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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le respect de l’autonomie à travers la participation des enfants et adolescents hospitalisés en psychiatrie

Article de P. Zerbe, J. Lefèvre Utile

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 6, octobre 2021, pp. 302-310.

Mots clés : Hôpital psychiatrique, Adolescent, Enfant, Autonomie, Participation, Psychiatrie infantile

Cette étude porte sur le respect de l’autonomie des enfants et adolescents hospitalisés en psychiatrie vu sous l’angle de la participation. L’objectif est de mieux comprendre le potentiel des approches participatives dans ce contexte particulier. La conflictualité du principe d’autonomie et l’absence d’une revue de la littérature sur ce sujet motivent cette recherche.

La plus-value de l’infirmière puéricultrice en maternité

Article de Madeleine Collombier, Catherine Poissonnier

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 349, août-septembre 2021, pp. 28-37.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance-Famille, Puéricultrice, Maternité, Nourrisson, Consultation médicale, Autonomie, Auxiliaire de puériculture, Éducation à la santé, Bébé secoué, Soutien à la parentalité, Allaitement, Pédiatrie, Sage-femme

Le passage de la situation d’attente et de projections théoriques au face-à-face avec l’enfant au moment de la naissance, nécessite un accompagnement pour réussir, en peu de temps, la transmission d’informations et de savoir-faire aux parents. Un échange avec une infirmière puéricultrice, exerçant depuis plusieurs années dans un service de maternité en région parisienne, apporte un éclairage sur la spécificité de son rôle pour une prise en soins de qualité du nouveau-né.

Le parcours de santé en protection de l’enfance

Article de Brigitte Prevost Meslet, Sabine Mele

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 349, août-septembre 2021, pp. 24-27.

Mots clés : Santé-Santé publique, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Jeune enfant, Puéricultrice, Protection de l'enfance, Besoin, Santé, Projet pour l'enfant, Suivi médical, Bilan de santé, Autonomie

Le rôle de l’infirmière puéricultrice en protection de l’enfance est essentiel. Pendant sa formation, elle a acquis une connaissance du développement de l’enfant et de ses besoins spécifiques dans les champs médico-psycho-social, éducatif et culturel, sans équivalent. Au-delà de repérer, d’accompagner et de prendre soin de l’enfant et de sa famille, elle coordonne les différents acteurs, pour une prise en charge concertée, harmonieuse et cohérente, dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Les habitats collectifs et accompagnés en santé mentale à l’épreuve de la pandémie de Covid-19 : entre protection vis-à-vis du virus et soutien à l’autonomie

Article de Maïna Le Helley, Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 2, avril-juin 2021, pp. 57-75.

Mots clés : Santé-Santé publique, Santé mentale-Souffrance psychique, Épidémie, Habitat collectif, Psychiatrie, Maintien du lien, Prévention sanitaire, Pratique professionnelle, Autonomie, Isolement, Établissement social et médicosocial, Travailleur social, Liberté, Droits des usagers, Crise

Cet article propose de donner à voir la gestion de crise de Covid-19 dans quatre habitats collectifs et accompagnés en santé mentale. Il repose sur l’analyse d’entretiens réguliers réalisés avec des professionnels de ces lieux de vie, de mars 2020 à juin 2020. Les habitats ont suivi les directives destinées aux établissements médico-sociaux, cherchant un cadre de référence pour protéger les locataires du virus. Pendant le confinement, les accompagnements habituellement proposés dans ces habitats (et qui sont majoritairement pensés pour favoriser l’autonomie dans la vie quotidienne) ont été réduits et recentrés sur le maintien du lien avec les locataires et sur des actions de prévention. Le déconfinement a été placé sous le signe de la prudence et s’est effectué de manière progressive. Les professionnels, confrontés à de nouvelles épreuves et à de nouveaux dilemmes pour concilier les principes de protection et d’autonomie, ont dû redéfinir leurs pratiques.

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"Faire devenir autonome", un paradoxe à travailler ensemble

Article de Nadège Séverac

Paru dans la revue Empan, n° 122, juin 2021, pp. 59-65.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Fin de la prise en charge, Formation, Autonomie, Jeune majeur, Assistant familial, Implication personnelle

La question de la "préparation des mineurs protégés à la majorité" a été, depuis une bonne dizaine d'années, l'objet de nombreuses réflexions. Le fait que l'anniversaire des 18 ans fasse basculer tout mineur protégé hors de l'obligation de prise en charge par le conseil départemental, avec le risque qu'il se retrouve à la rue, et qu'un quart des personnes en situation de rue soient d'anciens placés a effectivement de quoi mobiliser.

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Paradoxes de l’accompagnement social et dilemmes de l’accompagnant : le cas des MNA

Article de Lisa Goï

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 197-214.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Mineur non accompagné, Autonomie, Consentement, Contrainte, Émancipation, Stigmatisation, Altérité, Accompagnement, Recherche, Enquête

Le présent article est construit sur les résultats d’une recherche de terrain menée au sein d’un dispositif de semi-autonomie, accompagnant des MNA. Il s’attache à illustrer les tensions existantes dans le travail social, entre plusieurs couples notionnels tels que les rapports protection/autonomie, liberté/contrainte, consentement/injonctions institutionnelles et émancipation/normalisation. Il s’agit alors de comprendre la manière dont ces rapports constituent des paradoxes qui conditionnent l’accompagnement proposé et imposent ainsi un véritable questionnement éthique sur les objectifs du travail social, sa finalité et ses méthodes. Dans cette même perspective, l’intérêt est d’interroger le rôle et le positionnement du professionnel dans ces processus.

