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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Enchanter nos pratiques

Article de Charlotte Crettenand

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 355-373.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie familiale, Conte, Imaginaire, Psychothérapeute, Relation soignant-soigné, Médiation, Parole, Enfant, Harcèlement moral, École, White (Michaël)

C’est dans le monde de l’enfance, des contes, et des enchantements que nous emmène Charlotte Crettenand. La pratique narrative inventée par Michaël White dans les années 1990 se fonde sur la narration, et l’externalisation du problème : l’enfant n’est pas le problème. A partir de ces prémices, elle propose de parler des qualités de l’enfant dès le début des rencontres, avant même d’envisager la cause de la consultation. Les cartes Dixit, véritables objets flottants, ont donc tout naturellement trouvé leur place dans cette modalité. Dans l’histoire de Flora, venue pour harcèlement par ses camarades, elle utilisera ces cartes pour parler du présent, puis de l’avenir, et enfin du passé.

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Recherche de l’axe diégétique d’un récit par une démarche émique : exemple de la démoralisation au travail

Article de Rodolphe Soulignac

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 439-444.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Risques psychosociaux, Motivation, Travail, Usure professionnelle, Psychothérapie, Parole, Récit de vie, État dépressif

Le concept de diégèse issu de la critique cinématographique nous permet de conceptualiser qu’il y a des implicites derrière tout énoncé de problème. Nous prendrons l’exemple du burn out pour illustrer notre propos et montrerons qu’avec une investigation émique on peut aider le/les patients à passer de la diégèse du problème à celle des préférences de vie, en passant du récit du burn out à celui de la démoralisation au travail.

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Mandalas des émotions et leurs treize objets

Article de Alessandra Duc Marwood, Véronique Regamey

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 4, décembre 2018, pp. 374-389.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Traumatisme, Émotion, Thérapie familiale, Violence, Médiation, Sens, Parole, Couleur, Symbolique, Maltraitance

Partir du visuel et du sensoriel : couleur, objets métaphoriques, pour ouvrir sur une perspective émotionnelle offre une plus grande sécurité psychique. Alessandra Duc Marwood et Véronique Regamey utilisent depuis longtemps les mandalas des émotions dans le cadre de leur consultation des maltraitances intrafamiliales. Elles en donnent une belle illustration avec Marco : élaborer une représentation de ses émotions en couleur, visualiser l’ensemble au niveau métaphorique, et apporter alors des modifications à ce même niveau, lui permet de redescendre au niveau phénoménologique – le quotidien – et autorise une mise en sens de ses émotions.

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Le reportage de journal télévisé : un objet d'apprentissages sous-exploité

Article de Pascal Cheynet

Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 194, décembre 2018, pp. 74-78.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Méthode pédagogique, Média, Journal, Télévision, Internet, Éducation, Technologie numérique, Enseignement, Apprentissage, Outil, Parole, Image, Analyse de contenu, Expérience pédagogique, Stéréotype

Le reportage de journal télévisé souffre d'un déficit d'image dans le monde de l'éducation, généralement relégué à des activités d'éducation aux médias au cours desquelles il est traité comme un objet d'étude lui-même. Il constitue pourtant un formidable levier pour enseigner les sciences économiques et sociales en offrant des formes d'apprentissage des savoirs et des savoir-faire qui entrent en résonance avec la culture juvénile et favorisent la mémorisation et la compréhension.

Relations éducatives en institution : une approche systémique

Article de Catherine Martin

Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 331-349.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation éducative, MECS, Projet individualisé, Éducateur spécialisé, Réfèrent, Individu, Groupe, Équipe éducative, Parole, Réunion d'équipe, Coordination, Adolescent, Relation travailleur social-usager, Approche systémique

Psychologue, chef de service et éducateur(trice)s spécialisé(e)s dans un service éducatif d’une maison d’enfants à caractère social, accueillant des adolescents en grandes difficultés, nous nous sommes interrogés sur la pratique de la référence éducative. Cette méthode est couramment répandue, elle impacte considérablement la relation éducative entre les professionnels et les adolescents. La façon dont cette référence est désignée peut avoir des répercussions psychiques importantes en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Par la mise en place de la « référence collective », qui utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer au sein du service, nous expérimentons le fait que celle-ci pourrait constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.

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Le récit à l'épreuve du traumatisme

Article de Claire Garassino Ruiz

Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° hors-série, août 2018, pp. 14-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Traumatisme, Parole, Terrorisme, Approche clinique

Face à un événement traumatique grave, comment dire l'indicible ? Le clinicien est une sorte de passeur que la personne victime vient interroger sur son identité d'être humain et sa capacité à survivre aux mots broyés par le trauma

Être parent… tout un cheminement

Article de Béatrice Gabet, Jalal Jerrar Oulidi, Marie Thomas

Paru dans la revue Dialogue, n° 220, juin 2018, pp. 25-35.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Parentalité, Famille, Groupe, Médiation, Jeu, Protection de l'enfance, Parole, Accompagnement social, Soutien à la parentalité, MECS, Contrainte, Souffrance psychique, Travail social, Relation équipe éducative-famille, Émotion

