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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Étrangers, des traumas mal/traités par l’État

Article de Francis Remark, Arnaud Veisse, Laure Wolmark, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 131, décembre 2021, pp. 3-26.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit d'asile, Santé mentale, Droit des étrangers, Traumatisme, Prise en charge, Accès aux soins, Dossier administratif, Souffrance psychique, Évaluation, Expertise

L’analyse historique des modalités de la reconnaissance des besoins de protection et de soins en France pour les exilé·es montre l’empreinte des volontés politiques. « Droit au séjour pour raison médicale », l’expression signale d’emblée deux logiques différentes : d’une part, la question du droit au séjour des étrangers, qui est au cœur des politiques d’immigration depuis 40 ans ; et d’autre part celle du droit à la santé, elle-même au cœur du débat public depuis l’émergence de la pandémie de Covid. C’est de la tension entre ces deux logiques que dépend, depuis plus de 20 ans, l’application effective de ce droit au séjour des étrangers malades (Dasem).

Confiée précédemment aux médecins inspecteurs de santé publique (Misp), puis aux médecins des agences régionales de santé (Mars), agissant au sein des service du ministère de la santé, l’évaluation médicale du Dasem avait déjà connu des variations importantes, selon le contexte social et politique. Depuis le transfert de cette évaluation à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), agence sous tutelle du ministère de l’intérieur, les pratiques des médecins de l’Ofii ont conduit à une réduction considérable du nombre de protections accordées, en particulier à l’encontre des personnes atteintes de troubles psychiques.

Dans ce dossier de Plein droit, proposé par le collectif Dasem psy (voir encadré), seront évaluées les logiques et arguments à l’œuvre dans cette détérioration inédite, qui intervient dans un contexte pandémique où les enjeux de santé mentale sont apparus au premier plan des déclarations gouvernementales.

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Des troubles qui partagent des particularités de fonctionnement

Article de Maguelonne Paul Majurel, Nathalie Fallourd, Charlotte Swiatek, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 546-547, novembre-décembre 2021, pp. 169-206.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Développement sensoriel, Communication, Relation interpersonnelle, Affirmation de soi, Lien social, Déficience cognitive, Autonomie, Hyperactivité, Évaluation, Accompagnement, Psychomotricité, Handicap visuel, Lecture, Orthoptie, DSM-5, Snoezelen (Méthode)

- Les particularités sensorielles
- Les habiletés sociales
- Fonctions exécutives
- Les dysfonctionnements neurovisuels

Autisme : diagnostiquer et former

Article de Gentiane Cambier, Marine Fiorentino, Alix Renault, et al.

Paru dans la revue Santé mentale, n° 263, décembre 2021, pp. 15-19.

Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Autisme, Étude de cas, Accompagnement, Dépistage, Équipe pluridisciplinaire, Évaluation, Pratique professionnelle

La médiation dans les relations au travail : enjeux et perspectives

Article de Olivier Cousin, Arnaud Stimec, Jean Pierre Bonafé Schmidt, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 99, décembre 2021, pp. 3-151.

Mots clés : Travail-Emploi, Médiation, Travail, Évolution, Relation professionnelle, Organisation, Diagnostic, Pouvoir, Évaluation, Résistance, Législation, Conflit, Droit du travail, Éthique, Pratique professionnelle

Ce numéro des Cahiers du Travail Social est issu d'une journée d'étude qui s'est tenue à l'IRTS de Franche-Comté au mois de juin 2021 autour de la médiation dans les relations au travail.

Balistique vs clinique ? La contradiction qui taraude le secteur social

Article de Michel Chauvière

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 51-66.

Mots clés : Travail social : Établissements, Ingénierie sociale, Objectif, Évaluation, Management, Stratégie, Gestion financière, Action collective, Démocratie, Pensée, Organisation sociale, Institution, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Approche clinique

Un secteur sans controverses nourries est, hélas, un secteur mort. Merci à l'Actif de relever ce défi et de m'autoriser dans les pages de la revue un travail de déconstruction. Déconstruire est à la fois un impératif intellectuel et un travail tout en dentelle. Cela ne veut pas dire critiquer de façon systématique, jusqu'à réduire ou éradiquer quoi que ce soit, mais plutôt fidèlement à Michel Foucault, tenter de dégager et de montrer l'invisible.