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Protection juridique des majeurs, comment favoriser l’autonomie d’une personne vulnérable dans le cadre d’une mesure contrainte

Article de Agnès Brousse

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 141-152.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune majeur, Tutelle, Curatelle, Vulnérabilité, Personne âgée, Personne handicapée, Autonomie, Mandataire judiciaire

La protection juridique des majeurs est un sujet transverse qui touche à l’autonomie dans la vie quotidienne des personnes en situation de vulnérabilité et aux solidarités. Elle comporte de forts enjeux de société. Notre dispositif national, très ancré dans le droit civil, a intégré le champ social et médico-social depuis plus de dix ans. Aussi les pratiques professionnelles des MJPM ont de fait emprunté au travail social. Progressivement, la justice civile, garante des libertés et des droits fondamentaux, avec l’intervention du juge, marque un recul.
La mission de protection est toujours mal comprise y compris du corps social. Les idées reçues continuent d’alimenter l’imaginaire collectif et d’ignorer les évolutions des droits des personnes protégées. Il convient donc de mieux faire connaître ce sujet qui touche aussi bien à l’intime qu’au politique. Depuis une dizaine d’années, de nombreuses initiatives y concourent. Ayons donc l’ambition d’améliorer notre dispositif national, en vue de rendre les droits des personnes plus effectifs. Les perspectives internationales ne doivent pas devenir des injonctions, mais nous rappeler qu’il devient urgent d’optimiser la mise en œuvre de notre droit positif.

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L’État, les vieux, les professionnels : la crise sanitaire, un puissant révélateur du mode de gestion de la vieillesse

Article de Dominique Argoud, Marion Villez

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, pp. 127-140.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, État, Vulnérabilité, Autonomie, Liberté, Care, Épidémie

Le secteur gérontologique est soumis, comme tout le secteur social et médico-social, à un fragile équilibre entre un souci de protection du public aidé et une préservation de son autonomie et de sa liberté. La crise sanitaire liée à la Covid-19 a drastiquement renforcé la logique de protection, mimant en cela les mesures en vigueur dans le secteur sanitaire. Si les personnes âgées ont échappé à des mesures de confinement les visant spécifiquement, les établissements et services gérontologiques ont été destinataires de multiples injonctions et protocoles de la part des autorités publiques. Cette situation a mis en évidence les fragilités structurelles d’un secteur qui ne dispose guère des moyens de faire valoir ses spécificités, tant le care est jugé secondaire par rapport au cure. Ceci ne doit cependant pas occulter le potentiel d’innovation et de solidarité existant localement.

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Des chiens guides offerts aux enfants déficients visuels

Article de Chantal Roubaud

Paru dans la revue Cahiers de la puéricultrice, n° 347, mai 2021, pp. 23-25.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Enfant handicapé, Handicap sensoriel, Handicap visuel, Animal, Autonomie, Autisme, École, Sécurité

L’unique école de chiens guides européenne qui les éduque pour les offrir aux enfants aveugles ou malvoyants est française. L’équipe de professionnels de la fondation Frédéric-Gaillanne travaille avec les jeunes dans le cadre de stages de découverte, pour former de futurs binômes. L’enfant repart ensuite chez lui accompagné de son chien guide, qui sera à ses côtés pour tous ses trajets. Avec, à la clé, plus d’autonomie, de confiance et de sérénité pour l’avenir.

Consentement et contrainte dans les situations de crise

Article de Emmanuel Decaux

Paru dans la revue Vie sociale, n° 33, 2021, 29-46.

Mots clés : Action sociale : cadre institutionnel et juridique, État, Droit, Liberté, Autonomie, Urgence, Politique sanitaire, Crise, Consentement, Contrainte

La construction de l’État de droit, fondé sur la séparation des pouvoirs et la garantie des droits fondamentaux, a été une longue patience. Face aux situations de crise, c’est le régime de l’État de droit qui prévoit lui-même des dérogations, avec des « régimes d’exception » fortement encadrés par la loi ou la jurisprudence, comme l’état de siège ou l’état d’urgence, voire l’article 16 de la Constitution de 1958. Ce contrôle est redoublé sur le plan international, dans la recherche d’un équilibre fragile entre ordre public et autonomie individuelle. La jurisprudence européenne met en avant les principes de légitimité, de légalité, de nécessité et de proportionnalité. Malgré ces garde-fous juridiques nés de l’expérience des crises du siècle dernier, afin d’éviter toute improvisation dictée par l’urgence, la tentation des pouvoirs publics semble être aujourd’hui celle de la fuite en avant, en modifiant les règles au moment même de les invoquer. Après « l’état d’urgence », lié à la menace terroriste, la crise de la Covid-19 a entraîné la création d’un « état d’urgence sanitaire » inédit, tandis que certains réclament un « état d’urgence climatique ». La multiplication des contraintes de plus en plus arbitraires, nées de tels régimes spéciaux, fragilise le libre consentement qui est à la base de l’autodiscipline collective dans des démocraties en bonne santé.

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