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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

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Le doudou, un objet transitionnel à l'épreuve de l'interculturalité

Article de Amandine Hawke

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 388, juin 2021, pp. 51-55.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Objet transitionnel, Interculturel, Orphelin, Pratique professionnelle, Psychologue, Maroc

Travailler dans un orphelinat au Maroc, pour une psychologue de culture occidentale, demande de s’adapter à la culture de l’autre et de réinterroger sa pratique clinique et son positionnement au sein de l’institution. C’est cette expérience que vient nous partager l’auteure qui, à travers le prisme du doudou, questionne plus spécifiquement la notion d’objet transitionnel sur les plans théorique, clinique et interculturel.

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Le repas de deuil en institution : métissage d'un rituel funéraire

Article de Laetitia Marquie, Vanessa Kocer, Jean Hugues Lamy

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 386, avril 2021, pp. 61-66.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Repas, Deuil, Mort, Rite, Mineur non accompagné

Prendre en charge des mineurs non accompagnés, c’est accueillir le récit de vie de ces jeunes qui ont souvent été exposés à la mort au cours de leur périple et les accompagner ainsi dans un processus d’élaboration de la perte souvent entravé. Dans une perspective thérapeutique, un dispositif rituel funéraire peut être proposé : le repas de deuil. Un rituel aux nombreuses vertus qui semble constituer une étape préalable destinée à déclencher les temps du deuil. Présentation de cette initiative singulière mise en place dans un lieu d’accueil et d’orientation.

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L’identité interculturelle au prisme de la transmission familiale : la narration de soi chez des adultes issus de l’immigration maghrébine

Article de Malika El Jilali, Malika Bennabi Bensekhar

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 105-115.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Transmission, Solidarité, Intergénérationnel, Identité culturelle, Famille

Cet article rend compte d’une recherche sur le destin des transmissions familiales dans le domaine de la solidarité intergénérationnelle. Les outils utilisés sont, d’une part, le Répertoire de Positions Personnelles (Hermans & Hermans-Konopka, 2010), d’autre part, des fictions sur la solidarité à l’égard des personnes âgées qui ont été conçues pour la recherche. Ces derniers permettent d’observer les modalités de conciliation de représentations antagonistes dans le domaine de l’identité. L’analyse qualitative des narrations de soi produites par 14 adultes nous a permis de comprendre leur processus d’identisation et d’observer des identités fluides et conjoncturelles, ouvertes aux dynamiques transnationales. L’interculturation relève ici non pas d’une fusion mais d’une capacité d’alternance entre les normes en fonction des contextes.

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Au-delà de l’aller-retour : bifurcations, circulations et transactions du doctorant subsaharien en Europe

Article de Eric Essono Tsimi

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 95-104.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Étudiant, Mobilité professionnelle, Stéréotype, Représentation sociale, Organisation administrative, Intégration

Cet article s’inspire de l’approche intersectionnelle pour réaliser une analyse des difficultés rencontrées par les doctorants d’Afrique subsaharienne lors de leur mobilité en Europe. Il explore la manière dont l’origine, la couleur du passeport et les contraintes réglementaires influencent les expériences de recherche de ces étudiants. En proposant une analyse biographique, l’auteur examine les conséquences de la mobilité réduite des doctorants subsahariens. Les résultats suggèrent que les barrières de classe, de race et administratives ont un impact lourd sur cette population étudiante.

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Accueillir les parents en exil

Article de Marie Rose Moro, Claire Mestre, Sevan Minassian

Paru dans la revue L'Autre, vol. 22, n° 1, janvier-mars 2021, pp. 21-80.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Parentalité, Identité culturelle, Pratique éducative, Enfant, Famille, Tradition

Dossier composé de 5 articles :
- Dépression périnatale chez les femmes migrantes : le rôle du statut légal sur les difficultés éprouvées
- Les pères en exil sur la scène périnatale des enfants migrants
- La dimension transculturelle d’un accueil parents-enfant au service de l’alliance thérapeutique
- Être mère ici et là-bas : une parentalité complexe
- Co-construire une communauté transitionnelle avec les familles exilées

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Le droit au séjour  : une hospitalité conditionnelle

Article de Isabelle Chevalier, Sylvie Gaulène

Paru dans la revue Empan, n° 121, mars 2021, pp. 165-172.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Accueil, Immigration, Bénévolat, Intégration, Droit d'asile, Réfugié, Législation, Opinion publique, Éthique, Travailleur social, Solidarité, Militantisme, Don

L’État, par la mise en place des dispositifs et lieux d’accueil, tente de répondre aux besoins des migrants mais aussi de démontrer qu’il maîtrise le flux de cette immigration. Cependant, d’autres formes d’accueil existent en parallèle : ces initiatives associatives ou individuelles, qui relèvent du bénévolat et de l’action citoyenne, s’efforcent de combler les manques des politiques publiques. Ces actions relèvent de parcours individuels et d’une hospitalité qui traverse le temps.

