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PRISME travaille à la réalisation de deux bases de données bibliographiques : La première, Sciences et Action Sociales, constitue la base mutualisée du réseau. La deuxième, Thesis, est dédiée à la sélection et à l'indexation de thèses en travail social. Elle est le fruit d'un partenariat avec le CNAM-CDFT.

Réponses 41 à 50 sur un total de 87

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Les enfants intellectuellement précoces, atout ou handicap ?

Article de Marie Sabine Guillon

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 69-73.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Adolescent, Précocité

Les enfants repérés à haut potentiel intellectuel (HPI) se distinguent par une hypersensibilité émotionnelle dans les interactions avec les autres. La faible estime de soi, le sentiment d’être décalé par rapport à leur environnement conduisent la plupart d’entre eux à instaurer une distance relationnelle dans une démarche de défense par la cognition. Le travail exposé ici, qui aborde les différents aspects de la clinique de l’enfant et de l’adolescent HPI, vise à une meilleure appréhension de leurs difficultés sociales et affectives afin de les accompagner dans leur besoin de découvrir le monde.

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Le dessin de famille chez les enfants mauritaniens

Article de Gwenola Le Blanc Ghanes

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 371, octobre 2019, pp. 64-68.

Mots clés : Enfance-Famille, Dessin, Enfant, Culture, Origine, Famille

Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.

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D'un tremblement à l'autre , l'adoption au risque du séisme. Etude qualitative des représentations des parents français ayant adopté en 2010 un enfant né en Haïti

Article de Anaëlle Klein, Pauline Lefebvre, Laelia Benoît, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 79-116.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption internationale, Urgence, Parents, Image mentale, Traumatisme, Enfant, Devenir, Filiation

Le 12 janvier 2010, un terrible séisme détruit Port-au-Prince et affecte trois millions et demi de personnes. Cet événement constitue une crise majeure dans le parcours des parents français ayant, à l’époque, entrepris les démarches pour adopter un enfant né en Haïti. À la suite à la mobilisation de collectifs de parents, le gouvernement français décide fin janvier le transfert d’enfants pour lesquels un jugement d’adoption était prononcé. Les parents adoptants rencontrent alors pour la première fois leur enfant aux aéroports d’Orly et de Roissy, sous le regard des journalistes et des politiques. Grâce à une étude qualitative de type phénoménologique, nous avons exploré, six ans après, les représentations que les parents adoptifs ont construites autour des premières rencontres avec leur enfant et proposé des recommandations en cas de nouvelle catastrophe naturelle. À notre connaissance, aucune recherche équivalente n’a été menée sur le sujet. Conformément à la législation internationale, l’adoption ne peut pas être une réponse à l’urgence. La préparation de l’enfant et du (ou des) parent(s) adoptant(s) est primordiale pour éviter un traumatisme surajouté. Ces adoptions marquées par le séisme incitent à penser de manière plus fine les difficultés auxquelles sont confrontés les parents adoptants, et donc l’ensemble des questions filiatives.

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"Je n'ai pas réussi à le garder". Mouvements transférentiels et contre-transférentiels au coeur de deux thérapies d'enfants adoptés

Article de Camille Guyomard

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LXII, n° 1, janvier-juin 2019, pp. 37-52.

Mots clés : Enfance-Famille, Adoption, Thérapie, Filiation, Thérapeute, Transfert, Psychanalyse, Parents, Enfant, Roman familial

Quels sont les enjeux inconscients d’une thérapie d’enfant adopté ? Une histoire d’adoption et les vécus potentiellement traumatiques dont elle a été marquée, autant pour les parents adoptifs que pour l’enfant adopté, constituent‑ils un obstacle à une thérapie d’enfant de type psychanalytique ? Le cadre de la situation analytique et les mouvements régressifs et pulsionnels qu’il convoque constituent‑ils un insupportable tel que le passage à l’acte et l’interruption brutale des séances seraient alors la seule tentative d’élaboration possible ? En illustrant nos propos d’éléments cliniques issus de deux thérapies d’enfants adoptés et en se référant aux outils théoriques psychanalytiques, nous tenterons d’interroger la spécificité de ces traumas liés à des ruptures dans la filiation. Enfin, dans leur questionnement si essentiel sur l’abandon, le roman familial et l’énigme des origines, que nous enseignent ces jeunes patients adoptés sur nos pratiques de thérapeute d’enfant ?

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Le lieu des parents dans la thérapie infantile : patients, partenaires ou intrus ?

Article de Pascal Reuillard

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 368, juin 2019, pp. 68-71.

Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Enfant, Parents

Quelle place le thérapeute peut-il réserver aux parents lorsqu’ils accompagnent leur enfant en thérapie ? Selon l’auteur, si cette question peut susciter quelques controverses, seules l’expérience et les connaissances du clinicien viendront le guider dans une dynamique thérapeutique à chaque fois singulière. Le cas de Tom viendra en étayage de ses réflexions.

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Grands-parents, couples, enfants : pour une thérapie familiale inclusive

Article de Ivy Daure, Maurizio Andolfi

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 366, avril 2019, pp. 52-56.

Mots clés : Enfance-Famille, Thérapie familiale, Approche systémique, Génération, Grands-parents, Couple, Enfant

Le dernier livre du psychothérapeute italien Maurizio Andolfi, La Thérapie familiale multigénérationnelle, rassemble les théories issues de sa longue expérience. À cette occasion, il revient sur sa conception de la thérapie familiale systémique, l’inclusion des générations dans le processus thérapeutique, ou l’importance de « l’idée de voyage » pour le thérapeute.

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Prise en charge de l'enfant adopté à travers le récit de son histoire

Article de Alexandrine Sanchez

Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 363, décembre 2018-janvier 2019, pp. 64-67.

Mots clés : Enfance-Famille, Enfant, Adoption, Récit de vie, Attachement, Parents

Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.

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Représentations des enfants à l'égard des personnes âgées au sein d'une structure intergénérationnelle

Article de Nathalie Bailly, Caroline Giraudeau, Célia Maintenant

Paru dans la revue Enfance, vol. 70, n° 4, octobre-décembre 2018, pp. 559-574.

Mots clés : Enfance-Famille, Grand âge-Vieillissement, Intergénérationnel, École primaire, Résidence autonomie, Enfant, Personne âgée, Interaction, Image mentale

Cet article porte sur l’influence de la participation à un programme intergénérationnel (IG) sur les représentations à l’égard des personnes âgées chez des enfants d’école primaire. 78 enfants participent à ce programme IG original qui prend place dans une structure architecturale comprenant une école primaire et des logements séniors, permettant aux enfants et aux personnes âgées d’être en contact quotidiennement. Nous avons supposé l’existence d’un lien entre les interactions intergénérationnelles durant une année scolaire et le développement de représentations positives envers les personnes âgées pour les enfants. Nos résultats indiquent que les enfants ont modifié de façon positive leurs représentations au cours de l’année scolaire, notamment en ce qui concernent la force physique des personnes âgées, l’intelligence (pour les plus jeunes d’entre eux) et l’aspect joyeux (pour les plus âgés). Nos résultats montrent les bienfaits des interactions IG et permettent de repenser les liens entre les générations pour une société plus inclusive et solidaire.

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