PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.
Paru dans la revue Vie sociale, n° 20, décembre 2017, pp. 223-238.
Mots clés : Toxicomanie-Addictions, Toxicomanie, Drogue, Usager, Récit de vie, Pair aidant, Réduction des risques, Savoir, Expérience, Dépendance
L’engagement et la participation des usagers de drogues à l’élaboration de connaissances sur la dépendance supposent une formalisation de leurs savoirs expérientiels. La valeur heuristique des récits de vie est soutenue par certains pairs, tandis que pour d’autres la valorisation de leurs savoirs passe par une forme argumentative. Complémentaires ou antagonistes des savoirs médicaux, les savoirs des usagers varient selon leur type d’engagement – protestataire ou loyal à l’institution – et dépendent des contextes de communicabilité de leur expérience – au sein ou en dehors des structures de soin.
Article de Philippe Astier, Gilles Leclercq, Lucie Petit
Paru dans la revue Education permanente, n° 209, octobre-décembre 2016, pp. 1-162.
Mots clés : Travail-Emploi, Transmission, Profession, Formation, Adulte, Identité professionnelle, Rapport, Savoir, Activité, Apprentissage, Travail, Management, Hôpital, Milieu rural, Agriculture, Éducation populaire, Recherche, Animateur, Formation de formateur, Jeune, Sport de combat
"Si "transmettre" peut sembler être un titre ambigu, comme l'envisagent certains articles de ce dossier, on s'y résout parce qu'il reprend un terme familier du champ de la formation des adultes, auquel les acteurs accordent du sens même si celui-ci n'est pas explicité ni théorisé. On l’appréhende donc d'abord comme une pratique langagière. Du coup, on comprend qu'il ne s'agit pas ici d'un numéro didactique, centré sur les questions "quoi et comment transmettre" face à celles du "quoi et comment apprendre", et encore moins sur les éléments qui doivent faire l'objet de transmission, ni même une supplémentaire défense et illustration de la transmission face à ses difficultés et ses périls. On s'attache simplement à interroger le terme en référence à des pratiques : quels actes, quelles dispositions, quels agencements, quels débats, négociations et accords ou conflits sont recouverts par ce terme d'usage banal ?"
Un numéro sur le thème de "Lacan et adolescence" expose donc aux lecteurs au langage idiosyncrasique de J. Lacan qui, paradoxalement, fait oeuvre de communication, au moins auprès de ceux qui peuvent l'entendre. C'est bien à ceux-là que la revue a demandé d'écrire. Le vocabulaire, les mathèmes et autre figures topologiques, outre les assertions sous le mode d'apories, pourront rebuter.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 37, n° 1, mars 2016, pp. 27-50.
Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie de couple, Psychothérapeute, Méthodologie, Pratique professionnelle, Formation, Conseiller conjugal, Cadre thérapeutique, Demande, Croyance, Savoir, Agressivité
Se basant sur dix ans d’expérience dans la formation de futurs conseillers conjugaux et familiaux, l’auteur énumère les « pièges » dans lesquels peuvent tomber les futurs thérapeutes conjugaux dans leur travail avec les couples : se centrer sur l’individu et oublier la relation, avaliser la première définition du problème, faire alliance avec un membre du couple, tenir le cadre de manière rigide, passer à côté de l’information pertinente, etc. A ces « pièges », l’auteur propose des pistes méthodologiques concrètes dans le maniement de la relation thérapeutique. Sans verser dans des recettes, l’article revisite les bases méthodologiques de la thérapie de couple sous la forme d’un questionnement : analyse de la demande, neutralité, cadre thérapeutique, profils de couple, etc. Il invite également le futur thérapeute conjugal à déconstruire certaines croyances à propos de l’acquisition de compétences thérapeutiques, du statut du « savoir » et de l’agressivité.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 43, 2016, pp. 125-137.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Recherche-action, Tutorat, Typologie, Transmission, Savoir, Institution, Équipe, Travail
Si le concept de transaction sociale s’applique à divers domaines de la sociologie, nous mettons en avant sa valeur heuristique dans une recherche-action sur le « tutorat » dans différents secteurs dont celui de l’aide
à la jeunesse, du handicap et des maisons d’accueil. Nous avons questionné notre terrain de recherche en prenant ce concept comme un analyseur de la réalité sociale qui permet de mettre en avant des noeuds de tension relatifs à la transmission des savoirs dans des contextes professionnels en mutation.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 41, janvier-avril 2016, pp. 81-93.
Mots clés : Travail social : Formation, Travail-Emploi, Parcours professionnel, Projet, Expérience, Identité, Identité professionnelle, Formation professionnelle, Perte, Altérité, Savoir, Soi
Dans un contexte de transformation du marché du travail, les transitions professionnelles se diversifient. La contribution s’intéresse aux effets de ces transitions sur les dynamiques identitaires des acteurs. Sur la base des résultats de deux études conduites auprès de professionnels qui se réorientent dans un nouveau métier ou font la démarche d’un retour en formation, plusieurs éléments sont mis en lumière : l’expérience de la transition est analysée à la fois comme un moment de perte, une épreuve plurielle et un espace de développement potentiel dans lequel de puissants enjeux identitaires sont à l’œuvre.
Nous présentons une brève biographie du Dr G.E. Soukhareva, inventeur du syndrome dit d’Asperger, et donnons la traduction intégrale de son article princeps de 1926 intitulé « Die schizoiden Psychopathien im Kindersalter. »
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 25-36.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Savoir, Science, Chercheur, Sciences humaines et sociales, Immigration, Clandestinité, Éthique, Posture professionnelle
Cette contribution examine comment les épreuves de terrain et les épreuves structurelles impactent de manière fondamentale le processus de recherche, dans les Sciences sociales notamment. Au-delà de la question de la confrontation du chercheur aux réalités persistantes et perturbantes de son terrain et de son époque, il s’agit modestement de démystifier le portrait du chercheur héros. Le propos s’appuie sur une expérience sur un terrain glissant, celui de la migration précaire, pour conclure à l’idée qu’aujourd’hui, plus que jamais la conscience éthique du chercheur est sollicitée et sa responsabilité consiste aussi à tenir le bon équilibre entre détachement et engagement, entre le devoir et la résistance. Les qualités du chercheur sont forgées par ces épreuves.
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 40, 2015, pp. 49-60.
Mots clés : Travail social : Formation, VAE, Expérience, Individu, Soi, Savoir
L’épreuve(s) constitue un élément de l’expérience, mais à quelle(s) condition(s), notamment au regard de la Validation des acquis de l’expérience (VAE) ? L’intention est d’aborder la question des usages et du concept d’épreuve(s) autant que de la mise à l’épreuve(s) dans le champ de la VAE, afin de mettre en exergue la pluralité d’une utilisation caractéristique d’une mobilité conceptuelle. Dans une perspective épistémologique, l’épreuve est d’abord pensée quels que soient les contextes et les objets, puis elle est envisagée en prenant appui sur des faits et des réalités analysés en référence aux représentations, aux pratiques, aux postures, aux contextes relevant de la VAE.