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Migration familiale forcée et travail de somatisation en situation de longue attente : une étude clinique

Article de Théodore Onguene Ndongo, Daniel Derivois

Paru dans la revue Dialogue, n° 231, mars 2021, pp. 139-158.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Traumatisme, Maladie psychosomatique, Subjectivité, Migration, Contrainte, Corps, Souffrance psychique, Guerre, Exil, Psychanalyse

La migration familiale forcée est un parcours émaillé de moments d’attente plus ou moins longs. Dans cette attente, il arrive que le corps engage un travail de somatisation permettant au sujet migrant de passer de la survie à la reprise en main progressive de sa subjectivité. À partir du suivi d’une jeune femme ayant été contrainte de migrer de l’Afrique du Nord à la France dans un contexte de violence politique et présentant des manifestations somatiques, la réflexion porte sur la manière dont le corps vient signifier cette exigence de travail et sur la manière dont les premiers affects bruts permettent d’entendre la mise en mouvement des processus de pré-élaboration de la souffrance psychique et du trauma.

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Chinois en France : visibles, invisibles ?

Article de Juan Du, Hélène Le Bail, Florence Lévy, et al.

Paru dans la revue Migrations société, vol. 33, n° 183, janvier-mars 2021, pp. 19-160.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigré, Personne issue de l'immigration, Invisibilité sociale, Milieu urbain, Représentation sociale, Stéréotype, Média, Approche historique, Stigmatisation, Racisme, Militantisme, Restauration, Identité, Ethnie, Commerce, Pratique religieuse, Personne âgée, Prostitution, Association, Chine, France, Paris, Marseille

[...] Le présent dossier propose d’analyser ce paradoxe de l’invisibilité des migrants chinois et de leurs descendants pourtant bien présents en France. Dans quelle mesure les représentations véhiculées par les médias, la sphère politique ou les lieux communs, assignent-elles ces personnes d’origine chinoise à des formes de visibilité ou d’invisibilité ? Jusqu’à quel point les processus d’invisibilisation résultent-ils de stratégies volontaires de la part de ces migrants et comment les comprendre ?
Les articles rassemblés ici sont le fruit de trois ans d’un travail collectif mené dans le cadre du projet « Chinois.es en Île-de-France » financé par la Ville de Paris. [...]

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Ce qui s’oublie et ce qui reste : Diasporas africaines et créativité

Article de Sébastien Gökalp, Meriem Berrada, Isabelle Renard, et al.

Paru dans la revue Hommes et migrations, n° 1332, janvier-mars 2021, pp. 3-213.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Créativité, Culture, Musée, Identité culturelle, Mémoire collective, Approche systémique, Littérature, Écriture, Cinéma, Artiste, Transmission, Engagement, Afrique

Dans cette publication, les diasporas africaines sont abordées sous l’angle de leur créativité. Les diasporas africaines ont construit des passerelles culturelles entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques malgré les violences destructrices de la traite esclavagiste et de la colonisation, qui sont réactivées par les circulations migratoires dans le sillage de la décolonisation. Jacques Barou et Jean-Baptiste Meyer, en guise d’introduction du dossier scientifique, démontrent comment le transnationalisme des diasporas est un facteur déterminant de création culturelle, d’engagement politique et d’innovation. La créativité résulte des efforts de décentrement et d’adaptation aux nouveaux contextes de vie. Les carrières des intellectuels et des artistes, plus visibles que celles des travailleurs immigrés, s’enrichissent de leurs déplacements, souvent à la marge des institutions, et de la confrontation avec l’altérité. Les talents se bonifient à l’extérieur du continent en inventant les contours d’une africanité, faite d’hybridation et de syncrétisme, qui s’inscrit en terre étrangère dans la modernité culturelle. Les liens diasporiques tissés avec le continent africain – symbole du foyer original des diasporas et espaces de ressources plurielles – favorisent aussi les volontés d’y entreprendre à rebours des projets économiques ou culturels.

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Apatridies

Article de Danièle Lochak, Catherine Goussef, Maylis de Verneuil, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 128, mars 2021, pp. 3-42.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Concept, Droit des étrangers, Droit international, Approche historique, Gens du voyage, Union européenne, Nomadisme, Nationalité, État civil, Prévention, Sécurité, Terrorisme, Clandestinité

« Le terme apatride désigne une personne qu’aucun État ne considère comme son ressortissant par application de sa législation », énonce simplement la Convention de 1954 relative au statut des apatrides. Si l’on s’en tient au nombre de personnes reconnues apatrides en France, le phénomène pourrait sembler marginal ou renvoyer à un autre temps où on le considérait comme une anomalie du droit international. Mais il n’en n’est rien puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes à travers le monde sont apatrides – dont 600 000 en Europe… Si l’on interroge la permanence de l’apatridie, on en vient vite à la conclusion qu’elle ne peut être engendrée que par les États qui privent leurs ressortissant·es de leur droit à une nationalité, pourtant consacré par les textes internationaux, par des lois et mesures de retrait ou de déchéance de nationalité, ou des obstacles administratifs dressés à dessein pour dissuader certains groupes de se voir reconnaître la nationalité de leur État de résidence, par les entraves mises à l’enregistrement des naissances notamment. Ce dernier cas concerne aussi les enfants nés de parents en situation irrégulière dans leur pays de résidence, voire des réfugiés que leur fuite a rendus apatrides et qui ont le plus grand mal à être reconnus comme tels. Or, faut-il le rappeler, les apatrides sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et à la discrimination : l’absence de documents d’identité les empêchent en effet de jouir des protections et des droits que les pays accordent normalement à leurs citoyen·nes.

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