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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 469

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Le travailleur social "briseur de rêves"

Article de Valérie Wolff

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 136-147.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Intégration, Étranger, Travailleur social, Relation travailleur social-usager, Subjectivité, Confiance

Les étrangers nouvellement arrivés sur le territoire français connaissent un parcours d’intégration parfois difficile, semé d’embûches dans leur accès au logement, à l’emploi et aux droits sociaux. Pour surmonter les obstacles qu’ils rencontrent, ils sont accompagnés par de nombreux travailleurs sociaux concourant à leur installation en France. Au cours de leurs rencontres avec les publics étrangers, les professionnels du travail social cherchent à mettre en place une relation d’aide et de confiance. Pourtant, loin d’apparaître exclusivement comme un soutien et une aide à l’affiliation, ils peuvent aussi incarner, par moments, toute la complexité et les obstacles du parcours d’intégration. Sur la base d’une recherche menée auprès de 300 professionnels accompagnant les étrangers primo-arrivants, cet article présente un focus sur la notion de « briseur de rêves » régulièrement évoquée par les ceux qui œuvrent à l’intégration des immigrés nouvellement arrivés.

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L’accueil des réfugiés en République tchèque

Article de Markéta Seidlova

Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 54, 2021, pp. 79-94.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Statistiques, Droit d'asile, Réfugié, Politique, Accueil, Intégration, Travail social, République tchèque

Avec une population immigrée de 660 000 personnes, la République tchèque est la principale cible des migrants économiques parmi les pays d’Europe centrale. Cependant, le pays reste encore assez omis par la population des demandeurs d’asile, à la fois en nombre de demandeurs de protection internationale et en nombre de personnes y résidant avec un statut de réfugié accordé. Cela pourrait s’expliquer partiellement par le fait que le pays applique une politique très restrictive dans ce domaine depuis plus de 20 ans. Sur un total de 99 352 personnes ayant demandé la protection entre 1993 et 2021, seulement 3 499 (soit 3,52 %) ont obtenu le statut de réfugié (l’asile). En ce qui concerne les pays d’origine des demandeurs d’asile, traditionnellement la plus grande partie (environ 50 %) des demandeurs d’asile sont les citoyens ukrainiens, qui font aussi le groupe immigré le plus nombreux. Côté juridique, les demandes de protection internationale sont régies par la loi n° 325/1999 Coll. sur l’asile qui définit la procédure complète, y compris le séjour dans différents types d’établissements pendant que le demandeur d’asile suit le processus. Le travail social dans ces structures consiste alors principalement en diagnostic, information, médiation, conseil ; et l’intervention de crise peut également être fournie.

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Gestion du fait religieux et injonctions d’inclusion : une source de tensions de rôle pour les managers de proximité ? Étude de la question du port du voile au sein d’une grande entreprise française de télécommunications

Article de Jean Christophe Volia

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVII, n° 70, 2021, pp. 27-49.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Travail, Religion, Entreprise, Rôle social, Conflit, Intégration, Voile religieux, Inclusion

La gestion du fait religieux est un sujet montant dans la littérature française depuis les années 2010. Parmi les faits religieux au travail les plus recensés, l’édition 2021 de l’enquête annuelle de l’Institut Montaigne désigne le port visible d’un signe religieux, confirmant la tendance des études précédentes. Ces dernières années, plusieurs affaires médiatisées en France font écho à cet état de fait. Elles mettent systématiquement en exergue des situations liées au port du voile islamique : comme Etam et Décathlon en 2019. Globalement une intervention sur le sujet religieux est plus délicate que sur d’autres pour les managers, notamment en cas de conflit avec un salarié (Institut Montaigne, 2021). Les entreprises sont alors de plus en plus nombreuses à proposer à leurs managers de proximité des dispositifs d’aide à la gestion du fait religieux. Ils officialisent la posture de l’organisation sur le fait religieux, et son approche de la diversité. Les managers de proximité se retrouvent en effet au carrefour des attentes de plusieurs émetteurs. Ils sont à la fois garants de la politique de l’entreprise et premier relai des revendications des salariés. Notre étude questionne donc les tensions de rôle que ces managers peuvent ressentir face à la gestion des pratiques religieuses des salariés, ce à travers le cas du port du voile. Une observation participante de trois ans au sein d’une grande entreprise française de télécommunications, nous a permis d’analyser son dispositif de gestion du fait religieux et de mener 66 entretiens semi-directifs, dont 41 auprès de managers.

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L'habitat inclusif, état des lieux

Article de Jean Luc Charlot, Ariane Vienney, Alexandre Faure, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 9-74.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Personne handicapée, Habitat, Intégration, Solidarité, Accompagnement social, Désinstitutionnalisation, Politique sociale, Analyse institutionnelle, Innovation sociale, Demande sociale, Participation, Droits des usagers, Équipe éducative, Vie institutionnelle, Habitat collectif, Autonomie, Inclusion, Loi 2018-1021 du 23 novembre 2018

La question de l'habitat des personnes en situation de handicap s'est d'abord concrétisée par un certain nombre d'initiatives portées par les personnes handicapées elles-mêmes, par leurs proches ou bien par des associations gestionnaires d'établissements et de services médico-sociaux. Le fait qu'elle soit devenue une catégorie d'action publique, au travers de la loi ELAN et du souhait du Premier ministre d'instaurer une stratégie nationale pour le déploiement à grande échelle de l'habitat inclusif notamment, constitue un tournant.

