attachement, Couple, Vieillissement, Psychanalyse, Aidant familial, Conjoint
Si la dépression du sujet âgé est souvent étudiée sous un angle individuel dans la littérature, la rencontre avec le conjoint du patient dépressif nous invite à l’articuler à une approche groupale du couple. Or, les résonances de la dépression restent mal connues dans le couple âgé, au point que le rôle du conjoint paraît souvent secondaire et qu’il se reconnaît rarement comme un aidant. Pourtant ses réactions aux troubles dépressifs de son partenaire semblent avoir une incidence sur le devenir du lien conjugal et la restructuration du couple âgé face à la dépression. Cet article s’appuie à la fois sur les concepts psychanalytiques de la clinique du négatif et sur les apports de la théorie de l’attachement pour analyser les effets individuels et groupaux de la dépression dans le couple âgé. L’articulation de ces processus tend à éclairer la transformation des vécus de perte et d’étrangeté et l’aménagement du lien conjugal face à la dépression. Plusieurs observations cliniques visent à illustrer ces développements conceptuels.
Article de Gérard François Dumont, Benoit de Lapasse, Catherine Pilon
Paru dans la revue Pour, n° 233, septembre 2018, pp. 23-216.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Retraite, Territoire, Aidant familial, TIERCE PERSONNE, Milieu rural, Environnement, Intergénérationnel, Économie sociale et solidaire
Les plus de 60 ans vont bientôt représenter le tiers de la population, l’espérance de vie s’allonge…
Les territoires vieillissent, particulièrement les territoires ruraux.
Les retraités apportent leur contribution à la vie de nos campagnes, ils sont des ressources, des acteurs de changement, ils constituent un capital humain inexploité. Trop souvent présentés comme des poids sociaux, ils sont pour la plus part autonomes et poursuivent des activités, s’investissent dans la vie sociale, économique et culturelle. Après avoir pointé les transformations de la place des seniors dans les territoires, dans les rapports sociaux et générationnels, les politiques locales, repéré les nouvelles opportunités, relevons les initiatives, collectives ou individuelles, associatives ou publiques, dans lesquelles les seniors sont piliers de l’action locale. Changer notre regard sur le vieillissement est un défi social, politique et culturel, pour l’avenir de tous…