Le management des richesses humaines au coeur de la performance globale

Article de Fabrice Fort, Olivier Baron, Ghislaine Gérault

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 197-223.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Intelligence, Organisation du travail, Gestion, Entreprise, Changement, Innovation, Évaluation, Établissement social et médicosocial, Pratique professionnelle, Démarche qualité, Ressources humaines, Motivation, Émotion, Empathie, Aptitude, Éthique, Technologie numérique, ISO 9000

Les structures médico-sociales et sociales n'ont pas été épargnées par cette crise et ont dû procéder à des remises en cause d'autant plus importantes qu'elles présentaient antérieurement des déficits managériaux.
Au-delà des solutions "en trompe l'oeil", qui s'apparentent à des bricolages d'apprentis sorciers, sont proposés ici des approches validées par les sciences de gestion et les praticiens, reconfigurées pour intégrer les spécificités des valeurs, des missions d'intérêt général et de la culture du secteur social et médico-social. Afin de dépasser la "bulle médico-sociale" sont également pris en compte les outils les plus avancés utilisés par les structures innovantes, désignées par des anglicismes. Au-delà de ce jargon managérial "à la mode", ils sont décryptés et leurs possibilités d'application dans notre secteur sont soulignées.

Face au managérialisme : défendre l'autonomie professionnelle et l'expertise métier

Article de Didier Bertrand

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 542-543 ; 544-545, juillet-octobre 2021, pp. 91-111.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Organisation du travail, Travail d'équipe, Pratique professionnelle, Évaluation, Accompagnement social, Consensus, Résistance, Loi 2002-2 du 02 janvier 2002, ANESM (Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des ESSMS), IGAS (Inspection générale des affaires sociales), Loi 2019-774 du 24 juillet 2019, Avenir Educs

Les travailleurs sociaux peuvent récuser le terme de "management", en lui reprochant une origine anglo-saxonne qu'ils associent volontiers au néolibéralisme et à ses différents avatars. Au-delà de cette défiance vis à vis d'un mot de plus en plus synonyme de mal-être professionnel (épuisement professionnel, burn-out, bore-out, etc.), il nous semble important de repérer ce que serait ce management qu'exercent des femmes et des hommes qui peuvent paraître proches ou, au contraire, lointains. En l'occurrence, nous insisterons sur la place non essentielle qu'occupent des "experts" qui pourraient exercer leurs "talents" dans n'importe quel autre univers professionnel, car ils n'ont que faire d'une culture professionnelle.

Contribution de la psychomotricité à l’évaluation et la compréhension des souffrances identitaires à l’adolescence

Article de C. Paumel

Paru dans la revue Neuropsychiatrie de l'enfance et de l'adolescence, vol. 69, n° 6, octobre 2021, pp. 274-280.

Mots clés : Psychomotricité, Adolescent, Jeune majeur, Évaluation, Représentation sociale, Souffrance psychique, Identité

Les prescriptions de bilans et de soins en psychomotricité pour les adolescents et jeunes adultes en souffrance psychique restent très insuffisantes. Plusieurs facteurs pourraient l’expliquer : représentations sociétales de la personne et du soin ; méconnaissance de la profession et de ses champs d’intervention ; reconnaissance tardive des spécificités développementales de l’adolescent ; difficultés conceptuelles. L’adolescence correspond à un saut développemental et à « une période sensible », présentant de nombreux enjeux en termes de santé, en particulier de santé mentale. Les actions de prévention, d’évaluation et de soins en direction des adolescents sont donc fondamentaux, comme le préconise l’OMS. L’adolescence est un processus biopsychosocial, nécessitant une approche pluridisciplinaire.

Hyperactivité chez l'enfant

Article de Hervé Benhamou

Paru dans la revue Perspectives psy, vol. 60, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 268-272.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hyperactivité, Trouble du comportement, Diagnostic, Évaluation, Stéréotype

Depuis plusieurs décennies, l’hyperactivité de l’enfant avec troubles attentionnels fait l’objet de polémiques regrettables. Quels que soient les éventuelles prédispositions génétiques et autres facteurs neuronaux, biologiques, cognitifs… à prendre en compte dans la genèse du TDAH, on ne peut faire l’impasse sur la quête du sens des symptômes par rapport au fonctionnement mental du jeune patient et son environnement familial et social. Cette quête replace aussi les troubles dans l’histoire du sujet, telle qu’il l’a vécue subjectivement. Mais l’abord de tels patients et les choix thérapeutiques dépendent de la formation du praticien qu’il rencontre, de ses préjugés conscients et inconscients, et de ses éventuels conflits d’intérêt. Une réelle démarche scientifique impose des indications thérapeutiques sans dogmatismes, qui ne rejettent ni la prescription médicamenteuse ni les soins psychothérapiques individuels, familiaux, voire institutionnels, dans une perspective de complémentarité adaptée à chaque cas.

Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.