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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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L'autisme : tout un monde

Article de Valérie Gay Corajoud, Mireille Battut, Brigitte Chamak, et al.

Paru dans la revue Enfances & psy, n° 80, janvier-mars 2019, pp. 6-156.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Émotion, Imaginaire, Dessin, Sujet, Altérité, Jeu, Outil, Médiation, Psychothérapie, Institution, Musicothérapie, Nourrisson, Dépistage, Génétique, Risque, Thérapie, École

Des polémiques agitent le monde de l’autisme : elles opposent les groupes de parents aux professionnels ou ceux-ci entre eux, elles mobilisent le politique, qu’elles concernent les définitions, les théories ou les pratiques… Elles finissent par masquer un mouvement nettement plus positif, de collaborations effectives, d’inclusion au sein de la cité, de reconnaissance non seulement du handicap mais aussi des potentialités notamment artistiques des personnes autistes. Nous souhaitons à travers ce numéro éclaircir les définitions, rendre compte des nouvelles avancées en neurosciences, en psychologie cognitive et du côté des psychanalystes engagés auprès d’enfants autistes, donner la parole aux personnes autistes et à leurs parents, partager des expériences tournées vers l’inclusion et la vie parmi tous.

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Le don d’hospitalité

Article de Alain Caillé, Michel Terestchenko, Françoise Ducottet Delorme

Paru dans la revue Revue du MAUSS, n° 53, janvier 2019, pp. 1-480.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Don, Théorie, Travail social, Altérité, Accueil, Immigration

Peut-on imaginer une société où il serait interdit d’accueillir celles et ceux qui viennent à nous – ou chez nous –, de leur ouvrir notre « intérieur », voire de mettre les petits plats dans les grands pour les recevoir comme il se doit, comme des hôtes ?

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Le paradigme de l'inclusion ou la société des singularités pour horizon

Article de Yves Pillant

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 11-24.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Sociologie, Intégration, Altérité, Égalité, Inclusion

La notion d’inclusion indique une nouveauté qui semble recouper certains travaux sociologiques sur la « société des singularités ». Penser une société inclusive offre une occasion de reconsidérer l’égalité démocratique à l’aune de l’unicité de chacun de ses membres. Cet article se propose de croiser cette recherche sociologique sur l’égalité avec la philosophie de Levinas sur l’altérité. La notion d’intégration comme assimilation de l’altérité fera place à celle d’inclusion au service d’une quête d’un commun d’humanité. Renversant l’antériorité de l’identité sur l’altérité, les tendances à l’homogénéisation et à l’identitarisme sont revisitées pour orienter des chemins qui pensent la diversité comme le ferment de notre production du commun.

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La crise de la laïcité et la philosophie

Article de Emmanuel Housset

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 55-68.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Laïcité, Éthique, Philosophie, Religion, Tolérance, Égalité, Altérité

Le philosophe n’a pas de compétence particulière pour étudier les problèmes contemporains de la laïcité, mais il peut étudier l’idée de laïcité en elle-même de manière à éviter les séparations trop brutales comme les confusions dangereuses. Si la laïcité se veut une réponse au nihilisme actuel, elle ne peut pas être simplement le rejet de la religion dans la sphère privée ; elle ne peut pas non plus s’identifier totalement à l’une de ses formes historiques particulières et il est nécessaire d’envisager non seulement une évolution de la pratique de la laïcité, mais également une très grande diversité de sa réalisation. Toute la difficulté est de ne pas transformer la laïcité en un processus d’exclusion de toute une catégorie de la population. Cela suppose de concevoir la laïcité aussi comme un espace d’expression des religions. Cela n’est possible que par un dialogue interreligieux et par une reconnaissance réciproque du religieux et du politique, en ayant bien soin de donner un sens large au religieux. Il ne s’agit pas de lever toutes les apories, mais au moins de parvenir à les mettre en lumière.

Travail social et religion, le fait laïque en institution

Article de Nacime Chellig

Paru dans la revue Vie sociale, n° 21, août 2018, pp. 111-124.

Mots clés : Travail social : Métiers, Action sociale et médicosociale, Évolution, Usager, Accompagnement social, Relation éducative, Croyance, Pratique religieuse, Pratique professionnelle, Laïcité, Altérité

L’article brosse d’abord un tableau de l’action sociale à travers la diversité que peut présenter l’usager dans le cadre des dispositifs d’accompagnement social. Percevoir les transformations qui se présentent et qui questionnent dans la relation éducative développe des interactions dans un contexte de tension où les composantes identitaires sont parfois opposées aux principes républicains. Avec l’évolution du travail social se jouent les enjeux de l’accompagnement éducatif en France, notamment en partant de l’idée amplement répandue dans notre société française que la laïcité telle qu’elle est perçue au xxie siècle se veut avant tout une valeur plus qu’un principe. Cet article tend à mettre en évidence les contradictions et paradoxes des personnes occupant parfois une fonction de guidance pour les usagers en situation de fragilité. Cette mise en avant par l’appropriation de schémas identitaires contemporains chez le travailleur social, afin de faire face à la diversité culturo-religieuse de l’usager, démontre parfois à quel point notre société hypersécularisée peut fragiliser la relation éducative.