Dans le cadre de leur travail en protection de l’enfance, les auteurs de ce texte proposent une réflexion sur une expérience particulière de groupes de parents. L’utilisation d’objets médiateurs est pensée comme support aux processus individuels et familiaux. L’expérience de près de cinq ans d’un dispositif (« Chemins de parents ») a montré que le jeu peut devenir un espace tiers lorsque la pensée est en panne, lorsque le dire n’est pas possible. Cet article reprend les supports théoriques qui furent une base du travail mené avec les familles pendant plusieurs mois et présente concrètement le dispositif tel qu’il a pu être mis en place. Il montre comment un objet de médiation ludique a permis d’ouvrir les champs du possible en matière d’accompagnement, poussant les professionnels à sortir du conventionnel et apportant une légèreté facilitant de la part des parents l’expression de souffrances difficiles à évoquer.

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Le lien, ou comment être avec l’autre sans se perdre…

Article de Yannick Guillaume

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 138, 2e trimestre 2018, pp. 79-85.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Parole, Écoute, Usure professionnelle, Accompagnement, Observation, Vie quotidienne, Relation d'aide

Selon Herbert Freudenberger, psychanalyste américain : « L’épuisement professionnel est un état causé par l’utilisation excessive de son énergie et de ses ressources, qui provoque un sentiment d’échec, puis d’épuisement pouvant conduire à l’exténuation » (1974). En d’autres termes, on pourrait dire que cet épuisement est défini comme une inhabilité à réagir aux contraintes extérieures. Il peut être considéré comme le résultat d’une divergence entre les situations extérieures aux personnes et la capacité à y réagir. Au bout d’une longue période d’accompagnement auprès de personnes fragilisées, l’usure nous guette. Elle nous guette dans les actes du quotidien, nous accapare beaucoup et provoque l’épuisement relationnel. Cette dépense d’énergie affecte la motivation, les attitudes et le comportement. Quand « l’usure » devient un mode de vie, celui-ci prend l’apparence de la routine, ce qui « anesthésie » la personne et l’amène à ne plus se rendre compte de sa situation dans la relation éducative. Comment faire, comment « prendre soin » de notre psychisme, de ces affects qui nous pénètrent ? Créer des espaces de parole pour permettre aux professionnels d’y voir plus clair dans le quotidien, de s’interroger sur leur observation, semble être une des pistes. Autrement dit, se rappeler cette célèbre expression de Francois Tosquelles : « Et toi qu’est-ce que tu fous là ? ».

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« On n’est pas professionnel de l’autre ». De l’inquiétude éthique comme résistance et condition de possible

Article de Nicolas Antenat

Paru dans la revue Forum, n° 154, mai 2018, pp. 27-36.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Philosophie, Éthique, Travail social, Intervention sociale, Parole, Rencontre

Aux temps où nous sommes de la juridisation, après leur marchandisation, des rapports sociaux, de leur rationalisation comptable et mesurable, parler d’éthique est devenu chose courante. Désormais leitmotiv de la rhétorique du new public management, il n’est cependant pas très difficile de voir que sa signification raisonne, trop souvent, comme une « coquille vide » et que son utilisation surabondante sert, tel un paravent de la bonne conscience, de cache-sexe au cynisme le plus éhonté. Pas un document officiel, pas un règlement, charte, discours, recommandation, etc., qui ne contienne ce terme. C’est la valse des éthiques, super éthiques, ultra-éthiques, des éthiques environnementales comme des affaires, éthique des professionnels, des politiques, des médias, des automobilistes, des piétons, des propriétaires de chiens en milieu urbain, etc. [...]

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Jeunes autochtones et protection de la jeunesse : leur point de vue sur leur prise en charge

Article de Marie Hélène Gagnon Dion, Jacinthe Rivard, Céline Bellot

Paru dans la revue Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 19, automne 2017.

Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Protection de l'enfance, Jeune en difficulté, Parole, Communauté, Perception, Prise en charge, Famille en difficulté, Québec (Province du)

La surreprésentation des jeunes autochtones dans les systèmes de protection de l’enfance au Canada est une réalité préoccupante. Cet article vise à partager le point de vue de jeunes autochtones quant à leur prise en charge par le système québécois de protection de la jeunesse. L’article s’appuie sur les données d’une recherche sur la judiciarisation de la pauvreté dont l’un des volets s’est tenu à Val-d’Or, au Québec, auprès de jeunes autochtones vivant en milieu urbain. L’étude s’inspire de la perspective de l’interactionnisme symbolique et aborde sous un nouvel angle la surreprésentation des jeunes autochtones dans le système de protection de l’enfance, en questionnant la signification qu’ils donnent à l’intervention de la protection de la jeunesse dans leur vie. Les jeunes autochtones rencontrés voient leur prise en charge comme une mesure de protection qui leur a permis de se soustraire à des conditions de vie difficiles. Ces résultats mettent en évidence qu’une action au niveau des conditions de vie des familles autochtones devrait être privilégiée pour éviter la surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance.

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