PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Cette recherche est centrée sur la mise en pratique de l’école inclusive en France. L’accueil des élèves porteurs de handicap en milieu ordinaire induit, selon les situations, un partenariat entre l’Éducation nationale et le secteur médico-social. Elle tente d’analyser ces pratiques partenariales qui influencent les conditions d’application de l’inclusion scolaire. Elle interroge la préparation aux pratiques coopératives dans les systèmes de formation des acteurs impliqués.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 49, 2019, pp. 37-47.
Mots clés : Ecole-Enseignement, ITEP, SEGPA, Fin de la prise en charge, Intégration scolaire, Scolarité, Insertion professionnelle, Trouble du comportement, Inclusion
Cet article présente des modalités d’inclusion vers le milieu ordinaire de jeunes sortant d’un accompagnement en Institut Thérapeutique Éducatif et Pédagogique (ITEP ou DITEP). Dans un contexte qui tend à favoriser les passerelles entre l’institution spécialisée et les structures de l’Éducation nationale, nous rendons compte, en premier lieu, à travers des résultats issus d’une enquête quantitative et qualitative, de trajectoires scolaires entre les dispositifs spécialisés et le milieu ordinaire. Aux termes de nos analyses, nous proposons, en second lieu, une discussion autour du recours à l’enseignement adapté pour permettre une inclusion scolaire à la sortie du (D)ITEP et autour de la rupture « de fait » avec les dispositifs de compensation du handicap dédiés aux adultes à la sortie de la filière infanto-juvénile.
Paru dans la revue Revue française de pédagogie, n° 205, octobre-novembre-décembre 2018, pp. 103-115.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfance en danger-Protection de l’enfance, Enfant placé, ASE, Réussite scolaire, Décrochage scolaire, Jeune en difficulté
Article de Youssef Tazouti, Céline Portenseigne, Christophe Luxembourger
Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 533-548.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Anxiété, École, Scolarisation, Difficulté scolaire, Niveau scolaire, Stress, Enfant, Parents, Relation enfant-parents
Cette étude se fixe deux objectifs. Le premier consiste dans la construction et la validation de deux questionnaires en langue française de mesure de l’anxiété scolaire chez l’enfant et chez les parents. Le second objectif, consiste à tester et comparer un modèle en pistes causales auprès des mères et des pères. Ce modèle fait l’hypothèse que l’anxiété scolaire des parents et de l’enfant sont des variables intermédiaires entre le statut socioéconomique des familles et les performances scolaires de l’enfant. Il permet de tester également les liens entre l’anxiété scolaire des parents et celle de l’enfant. L’étude a porté sur 167 parents et leurs enfants scolarisés en quatrième ou en cinquième année de la scolarité obligatoire (CM1 ou en CM2). Les résultats indiquent des bonnes qualités psychométriques ainsi qu’une bonne validité de structure et validité convergente des deux questionnaires. De même, le modèle que nous avons testé fournit des indices d’adéquation satisfaisants et permet d’expliquer une part importante de la variance des performances scolaires des enfants. Des liens significatifs ont été constatés entre l’anxiété des parents et celles des enfants ainsi qu’entre l’anxiété de l’enfant et ses performances scolaires.
La formation interroge de façon paradigmatique les croisements entre réalité interne/réalité externe et entre le sujet et le groupe. La formation convoque ainsi les processus de transmission censés permettre une véritable appropriation par le sujet. Il peut exister une forme de violence intrinsèque dans ce processus, éventuellement majorée par des fonctionnements institutionnels défavorables. Le socius pouvait partiellement les contenir en permettant leur inscription. Avec l’affaiblissement des métacadres, la violence se renforce plus qu’elle ne se lie. L’université, avec ses groupes d’appartenance, ses conflits de territoire, ses impasses administratives…, peut être, au moins partiellement, une illustration de cette perte de sens.
Nous naissons naturellement agressifs car il n’est nul besoin de nous apprendre à nous mettre en colère : la morphologie de cette émotion primaire est d’ailleurs déjà présente chez le foetus de 25 semaines. Il appartient à notre entourage de décourager l’agression physique et de promouvoir les alternatives pacifiques. Si l’éducation est défaillante, le contrôle des émotions négatives s’organise difficilement. Or l’environnement social offre de nombreuses occasions d’agresser sous des formes diverses, dont l’une consiste à nuire de façon continue à une personne choisie pour cible d’agression : il s’agit du harcèlement. On l’a reconnu récemment au niveau professionnel et il prend des formes particulièrement violentes à l’école, parmi lesquelles le cyberharcèlement. Il était urgent qu’Enfance explore, dans un numéro thématique, les origines, les formes et les effets du harcèlement scolaire. Dans cet objectif, le professeur Roger Fontaine, coordinateur du numéro, a réuni les contributions complémentaires d’un expert international et de spécialistes de divers pays européens, y compris français, afin qu’en offrant leurs connaissances et les résultats de leurs travaux, ces auteurs contribuent à mieux prévenir le harcèlement et ses effets dévastateurs. Un numéro tout public, à destination des développementalistes, des professionnels de l’enfance et de l’adolescence… et des parents.
Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXI, n° 1/2018, janvier-juin 2018, pp. 89-117.
Mots clés : Ecole-Enseignement, Apprentissage, Trouble du comportement, Théâtre, Médiation éducative, Difficulté scolaire, Groupe, Plaisir
Cet article se propose d’interroger les fluctuations des modalités d’investissement des enfants en difficultés d’apprentissage. Au travers du cas d’un enfant de 10 ans et du récit clinique de sa participation à un groupe à médiation théâtrale, les singularités de la pratique auprès d’enfants troublés dans leurs apprentissages sont mises en évidence, notamment les peurs d’apprendre et les inhibitions que recouvrent ces fonctionnements psychiques caractérisés par la mise en place d’aménagements défensifs importants contre le surgissement d’angoisses ou d’éprouvés de tristesse. Dans le cadre de dispositif à médiation, est observée et analysée la manière dont des affects de plaisir/déplaisir sont retrouvés et partagés dans ces espaces symbolisants. De l’engouement à l’enjouement, sont repérées les différentes déclinaisons des expériences ludiques qui se vivent et se partagent dans la dynamique groupale. Cet article met au travail l’hypothèse selon laquelle les plaisirs de jouer et de faire semblant sont liés au déploiement de la créativité chez l’enfant et à la relance de ses capacités méta-représentatives et associatives.