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Les élèves et l'altérité

Article de Valérie Barry, Hervé Benoit

Paru dans la revue La Nouvelle revue éducation et société inclusives, n° 82, juillet 2018, pp. 5-169.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Altérité, Intégration scolaire, Élève, Participation, Scolarisation, Adolescent, Collège, Décrochage scolaire, Recherche clinique, Handicap, Autisme, Apprentissage, Motivation, Estime de soi

L’avènement du principe inclusif appelle l’élargissement et l’approfondissement de la représentation d’autrui au-delà de la simple reproduction spéculaire de soi, c’est-à-dire la reconnaissance de l’altérité en tant que fondatrice de la relation sociale en général et de l’acte pédagogique en particulier. Ce dossier a l’ambition de contribuer, grâce à des apports scientifiques, méthodologiques et professionnels, à une analyse du vécu de l’altérité par les élèves du premier ou du second degré afin d’en élucider les enjeux psychologiques, sociaux et scolaires en contexte inclusif.

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Cliniques transculturelles 4

Article de Thierry Baubet

Paru dans la revue L'Autre, vol. 19, n° 1, janvier-juin 2018, pp. 10-88.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Altérité, Traumatisme, Contre-transfert, Intégrisme, Bilinguisme, Récit de vie, Pays d'origine, Veuvage, Prison, Rite, Consultation, Québec, Cameroun, Chine

On ne trouvera dans ce dossier, le quatrième d’une série, ni doctrine, ni recette, mais un ensemble de textes éclairant la question de l’altérité en clinique, depuis des terrains variés et dans des champs disciplinaires différents. Il sera question de pratiques sociales, des relations avec les morts, des résonances transgénérationnelles du traumatisme, de fanatisme, de voyages, ici, ailleurs et dans la migration, en France ou au Québec, en Nouvelle-Calédonie, au Cameroun … Des points de vue variés, issus des sciences humaines, de la clinique, et de la médecine pour nourrir nos réflexions et nos pratiques transculturelles…

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La haine de soi

Article de Eva Brabant, Daniel Sibony, Louise Grenier, et al.et al.

Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 232, mars 2018, pp. 9-108.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Haine, Soi, Identification, Honte, Narcissisme, Culpabilité, Pulsion de mort, Trouble du comportement alimentaire, Estime de soi, Traumatisme, Prostitution, Judaïsme, Génocide, Mutilation sexuelle, Altérité, Freud (Sigmund), Roth (Philip), Jacobson (Howard), Lessing (Theodor)

La haine de soi, le retournement de la haine contre soi-même, n'a pas été élaborée en tant que concept par Freud, mais nous pouvons en retrouver les traces dans toute son œuvre, en particulier dans ses développements autour de la mélancolie, la névrose de contrainte, la constitution du surmoi et la pulsion de mort. Du côté de la psychosomatique, certaines maladies et en particulier les maladies auto-immunes, où le corps semble s'attaquer soi-même, peuvent nous interpeller comme l'expression possible d'une haine de soi. Dans la cure, la quête du changement psychique implique un conflit entre nouveau et ancien, et risque de devenir, dans certains cas, une tentative de se défaire complètement d'un "soi haï".
Theodor Lessing, contemporain de Freud, a écrit un livre célèbre sur la haine de soi juive, tout en précisant qu'il s'agissait d'un phénomène qui touchait tous les groupes humains. Dans ce sens, nous essayerons de répondre à des questions comme : une femme peut-elle être « machiste » ? Un Juif peut-il être antisémite ? Un homosexuel peut-il être homophobe ? Et ainsi de suite. S'agit-il dans tous les cas d'une haine de soi ou, malgré tout, d'une haine de l'autre ?

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Travail social : un engagement en acte ?

Article de Didier Villa

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 75-84.

Mots clés : Action éducative, Distance, Légitimité, Formation, Différence, Altérité, Travailleur social, Analyse de la pratique, Relation

L’engagement du travailleur social se réduit-il au fait d’y aller, de faire, de poser un acte, de passer à l’action ? Est-il forcément dans une démarche consciente, maîtrisée ? S’il parvient à se demander ce qu’il fait là, à accepter d’être dans « l’après-coup », le travailleur social parviendra peut- être à mettre du sens sur sa pratique et à comprendre la nature de son engagement au quotidien. Si cet engagement passe par l’action, celle qui vise à faire bouger les choses, il peut également être du côté du retrait, de l’effacement.

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La douceur, une façon de penser le soin. L'exemple des toxicomanes

Article de Catherine Herbert

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 60, décembre 2017, pp. 79-91.

Mots clés : Soin, Toxicomanie, Altérité, Relation, Corps

Le soin c’est l’accompagnement d’une personne en souffrance ; être soignant, c’est comprendre ce que le monde fait des hommes et ce que les hommes font du monde. Nous pensons que l’accès au soin est avant tout un accès à l’autre, un accès à la rencontre, un accès au monde. Pour le toxicomane, le corps est le centre de la vie. C’est un symptôme révélateur de maux individuels, mais c’est aussi l’indice d’un mal être social. Dans une société que l’on pourrait dire altéricide, les toxicomanes se suffisent à eux-mêmes, sans nécessité du recours à l’autre et à d’autres objets que leur corps. Le soin est une façon de réintroduire l’autre, les autres, peu à peu dans la vie des toxicomanes. Soigner c’est naître. Naître à l’autre. Naître à l’autre par la co-construction, la co-pensée.

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