PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Le Sociographe, hors-série n° 11, Septembre 2018, pp. 83-98.
Mots clés : Travail social : Formation, Étudiant, Pédagogie, Transmission, Expérience, Travailleur social, Formateur, Recherche
Cet article est un retour réflexif sur le processus de construction d’une posture de formateur-chercheur qui s’ancre dans un parcours de praticien de terrain, puis de chercheur pour développer une pédagogie inductive qui favorise chez les étudiants en travail social une posture interrogative individuelle et collective.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 93-97.
Mots clés : Bibliographie, Motivation, Travailleur social, Évolution, Militantisme
Après avoir évoqué l’évolution récente des modalités de l’engagement, nous nous pencherons sur les motivations personnelles qui orientent les travailleurs sociaux dans ces métiers. Nous verrons également que les nouvelles formes d’organisations militantes existent aussi dans le travail social.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 85-92.
Mots clés : Récit de vie, Témoignage, Stagiaire, Projet d'établissement, Motivation, Parcours professionnel, Travailleur social
Dans sa cuisine un jour de pluie, un travailleur du social se questionne : « Qu’est-ce que je fais là, assis sur mon tabouret ? ». Et laisse son esprit vagabonder sur sa conception de l’engagement à défaut d’avoir découvert pourquoi il s’engage... vraiment depuis 50 ans…
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 75-84.
Mots clés : Action éducative, Distance, Légitimité, Formation, Différence, Altérité, Travailleur social, Analyse de la pratique, Relation
L’engagement du travailleur social se réduit-il au fait d’y aller, de faire, de poser un acte, de passer à l’action ? Est-il forcément dans une démarche consciente, maîtrisée ? S’il parvient à se demander ce qu’il fait là, à accepter d’être dans « l’après-coup », le travailleur social parviendra peut- être à mettre du sens sur sa pratique et à comprendre la nature de son engagement au quotidien. Si cet engagement passe par l’action, celle qui vise à faire bouger les choses, il peut également être du côté du retrait, de l’effacement.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 61, mars 2018, pp. 13-24.
Mots clés : Identité professionnelle, Représentation sociale, Militantisme, Autonomie, Reconnaissance, Syndicat, Légitimité, Travailleur social, Action collective, Association
Depuis les années 1990, des travailleurs sociaux se mobilisent sur divers fronts en ayant recours à des collectifs formés en dehors des organisations syndicales et associatives. L’émergence de ces structures s’inscrit moins dans une crise de l’engagement que dans un mouvement de continuité alternant périodes de flux et de reflux, provoquées par les contextes socio-politiques et la recomposition des politiques publiques qui affectent le travail social. Toutefois l’engagement au sein de ces collectifs traduit davantage la recherche d’un sens commun qui préserve le socle identitaire des professionnels qu’une alternative aux cadres classiques du militantisme.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 59, septembre 2017, pp. 31-38.
Mots clés : Santé publique, Travailleur social, Formation, Participation, Groupe d'appartenance
La santé communautaire est un projet alternatif de santé publique. En théorie, cette notion participative permet, au sein d’une association accueillant des personnes prostituées, d’agir sur leur marginalisation. Mais, dans les faits, maintenir cette volonté inclusive demande à considérer l’ensemble des aménagements et déplacements à réaliser pour que les travailleurs pairs intègrent une équipe constituée de professionnels qualifiés et puissent de manière complémentaire “faire équipe”.
Dans un contexte psychosocial complexe et abrasif pour les identités les plus fragiles, un risque de peur et de rejet du musulman et de ses traditions est à craindre en occident. Les phénomènes de conversion et de radicalisation survenant dans des familles sans filiation islamique sont des facteurs aggravants. Le champ social, déjà largement infiltré de valeurs chrétiennes, opère en première ligne au cœur de ces problèmes et ses représentants ne sont pas épargnés par le risque de radicaliser pensées et actes. Une réponse par la formation et l’analyse des croyances individuelles est nécessaire pour préserver une authentique fraternité.
Conséquences d’une plus grande visibilité de l’islam en France, les travailleurs sociaux sont confrontés depuis deux décennies à des pratiques qui constituent pour eux une nouvelle source de questionnements et d’embarras. Qu’il s’agisse en effet de leurs rapports aux personnes accompagnées qui mobilisent des références confessionnelles ou bien de leurs propres collègues dont certains revendiquent ostensiblement leur appartenance à la religion musulmane, les travailleurs sociaux doivent composer avec un nouveau référentiel religieux qui les ramène aux racines chrétiennes du travail social dont ils avaient cherché à s’émanciper en se professionnalisant. D’où le rappel à l’ordre laïc qui s’exprime dans ce secteur où l’islam est vécu comme régressif pour la liberté d’expression et surtout le droit des femmes.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 35-46.
Mots clés : Travail social : Formation, Médiation, Formation professionnelle, Travailleur social, Relation pédagogique, Création
En se fondant sur le plan d’action en faveur du travail social et du développement social, l’auteur montre la volonté de centrer sur la personne l’exercice du travail social et de rationaliser le secteur. Appliqué au domaine de la formation des travailleurs sociaux où exerce l’auteur, la médiation se situe dans la rigueur d’un cadre rationnel qui permet un accueil et une écoute des étudiants. Ce « contenant » rationnel est la condition d’une formation où l’étudiant est créateur et vise la transformation tout autant que la formation.
Article de Sandrine Amaré, Nicolas Bérut, Samuel Chagnard, et al.
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 57, mars 2017, pp. 47-52.
Mots clés : Travail social : Formation, Formation, Représentation sociale, Musique, Identité professionnelle, Artiste, Travailleur social, mutualisation
Convaincus que les médiations artistiques sont bénéfiques pour les personnes dites « en difficulté » et les professionnels concernés, en tant que centres de formation, nous faisons le pari, qu’elles peuvent être pensées et partagées dans un espace singulier, celui d’une formation professionnelle en commun, au-delà de les éprouver et les porter individuellement dans sa pratique quotidienne. Il convient d’en témoigner par l’intermédiaire de cette contribution.