L'inclusion des déficients intellectuels en Norvège : 25 ans d'histoire

Article de Jan Tøssebro

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 193-214.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap mental, Expérience, Habitat, Intégration, Déviance, Inadaptation sociale, Changement, Institution, Droits des usagers, Désinstitutionnalisation, Intervention à domicile, Inclusion, Norvège

On considère couramment que les pays scandinaves sont à l'avant-garde en matière de passage, pour les déficients intellectuels, d'un accompagnement institutionnel à des services inclusifs. Ce fait provient de l'introduction dans ces pays du principe de normalisation, dans les années 1960, qui implique une fourniture de services spéciaux facilitant une existence similaire à celle de tout le monde. Ce principe a refait surface dans les années 1990 et deux pays scandinaves, la Norvège et la Suède, ont remplacé tous les hébergements institutionnels de déficients intellectuels par un accompagnement à domicile. Dans les autres pays scandinaves, la tendance vers les services inclusifs est claire, sans qu'on y vienne cependant à une désinstitutionnalisation totale.

L'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs pour les personnes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l'autisme

Article de Martin Caouette, Sarah Pellerin

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 163-192.

Mots clés : Travail social : Établissements, Handicap mental, Autisme, Logement, Intégration, Empowerment, Participation, Compétence sociale, Autonomie, Innovation sociale, Éthique, Inclusion, Québec

A l'instar d'autres groupes de la société, les personnes présentant une déficience intellectuelle (DI) ou un trouble du spectre de l'autisme (TSA) sont inscrites dans un processus d'émancipation afin d'atteindre une pleine égalité des droits et des chances (Tremblay et Lachapelle, 2006). Dans ce processus, une des manifestations fortes d'autodétermination est la possibilité de choisir un habitat qui corresponde à ses préférences et à ses aspirations (Wehmeyer et Bolding, 2001 ; Wong et Wong, 2008). Cet écrit porte un éclairage sur l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs. Nous situerons d'abord l'émergence de ce concept et les différentes conceptions qu'il peut prendre. Nous proposerons enfin une vision développementale/environnementale afin de recourir à l'autodétermination comme fondement au développement d'habitats inclusifs.

La transition inclusive : connaissance, action et éthique

Article de Ismaël Ameri, Michel Boutet, Gilles Brandibas, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 534-535, novembre-décembre 2020, pp. 217-249.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Insertion sociale, Personne handicapée, Intégration, Rôle social, Valorisation de la recherche, Empowerment, Qualité de la vie, Coopération, Partenariat, Action collective, Institution, Établissement social et médicosocial, Stratégie, Changement, Implication personnelle, Inclusion, CFQIPS (Comité Franco-Québécois pour l'Intégration et la Participation Sociale), Québec

Voilà quatre ans que notre association, de la même manière qu'on jette un pavé dans la mare, a posé au milieu des débats sur le mouvement inclusif la notion de transition inclusive. Quatre années durant lesquelles nous avons observé cette locution, créé dans l'objectif de questionner le réel et de rééquilibrer les échanges entre acteurs, être saisie par une grande diversité d'interlocuteurs, sans même que nous n'en ayons fourni une définition rigoureuse.

Vers une redéfinition anthropologique du sujet de l'aide dans les pratiques d'accompagnement social ?

Article de Frédéric Blondel

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 223-236.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement social, Approche historique, Décentralisation, Définition, Empowerment, Évolution, Insertion sociale, Institution, Intégration, Intervention sociale, Neurosciences, Organisation, Politique sociale, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Protection sociale, Psychosociologie, Psychologie cognitive, Relation d'aide, Travail social, Vie institutionnelle, Vulnérabilité

L’article se propose d’examiner, à partir de l’étude comparée de deux périodes (1945-2000 ; 2000 à nos jours), les inflexions que subit la relation d’aide sociale dans le champ de l’accompagnement des personnes vulnérables. Ces inflexions sont liées à des transformations rapides dans les champs politico-économiques, socio-organisationnels et enfin dans le champ des disciplines mobilisées pour penser les capacités d’autonomisation des demandeurs d’aide sociale. Deux conceptions de la relation d’aide sont étudiées. La première, d’inspiration psychosociologique, conçoit l’autonomie comme un projet à accompagner ; la seconde, d’inspiration comportementaliste et cognitiviste, conçoit l’autonomie comme réalisée et c’est à la levée de ce qui l’entrave que s’attache alors l’accompagnement.

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Institution scolaire et idéologie inclusive

Article de Jean Marie Cassagne

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 183-195.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche historique, École, Éducation, Enseignement, Étude de cas, Formation, Idéologie, Imaginaire, Inégalité, Institution, Intégration, Intégration scolaire, Posture professionnelle, Pédagogie, Pédagogie de soutien, Recherche, Scolarisation, Socialisation, Sociologie, Vie institutionnelle, Suisse

Le volontarisme politique actuel en faveur de l’école inclusive s’inscrit dans le prolongement d’un mouvement par lequel les institutions subordonnent leur fonctionnement à des énoncés idéologiques. Dans le contexte de la formation des enseignants, l’irruption du paradigme inclusif interroge les présupposés à partir desquels les professionnels de terrain envisagent leur action au quotidien, notamment dans le cadre du travail en équipe. Prenant pour point de départ les problématiques auxquelles les enseignants se confrontent dans le cadre de l’accompagnement d’élèves désignés comme ayant des besoins éducatifs particuliers, la présente contribution propose une analyse socio-historique des idéologies scolaires distinctes – et souvent contradictoires – à partir desquelles la situation de ces élèves tend à être appréhendée dans le contexte d’un système scolaire se caractérisant par une forte différenciation structurale.

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